mercredi 27 juin 2012

W800 " Clubman" , ou le "café-dirt-racer"

Oui, tu la reconnais, je l'avais photographiée pour le salon de Lyon en février dernier.
C'était la première mouture.

Voici la seconde, plus travaillée, mais avec ce souci du gars qui a les pieds sur terre.
Une prépa c'est sympa, mais si en plus on peut s'en servir, c'est le top !

Celle-ci je l'ai baptisée "Clubman", car sous un petit air "so British" elle rappelle tout de même furieusement la Harley XLCR ...  et entre les deux mon cœur balance ;-)
Les options guidon large cintre -presque- plat et les plaques numéros cultivent à la fois l'ambiance dirt et café racer, on surfe sur la vague, j'adore ! 

T'as plus qu'à ressortir ton vieux Bell, ton Perf' et gaz !







Nickel ces clignos en bout de guidon !


Le sabot qui va bien, comme sur la précédente "belle d'atelier", mais en noir cette fois



dimanche 24 juin 2012


Life in the fast lane ...

Quand Monsieur Z bricole dans son coin, Monsieur D n'est pas loin !


Voilà une prépa des plus simples, mais diablement réussie.

Il s'agit d'un Triumph 900 Thruxton, qui arbore "juste" une peinture perso (mais quelle peinture !) avec des filets dorés façon pintstriping, une paire de silencieux chromés à contre-cône, une selle cuir et des rétros aux embouts de guidon.  Bien entendu, le support de plaque est "mini", comme les clignos.

Un racer pur jus !










ça donne pas envie ça ? hum ? Wabrôôô !!!

Infusion... la dose de bitume !



Près de 600 bornes couvertes ce week-end, à 98% sur départementales... Trop bon !

Ok, c'est pas la mer à boire !,  mais ça faisait un moment que j'avais pas taillé la route comme ça !
Rhââââ !!
Vive le réseau  secondaire !

jeudi 21 juin 2012

Jour de l'été, belle d'atelier !

Monsieur Z, Docteur Es-Racers, te propose une petite prépa sur base W800.

Toujours très efficace, le style scrambler lui sied à merveille.

Nous en reparlerons car, vois-tu, l'assemblage n'est pas terminé...

Mais j'espère que sauras apprécier la peinture du réservoir, réalisée à la main avec moult pochoirs et liserés à main levée... la classe ! 




Tu veux la même ?  Moi aussi !

Pour arriver à ce résultat, les modifs sont:

- peinture perso (réservoir)
- une paire de Dunlop trailmax
- un grand guidon façon Baja US années 70 (les câbles rallongés sont livrés avec, top !)
- un sabot moteur et un support de plaque immat' "kawa lyon" (dispo auprès de Monsieur Z)
- des poignées Beston pour compléter le look vintage
- garde boue avant retaillé à partir d'un modèle basique d'accessoiriste 
- une selle Yves Moillo qui, à mon goût (comme celui de certain d'ailleurs ;-) ) , ne colle pas encore au look général. Il va falloir la retoucher !

Manque > des pots relevés pour que tout soit parfait.
Il te reste à > ne plus te raser, et courir chez ton banquier !

J'adooore la touche vintage du résé !

Découpé au laser ou au plasma ? 'm'en fout, ce sabot est vraiment très réussi !





Sois tranquille... je la surveille ! j'espère pouvoir vérifier bientôt sa tenue de route en "tous chemins" ! héhé... non ?

lundi 18 juin 2012


Oùlala !

Voui, il y a des jours comme ça...

A cheval sur ma chère mamie ZRX, je traçais en direction de la maison en cette fin d'après midi.

Échoué du côté de Dardilly, pour raison éventuellement professionnelle, je rentrais en passant par les chemins de traverse qui longent les collines environnantes et nombreuses du nord-ouest Lyonnais.
Mon dada -pas la brêle- c'est d'aller chercher les virages sympa à deux pas d'ici, de peaufiner une belle traj', en toute décontraction et de travailler les appuis... ce qui reste une piètre excuse tant je connais le tracé par coeur, chaque bosse, chaque creux, chaque gravillon par son prénom.

Attention, je ne suis pas en train de te dire que j'ai transformé une partie du réseau routier en circuit de vitesse privé ! non, il n'en est rien et, si certain gones en mal de sensations l'on pratiqué, la recherche de vitesse pure, du chrono sur ces portions, est à proscrire. 
Il ne s'agit pas de conjoncture, mais de bon sens ! (bien sûr, certains en sont dénué... ce que les faits divers ne tardent jamais à confirmer)

Bon bref ! 

Tu l'auras compris, le cerveau branché en mode "caméra gyroscopique" , j'enfile les virolos avec la banane et une vitesse (moyenne ;-) ) de passage apte à fournir de bonnes vaïllebréchonnes ... (je sais que les Beach Boys ne te laissent pas indifférent) (tu me remercieras plus tard) ( de rien !)

La gomme chauffe, les repose-pieds frôlent le bitume, la musique du 1100 qui roucoule rempli le sillage de l'équipage d'une "petite touche racing" ... et moi d'aise.

Et là, alors que raisonnablement je coupe et descend sur Vaise le nez au vent, l'admission gargouillant et le Micron pétant, je suis rattrapé par un gonze en scoot... un honda spazio de 1989 !
Bon, ok, c'est un deux et demi, il est à la limite de la collection et dans un état irréprochable.
Son propriétaire -barbe de trois jours,jean slim, converse all-star, casque jet momo et lunette ray-ban police -affiche le look branchouille vaguement fashion qui me laisse... de marbre.

Là, aucun complexe, aucune rivalité (tu m'étonnes !) rien à signaler.

- "Fais beau hein ?"
- " Oui, enfin ! on peut rouler peinard "

Le feux passe au vert. Première, clac !, c'est parti.
C'est parti pour la montée Castellane, bien connue pour son enfilade de virage qui simule une petite course de côte en pleine ville. 
Généralement humide (le terme ne s'impose pas, puisque ce n'est pas un Général mais un Maréchal qui donne son nom à cet axe) elle était parfaitement sèche aujourd'hui, ce qui m'a permis de passer toute la puissance, le goudron neuf offrant un grip très satisfaisant, pas d'autres véhicules, pas même un cyclotouriste égaré préparant le Tourmalet. 
Nada, rien pour gêner la trace, comme au ski quand tu es le premier sur la piste, le matin.
Rien, jusqu'au troisième gauche, celui dont l'entrée est commandée par le mausolée du Maréchal susnommé, et qui se referme traitreusement alors même qu'il faut jouer sur les repose-pieds pour préparer le transfert de masse nécessaire à l'emprunt du droite méchant qui vient derrière. 

Mais quoi alors ? me demanderas tu, exorbité, haletant !

Mais quoi ?!, j'élargis, c'est tout ! je foire, en clair, et la traj' obtenue me fait visser avec le boudin arrière calé dans le caniveau... au moins, je ne peux pas déborder plus loin !
Je finis peinard,avec toujours ce fichu pli sur la selle, qui apparait comme par magie quand je serre les fesses, et m'arrête au feu rouge en haut. 
Je tourne la tête et découvre mon scootériste néo-classique stationné à côté de moi. 

- " Y ferme grave le troisième gauche hein ?"
- " heu, oui bon, mais là je montais tranquille hein, alors !"
- " ah".

Vert. Première -clac !- c'est parti ! (gaz !)
C'est parti pour traverser Caluire, et patienter à l'entrée du rond point en haut de la Montée des Soldats.

-"toi aussi tu descend sur Villeurbanne ?"
- "Ouaip !" 

Première -clac !-  c'est... parti... mollement, car là le trafic est dense et l'heure n'est plus à la galéjade hein?! Je garde la tête... froide.
Maintenant, il reste une portion de périph, un truc pour les grands garçons quoi ! pas pour le gars, goguenard, que je voie dans mon rétro non mais !

J'aborde l'entrée sur le périph dans les tours, légèrement déhanché (le terme exact correspondant à ma morphologie est "défessé") mamie ZRX ne roucoule plus, elle hulule !
A cet instant la sensation est toujours des plus agréables, comme être assis sur un gros élastique.
Gaz ! file de gauche et zou ! tchô le scoot, tous les scoots d'ailleurs. Mes rétros sont vides, (pour le tiers où je ne vois pas mes coudes !)

Le paysage défile, le cuir entre-ouvert les solaires bien calées... rhâââ !

Je sors du boulevard de ceinture, égrenne encore un peu la boîte, puis m'arrête au stop, soulagé et content.

-" salut !" 

Je tourne la tête et je découvre mon nouvel ami, la barbe impec', les lacets ébouriffés et le sourire crispé.

-" ah! chu content, y marche bien mon deux et demi !"

Que dire ? 
Bah ! la conclusion est simple non ?
Tout comme mes brêles préférées, plus le scooter prend de l'âge, plus il roule vite.

Étonnant non ?








vendredi 8 juin 2012

Livre de route, ou j'abat la carte.

Ah ! voilà de quoi occuper ton dimanche !
C'est avec plaisir que je te confie une de mes balades favorites.
Oh, elle est sans prétentions, tu en connais certainement de meilleures.
Mais elle me convient, toujours agréable, la plupart du temps dépourvue de tous les facteurs de stress routiers habituels. On y roule en toute décontraction et, si l'envie te prend, tu peux même attaquer sans soucis. C'est une alternance de ce que l'on fait mieux par chez nous, avec du plat, de la côte, de la montagne...
J'ai choisi de ne pas éviter les bourgs, hameaux et petits villages qui ponctuent ce parcours, car j'aime profiter de ce spectacle et, pourquoi pas, y prendre part en sirotant un p'tit jus en terrasse, la couenne exposée aux rayons de l'astre solaire.
Alors voilà !
Profite !
Je te demande juste de noter ici un petit commentaire si toutefois tu avais décidé de suivre mes traces.
Merci d'avance, et bonne balade !


Road book de derrière les fagots
Un p’tit caf au bord du lac du Bourget

Environ 4 heures aller/retour, petites routes sympa bien viroleuses avec un revêtement globalement bon, et des paysages superbes !

Attention > je n’ai pas répertorié les radars !
MAIS > mis à part sur l'A46, tu peux gazer sans trop de soucis, à tes risques et périls ;-)
                      
 Parcours ouvert à toutes cylindrées et niveau de pilotage, pas de difficultés particulières.

Départ Lyon Est / Villeurbanne Croix Luizet. Devant le grill Campanile (parking)

Passer sous le pont du périph’ et suivre la signalisation Genève.

Prendre la rocade Est (A46) direction Marseille

Sortir direction Pusignan / Pont de Chéruy > sortie n°3, suivre D302

Passer un premier rond point, rester sur D302 (tout droit) direction Pusignan / Pont de Chéruy.

Deuxième rond point tourner à droite direction Pusignan / Pont de Chéruy, sur D517

Rester sur D517, traverser Pusignan, Janneyrias, Pont de Chéruy.

Suivre la direction de Crémieu.

Rester sur D517, traverser Crémieu Attention, durant la traversée de Crémieu la route s’appelle D65A.

Reprendre la D517 en sortie de Crémieu, direction Trept, Saint Hilaire de Brens, Morestel.

A Saint Hilaire Gare, au rond point suivre Trept, Morestel.

Traverser Trept, rester sur D517 direction Morestel

Traverser Sablonnières

Traverser Passins

A Morestel

> Soit tu contournes le bourg en empruntant la déviation poids lourds, au premier rond point à droite D1075

> Soit tu traverses le bourg en restant sur D517 qui devient « Grande Rue »

En sortie de Morestel, prendre à gauche au rond point la D33 direction Le Bouchage (tu es dans la bonne direction avec la caserne des pompiers sur ta droite)

C’est tout droit si tu as pris la déviation PL (même consigne pour la caserne)

Rester sur D33

Traverser Le Bouchage

Traverser Cessenoud

Rester sur D33 jusqu’à Evieu .Tu entres dans le département de l’Ain. La route se nomme désormais D10, elle bifurque sur la droite dans le bourg d’Evieu, reste sur cet axe (pas de difficulté)

Rester sur D10 jusqu’à l’intersection avec la D19.(lieu dit saint benoit)

Prendre à DROITE, direction Morestel / Glandieu  "la route du Bugey"

Suivre la D19 sur 3km environ, puis rester à GAUCHE sur D10 « la route du gland » (véridique !!)

Point de repère > la route monte à gauche, alors qu’à droite elle file dans la plaine.

Rester sur D10

Traverser Peysieu

Intersection D10 / D992 > suivre Belley

Traverser Belley en restant sur D992 qui se nomme successivement :

- route de Lyon
- av.Hoff
- rue de la République
- bvd du Mail
- av Charles de Gaulle

En sortie de Belley, quitter la D992 pour prendre la D1504

Point de repère > le centre commercial est sur ta gauche. Toi, tu tournes à droite au rond point direction Virignin / Yenne

Traverser Virignin

Passer le tunnel

Passer le pont puis tourner à gauche direction Yenne sur D1504 (la route s’encaisse dans des falaises)

Rester sur D1504, contourner Yenne, direction Aix les Bains.

Traverser Chevelu (commune de Saint Jean de Chevelu)

Suivre D1504

Emprunter le tunnel

Sortie tunnel, rester sur l’axe D1504, entamer la descente.

En bas, (à plat au niveau du lac) contourner Le Bourget du Lac

Quitter la D1504

Tourner à gauche (voie de stockage au milieu de la nat' un poil dangereuse), prendre la D1201A.

Suivre Aix Les Bains.

Premier rond points à suivre > même consigne.

Deuxième rond point à suivre > même consigne, quitter la D1201A,

Prendre la D1201 (à gauche)

Point de repère> à ce stade, tu contournes le lac par la rive Sud puis Est.

A l’entrée d’Aix les Bains , je te conseille de rester sur ta gauche, le plus près de la berge possible.

Face au Mc Donald, au rond point > tout droit .   NE PAS suivre centre ville..

Point de repère > tu dois laisser la Mc Do à main droite et suivre la Bvd Garibaldi (grand port)

Toujours tout droit jusqu’à « l’avenue du Grand Port » que tu prendras, à gauche.

Au bout, le grand port, avec sa marina, ses restaus sous les ramures des platanes et un petit air de Côte d’azur... !















Bike Test, ou je vire ma cuti ! -enfin presque-

Aujourd'hui, j'ai franchi un cap, que dis-je une péninsule !

Moi qui ne suis pas sectaire (tu l'auras remarqué) je ne m'étais attardé sur le phénomène custom que via des mags ou fanzines du genre SO-CAL (Dice ou même Wild) et autre publication internet ( church of choppers, lobrow customs...)

 J'aime bien l'état d'esprit, la belle mécanique, mais je ne comprenais pas forcément le plaisir de se trainer la b de "cruiser" à des vitesses heu... disons la vitesse d'une limace anémique, qui bronze sous les bras (rapport au grand guidon).

Seulement voilà, c'était sans compter sur Monsieur Z, que l'on ne présente plus, et son emploi du temps surchargé.

L'autre jour, au hasard d'une visite de courtoisie à la concess', il me lâche d'un air distrait : -"tiens tu vois celle-là (en désignant du menton une brêle) on vient juste de la démarrer,' faudrait lui mettre 200 bornes et j'ai même pas le temps!"
-"Ah ?" c'est court, mais sur le moment j'ai rien trouvé d'autre.
-" Oui, si seulement je connaissais un motard expérimenté qui pourrai commencer le rodage , et bien je lui confierai volontiers un après-midi".
-"Ah ?" ... bon, ben... hum ! je passe jeudi et je m'en occupe ? (là j'ai les chevilles qui enflent, enfin, c'est ce que tu te dis ! mais non! oh, c'est mon blog ok ?)
Monsieur Z, à qui on ne la fait pas, n'a même pas réfléchi. devant tant de dévouement. Il a aussitôt accepté. Bah tiens !


V'là la bête:




Une Kawasaki VN 1700 Voyager !
Ok, j'entre par la grande porte dans le monde du custom avec directement le haut de la gamme moto de chez KHI. (Kawasaki Heavy Industry... industrie lourde, que l'on ressent bien à basse vitesse...)
Moto radio, cruise-control, ordinateur de bord, bagagerie, pare-brise, selle canapé...

Oui, toi le puriste, tu râles. Et bien tu as tort !  mais je suis magnanime, tu as le droit de changer d'avis. Comme moi !

Ce modèle concurrence directement une célèbre marque Américaine dont le style n'est pas pour rien dans celui de mon modèle d'essai, c'est sûr.

La prise en main n'est pas évidente. Le poids est très présent au départ, mais disparait presque totalement passé 10 kmh. La position "feet first" n'est pas naturelle pour moi et pourtant je l'ai adoptée très rapidement. 
Le commandes sont douces, les leviers bien placés. Les commodos ne sont pas hyper accessibles, comme le régulateur de vitesse placé sur le commodo droit, que j'ai préféré activer de la main gauche (!!) tant le commodo droit est gros et chargé de boutons... faut une main de pianiste !  
Les boutons du moto radio ne sont pas pratiques à manœuvrer avec des gants... c'est pénible, parce qu'un moto radio ne sert à rien tant que t'en a pas un sous la main... dès lors ça devient indispensable !
Toutes les autres fonction se commandent depuis le guidon. C'est bien vu.

Mon gabarit n'est certainement pas dans le référentiel des ingénieurs Nippons (si j'avais eu un doute, cette fois c'est sûr!)

J'ai un peu de mal à caser mon mètre 92 assorti du quintal qui va avec sur la large selle hyper confortable. J'aurais aimé reculer un peu l'assise, mes mains tombant presque au dessus de mes genoux. 
Cela dit, les plateaux qui tiennent lieu de reposes pieds permettent de tendre les jambes, laissant disparaitre la sensation un peu serrée (pour moi hein!) pour retrouver une position "canapé-journal-pantoufles" des plus agréable.

Tellement agréable que lorsque la route se met à serpenter comme dans le Bugey cet aprèm', il ne faut pas hésiter à se redresser et a serrer le gros réservoir pour retrouver un semblant d'agilité.

Mais ne rêve pas, l'empattement pachydermique n'autorise pas l'erreur et si tu te loupes en entrée de courbe, notre équipage élargi, élargiiiiii, pour redresser sur la file opposée.
Bon, tu le fais une fois, pas deux.
Le frein arrière s'impose donc, et assoit parfaitement la moto dans les courbes un peu fermées.
Le freinage avant n'appelle aucun commentaire, composé de deux étriers Tokico 4 pistons sur des disques largement dimensionnés. (là faut reconnaitre qu'on est à des années lumières de la célèbre marque Américaine...) 

Enfin, le sélecteur double branche est incontournable et d'un confort !  trop bon ! trop décontracté presque...






L'équilibre général est impec', mais il faut du temps pour assimiler le fonctionnement de l'ensemble.
La prise d'angle est limitée par une garde au sol très "à l'américaine",  les repose-pieds viennent frotter le bitume rapidement, pourtant sans faire d'excès de zèle.

En réalité, tu t'en fous, puisque s'insinue en toi le mode "cruising", que ton cerveau télécharge au fur et à mesure des kilomètres....

Brrââââât ! (gaz) plotplotplot! (coupe) clonk ! (engage le rapport sup') Brrâââât ! (gaz) etc.... 3000 trs max rodage oblige, le panard est malgré tout total. 

1 puis 2 puis 3 puis 4 puis 5... 90 kmh, puis "OD" over drive, une sorte de sixième rapport mais en fait une cinquième allongée, la vitesse augmente alors que le régime moteur se stabilise... le paysage défile, t'as le temps d'en profiter, cependant que ton passage ne passe pas inaperçu, Y fait tourner les têtes le 1700 !

vois ! tes fesses font bravo !







 



Avec les kilomètres, l’appréhension du départ se fait oublier. Le mode d'emploi rentre, le pilotage se fait plus intuitif. Tout consiste à choisir soigneusement le rapport engagé en fonction du terrain... histoire de pas caler sur un coup de piston au milieu d'un rond point... car avec près de 400 kilos sur la balance, je ne me vois pas la relever tout seul !
Mais ça, t'y penses pas. 
C'est juste un tapis volant cette meule ! un fucking flying carpet quoi !

Après, just cruise ! (djeuste crouze in French) 





Heu... là c'est dans le Grand Canyon hein ?! :-)


Le road book du jour m'a fait emprunter moult petites routes. Elles m'ont emmenées jusqu'à Aix Les Bains. 
Le retour s'est quant-à lui déroulé via la nationale puis l'autoroute, histoire de voir ce que donne ce genre de brêle sur le grand ruban.

C'est bien la première fois que je ne me fais pas ch sur l'autoroute ! enfin, pas trop.
Cela m'a permis de tester tous les boutons à ma disposition... je peux te dire que la radio est audible sans problème même au delà de 120 kmh. Vitesse ou t'entend même plus le bloc. Ce dernier ronronne alors à 2500 trs/mn.

Tu te sens même obligé d'écouter du rock ! ça fait trop pouette-pouette sinon ! je m'en suis rendu compte en doublant un cabriolet avec Abba "gimme a man after midnight" à fond les manettes... hum ! ça pour emballer... c'est moyen ! la gueule du gars ! bref.

Enfin, le top étant de doubler avec le cruise-control engagé, les deux mains sur les genoux, le menton sur la poitrine... ya moyen de se marrer un peu.

T'as remarqué ? je ne t'ai pas parlé de la conso... hé ! c'est un 1700 cm3 avec des buses d'injecteurs grosses comme le bras. Bon, et bien ça consomme pas plus que mon ZRX en fait... mais j'ai roulé cool, avec un moteur neuf alors... à voir.
 J'ai fait environ 270 km avec un plein et demi... ça fait quand même 30 litres brûlés ! 


MAIS QUEL PIED ! 

Voilà, il n'y a que les imbéciles qui ne changent pas d'avis.
Je suis convaincu par cette manière d'aborder la moto, que je ne connaissais que de l'extérieur. Et par les temps qui courent, c'est même tentant.
J'espère avoir l'occasion de réessayer ce genre de brêle... peut-être un bagger noir ? 
Humm? Monsieur Z ? ya quelqu'un ?

;-)





une demi heure de plus et j'avais des franges qui commençaient à pousser !

mercredi 6 juin 2012

Les coupes ! ...fin (hum!)

Voilà encore quelques clichés pris ça et là lors de cette superbe journée. Il a fait une météo d'enfer, et nous sommes rentrés crâmés. 

Mais quel plaisir que d'avoir pu approcher toutes ces mécaniques, leurs pilotes, et avoir arpenté le circuit.

Le plein est fait, jusqu'à la prochaine édition !

Et puis non mais, le retour en side-car toujours par la nationale, la "route des grands crus"... il faut que tu la fasses, ne serais-ce que pour tous ces prestigieux villages que tu traverses.
Mais pas seulement, rouler le nez au vent avec ces odeurs de  foins coupés,
ces courants d'airs chauds, mêlés à des paysages somptueux ou la palette des verts de la vigne, des bois, des champs bref, de la campagne, se marie avec le bleu du ciel, pinaise ! c'était trop bon et, surtout, à refaire dès que possible.

Trêve de mièvrerie Madame, Monsieur, tu attends la suite donc la voilà !

Ces photos sont un peu en "vrac", parmi mes préférés et celles qui ne sont pas ratées !!

Enjoy ! 

Matchless ... une G... quoi ?









Un monstre ! 750 cm3 deux temps, réalisée spécialement pour le "King Kenny" pour une course de dirt track... celle ci est une réplica mais quel coffre!

Gros plan sur le moulbif... la cloche d'embrayage est superbe ! elle irai d'ailleurs bien sur ma table de chevet !

AAAARRRRGH ! une Vincent "Comet" 500... la moitié de la 1000 quoi ! mais quelle classe !


Gros mlan sur poulbif > hein ? quand même !


Toujours efficace, le 1000 R aux p'tits oignons !


Sans commentaires !! ;-)


Gâââz !


un LOC teux en goguette sur un pocket un peu spécial...

un 600 scout semble-t-il... superbe !





La "Marley" en construction de chez "Café Racer Magazine" Merci à Albin pour son accueil, et pour le bout d'gras taillé, la prochaine ce sera une bavette !!  ;-)

Bah ! qu'est-ce tu veux dire ?




Un échappement de fou sur une prépa Yam XS twin 650


La même... de dos !

Voilà, c'est la photo d'la fin... pour cette fois !