Ah ! L'été s'écoule (en pente douce) et mes déambulations me portent de la Catalogne aux verts espaces du Centre de la France.
Toujours à l'affût, je photographie les trucs atypiques qui me passent sous le nez. Quand il s'agit d'un véhicule motorisé à deux roues, tu le sais, je suis particulièrement attentif.
C'est comme cela que j'ai surpris il y a quelques jours un mono deux temps d'un autre ...temps: celui de la chute du Mur !
1989... La Motorradwerke Zschopau, anciennement DKW, plus connue sous le nom de "MZ" produisait la machine que tu découvres ici : la ETZ 251. Elle arrive juste après la 250 ETZ, qui a régné presque une décennie.
La chute du Mur aura raison de la marque MZ, qui ferme en 1991.
Elle m'a marqué, car cette année là une bécane identique supportait l'auguste séant de "l'homme à tout faire" du collège, celui-là même qui fournissait le cuistot en épinards les jours de tonte... C'est dire si je m'en souviens !
Du coup, lorsque celle-ci est apparue dans une ruelle espagnole je n'ai pu m'empêcher de la "mitrailler". Dans un superbe état (les mauvaises langues diront qu'elle ne roule pas beaucoup...) elle arborait même encore le drapeau de la RDA sur le garde-boue arrière !
MZ ETZ 251 1989 |
Parmis les bécanes les plus abordables de l'époque, reconnaissable entre mille grâce à l'architecture de son cylindre carré aux ailettes proéminentes, l'ETZ 251 était dotée d'un certain charme, pourvu que l'on soit coursier... Et d'un fiabilité à toutes épreuves: de l'avis général, cette moto fait partie de la catégorie des "increvables".
Démarrage au kick (à gauche, pour permettre d'atteler un side-car de l'autre côté) un pot d'échappement long comme un jour sans pain, un frein à disque rassurant à l'avant accompagné d'un tambour maigrelet à l'arrière et pas de béquille latérale, juste une centrale. Un selle fort accueillante à priori qui, en face d'un guidon aux dimensions raisonnables, doit offrir une position de conduite plutôt droite et confortable (pour autant que je puisse en juger sur place).
La chaine de transmission sous carter étanche était très moche -même en 1989- mais simplifiait l'entretien et le graissage.
Alors oui, 22 chevaux (que les optimistes d'alors baptisaient 44 poneys) c'est peu pour un "deux et demi" deux temps de la fin des années 80. Mais combien sont encore là, bon pied bon œil?
Oui, je sais à quoi tu penses. Mais il faut prendre cette MZ pour ce qu'elle était, ou est encore : une vraie bonne bécane ultra basique et utilitaire, qui continue de tracter dans le monde (à l'Est !) de nombreux motards à petit budget.
Non mais sans blague: quel plaisir !
MZ ETZ 251 1989 |
MZ ETZ 251 1989 |
MZ ETZ 251 1989 |
MZ ETZ 251 1989 |
MZ ETZ 251 1989 |
moi qui ai beaucoup roulé en CZ j'aime bien , simple ,efficace, sobre après on aime ou pas , les coups et les douleurs ça ne se discute pas.....!
RépondreSupprimerJette un oeil à tes mails et tu y verras la très belle production allemande qui me faisait saliver il y a 35 ans (quand j'en avais 14)... celles-ci sont magnifiquement restaurées je trouve.... prises en photo devant le Fort de Sagres au Portugal en juillet 2017
RépondreSupprimerMerci François, merci Pierre !
RépondreSupprimerJ'aime bien les "trucs à part", les MZ (ou même les CZ d'ailleurs) m'ont toujours titillé, sans paler des Jawa !