mardi 31 décembre 2013

samedi 28 décembre 2013

Faster

"Fast" Freddie Spencer, au guidon de son Honda 500 NS de 1986

Il faut noter que pour les démos, ces motos d'époque sont équipées de pneus tout à fait actuels (ici des michelin power one) qui leurs autorisent des performances inédites !  
Fallait voir -et entendre- les pilotes à la sortie de la piste commenter leurs sensations. Extra !


Christian Sarron, au guidon de sa 500 Yamaha YZR de 1985




Archives maison, CML 13

Egli Triumph

Triumph T140 (750cm3) / Egli, 1971


Archives maison, CML 13

Egli Kawasaki

Godier - Genoud, Kawasaki 1000/Egli 1975, Proto endurance


Archives maison, CML 13

jeudi 26 décembre 2013

Ron's

Le triple de Ron Chandler, encadré par deux cousines

Bientôt la Chandler !


Archives maison, CML 13.

lundi 23 décembre 2013

New Motorcycle


AGV Condor

Condor 125 au repos, fauteuil relax et pantoufles.

Voilà une 125 de Grand Prix datant de 1975.

Construite par Henk Van Kessel, pilote Néerlandais champion du monde 50cc en 1974, et animateur des GP en 50, 80 et 125cc jusqu'en 1984.
Cette machine est unique en l'état et a été assemblée avec l'appui financier (sponsoring, ou mécénat comme l'on disait à l'époque) de la marque Italienne de casques AGV. 

De là à penser que le modèle phare de la marque pendant de nombreuses années -le condor- prenne son nom ici, il y a un pas que je me garderais bien de franchir, tant les infos sur cette moto et son pilote original son difficiles à trouver.
Si tu en as, je suis preneur. Si j'en trouve de mon côté, je compléterais.

En attendant, c'est une chouette petite machine !

Dans la fumée bleue des deux temps de GP, départ pour une démo aux CML 2013


samedi 21 décembre 2013

FIAT LUX !

Voilààà ! avec un phare qui fonctionne, c'est mieux, ça évite le PV.

C'est au prix de nombreuses heures de cogitation (et c'est rien de le dire !) que je suis parvenu à un résultat probant: le Puzzle Racer peut désormais percer la nuit, et se faire remarquer de jour, grâce à ses feux.
Mais pas que. 
Il arbore également un tableau de bord simpliste, mais efficace.

Quel prodige ! et quelle galère ! tricoter des bouts de faisceau électrique, raccorder, souder, se brûler, souder, gamberger, se brûler, souder ... ne pas oublier les petits bouts de gaine thermorétractable...
Repérer les fils, agrandir les schémas de la revue technique en les photocopiant, se creuser la tête.
Autant d'opérations nécessaires pour arriver à un but qui, j'en suis sûr, passera inaperçu auprès des personnes qui auront à détailler le boulot fini.
Évidemment, en parlant de se creuser la tête, je dois t'avouer que, cherchant de l'aide, j'ai dû creuser aussi celle de Thomas.
Ce dernier, qui gagne à être connu, est doué d'une sagacité apte à démêler les pires écheveaux nippons qui se planquent derrières les installations électriques embarquées. 
Bravo ! et ... merci !
Il est clair que sans ce coup de pouce, je serai bloqué quelque part, et probablement à la masse.


Le porte-voyants faisant office de tableau de bord s'est aussi illuminé par la même occasion.
Tu te souviens qu'il a pris place dans le bol du phare, pour alléger visuellement l'avant de la moto.
Et bien j'y ai installé quatre petites ampoules, qui reprennent les quatre fonctions vitales à signaler pour un minimum de confort: le neutre, la pression d'huile, la température d'eau et le voyant de réserve. 

Et hop ! Bientôt Noël et quelque chose me dit que les pièces en peinture ne vont plus tarder...

A propos de Noël, je recherche toujours un silencieux d'échappement court (genre contre cône, mais je ne suis pas sectaire !)  et un compte-tours adaptable (électronique, pas à câble)
N'hésite pas à me contacter !   Merci  ;-)

A suivre, stay tuned !





mercredi 18 décembre 2013

Eddy, # 407

Eddy Maniguet, AM Doubs, Honda CBR

Archives maison, finale du championnat de France de la montagne, Panissères 2013


mardi 17 décembre 2013

Ouch ! Aïe !

un p'tit SV 650 remisé sur le bas côté après une chute dans la montée de Panissières. Le pilote s'en est tiré sans une égratignure.




Archives maison, Panissières 2013 (finale du championnat de France de la montagne)

lundi 16 décembre 2013

Le old flying carpet ... ah ! c'est trop bon !

Honda 600 Transalp 1987

Aujourd'hui dimanche, une belle journée froide et ensoleillée, juste ce qu'il faut pour un retour aux sources, dans le calme, loin de l'agitation qui règne en ville à l'approche de Noël.

Retour aux sources car la moto que tu découvres dans cette page est une Honda Transalp XL600V, le premier "gros cube" que j'ai pu m'offrir après l'obtention du permis il y a plus de dix ans. 
Merci Monsieur Z,  tes bons conseils ne nous rajeunissent pas..!  ;-) 

Le brin de nostalgie mis de côté, c'est avec un réel plaisir que je me retrouve aux commandes de ce placide vétouine qui a fait le bonheur de plusieurs générations de motards, dont ma pomme.



Celle -ci, une authentique "PD06" de mars 1987 (une des premières commercialisées en France) totalise 89000 km. 
La mécanique ronronne comme au premier jour. 
Tout juste faut-il faire attention à de menus problèmes électriques et autres petits caprices de vieille dame, quelques points de corrosion et de patine qui ne font qu'ajouter à son charme.

Contact, pression sur le bouton et le twin s'ébroue dans un bruit feutré. 
Le silencieux d'échappement permet de tenir une discussion à voie basse. C'est amusant et... agréable ! (je vieillis ?)
Une fois à bord,  je retrouve mes marques.
Large guidon, position naturelle avec le dos droit, les jambes pas trop pliées, les bras légèrement écartés mais sans effort. Les protège-mains à l'esthétique discutable sont très appréciés en ce mois de décembre. Ils dévient l'air et permettent de se passer de gros gants de saison qui auraient un peu gâché le plaisir.
Les pieds sont en appuis sur des repose-pieds bien dimensionnés, dont l'emplacement idéal laisse penser que l'on peut rouler debout (ce qui est le cas) sans arrière pensée. L'héritage Dakar (NXR) est bien présent en cette fin des années 80, et l'on se prend à regarder loin, avec l'envie de charger la mule et de tracer.


Poste de pilotage clair et bien fini, la prise en mains est instinctive.

L'esprit de la Transalp est de proposer une prestation mixte, de pouvoir aller bosser avec tous les jours, pour sortir des sentiers battus le week-end. 
Et si l'envie te prend de faire l'inverse elle est toujours partante !

Côté moteur, cette première version est équipée d'un moteur en V qui délivre 50 chevaux vers 8000 trs. Autant dire presque à fond. Tu ne vas taquiner de telles extrémités qu'en de rares occasions, car le couple à disposition est largement suffisant pour te tirer de n'importe quelle situation.  De plus, la boite de vitesses bien étagée, souple et au verrouillage précis se fait carrément oublier.

Grosso modo, tu cruises à 100 kmh vers 4000 trs en cinquième... tu vois ? pas de soucis pour emprunter les routes qui s'offrent à toi, celle qui sont en jaune et blanc sur les cartes !
L'autoroute n'est clairement pas sa tasse de thé. Tenir un régime soutenu au delà des 5 / 6000 trs est possible -bien entendu- mais le bloc devient alors carrément gourmand. 
Au travers de ses deux carbus Keihin de 32mm, il est capable d'engloutir 8 à 10 litres au cent !
La conso se situe plutôt autour de 5l, en conduite "normale", ce qui autorise une autonomie d'environ 300km.
A ce sujet, en utilisant le gras du couple et l'infatigable relance que procure ce moulin, tu prendras bientôt un pied sensationnel. 
Le bruit du moteur et ses "froutfrouts" au rétrogradage est super sympathique et grisant.
Et comme on ne l'entend pas trop, tu n'as pas de scrupules à emprunter -comme moi aujourd'hui- les chemins de terre. J'y ai d'ailleurs croisé des cavaliers et autres promeneurs qui n'y ont rien trouvé à redire.

Les accélérations sont des plus agréables, la moto est exempte de vibrations parasites, le confort est très acceptable (même ici avec une selle un peu fatiguée car d'origine) et peut en remontrer à pas mal de moto actuelles. Le duo s'envisage alors avec sérénité. Fureter à deux sur le réseau secondaire est une expérience que je te conseille vivement !

Côté freinage, le simple disque avant et l'étrier deux pistons peut paraitre "léger" mais suffit amplement à stopper la bête. 
Et si il est secondé par un trop petit tambour arrière de 130mm, l'ensemble est malgré tout satisfaisant. Le frein moteur, important, contribue à soulager largement les garnitures et plaquettes.

La partie cycle quant-à elle procure la sensation très typée Honda d'avoir toujours connu la moto. La prise en mains est évidente. 
Le néophyte pourra tout au plus lui reprocher un centre de gravité un poil haut, surtout avec le plein d'essence.
L'équilibre s'approche néanmoins du sans faute, avec une tenue de cap impériale jusqu'à des vitesses largement prohibées. 
Sur cet aspect, il s'agit du comportement d'une routière, avec un amortissement d'origine très efficace, dont le débattement pourrait être sujet à caution sur route. Mais il n'en est rien, et aucune ondulation ne perturbe l'équipage. 





Il faut souligner qu'à l'époque de sa sortie, début 1987, la presse moto et ses essayeurs avaient eu du mal à classer cette Transalp comme trail-bike tant ses performance novatrices en faisaient un ovni dans le paysage motocycliste Français et Européen.

Le reste fait partie de l'histoire ! campée sur ses roues trail 17" arrière et 21" avant, la maniabilité est au rendez vous et les capacités de la Transalp au "tous chemins" ne sont plus à démontrer.
C'est une invitation au voyage permanente et nombreux sont ceux qui l'ont emmené autour du monde dans d'improbables voyages, dont elle est toujours revenue avec les honneurs.

Enfin, en ces temps d'Inquisition routière, c'est un bon compromis entre plaisir et utilitaire.
Agrément de conduite, conso raisonnable, coût d'entretien et budget abordables,
c'est l'assurance de continuer à rouler avec la banane.
Le marché de l'occasion l'a bien compris, une machine telle que celle-ci se négocie maintenant entre 800 et 1500 euros selon l'état. 

Sa cote d'amour comme celle de sa réputation ne sont pas prêtes de s'effondrer !


Rally Touring ... paradoxal, mais tellement vrai !


Les plus ardents d'entre nous monteront des réhausses et mousses de guidons, les autres un support GPS !



Un seul disque, parfois un poil juste, mais le frein moteur est impec'. Pas besoin d'user (trop) les plaquettes ! Les soufflets de fourches font leur petit effet, en plus d'être utiles. Le carénage est très inspiré de celui du 750 NXR mené par Cyril Neveu à la victoire du Paris-Dakar 1986... les clignotants en plus !



Une belle route à trail ! (quelque part dans l'Ain, entre Lyon et Villars les Dombes)



Dans le rétro d'une Transalp ... on voit des dunes et du fech fech ! non?!


samedi 14 décembre 2013

Endurance

1000 Suzuki/Segale

Archives maison, CML 12

Saturno

1989 :Gilera Saturno 500 Bialbero Anniversary .... j'adore !


Archives maison, CML 12

Z 1000 2014

C'est en grande pompe que la concession Kawa Lyon levait le voile hier soir sur le nouveau né de la gamme Kawasaki: le Z1000, dans sa version 2014.

Les amateurs Lyonnais sont venus nombreux pour l'ausculter sous toutes les coutures, et se faire un avis de la bête sur pieds.

Entrée en scène !

Ce roadster crapuleux défraie la chronique depuis quelques semaines en raison d'un look controversé. 
Comme d'habitude ça phosphore du côté d'Akashi, au Japon. 
En effet, au moment de faire évoluer le Z1000, les ingénieurs Nippons ont appliqué à la lettre la philosophie qui anime l'enseigne depuis la sortie du Z800 l'an passé: le "sugomi".
La traduction littérale (difficile !) indique l'attitude du guerrier avant l'attaque, cet instant précédent celui ou tout bascule, ou l'on fait le plein d'adrénaline ... bref, ramené à la moto, cela donne un cocktail détonnant, mêlant design agressif et technologie sans compromis. 
De fait, le fameux tête de fourche si polémique sur les photos de presse devient un des attributs essentiels de la bête, cependant qu'aucune assistance électronique ne vient juguler la mécanique. 
Pas de mapping programmable ou de mode castrateur géré par on ne sait quel logiciel élaboré par des pleutres. 
Du doigté, de la science de pilotage, de la gniaque, une Kawa quoi !

Aucun doute: même à l'arrêt le sang vert Kawasaki coule dans les durites de ce roadster. Il se dégage de l'ensemble une irrésistible attraction, celle de l'arsouille, de la balade musclée, de la frime et même de la piste !
Les curieux venus ce soir ne s'y trompent pas, et chacun y va de son commentaire à chaud. Il en résulte une impression générale plus que positive, beaucoup se voient déjà à son guidon !


Les phares LED sont au top (reste à vérifier ça en action ;-) ) et s'intègrent parfaitement à la ligne de la moto...


Taillé à la serpe, le nouveau Z1000 nous offre un profil impec '

L'ancienne version prend un petit coup de vieux malgré, elle aussi, un design qui avait fait parler de lui... on aime, ou pas !  
La nouvelle mouture offre une autre dimension du style "manga" et s'accompagne d'une évolution progressive -mais attendue- de l'ensemble de la machine.
Outre les feux à LEDs très actuels, on notera la présence d'étrier de freins monobloc qui, bien que siglés kawa, proviennent de chez Tokico.
De même, l'admission à été modifiée pour offrir un remplissage plus précis du bloc accompagné d'une sonorité plus flatteuse, joliment fluttée par une paire de silencieux à la finition brossée du meilleur effet.
Détail pratique que les habitués du modèle précédent auront noté, le réservoir contient désormais 17 litres de carburant, contre 15 autrefois...  ouf !
La position de conduite à été revue, avec un réservoir un peu plus fin, plus facile à serrer avec les jambes (évidemment hein ! ) et un guidon qui permet au buste une position moins en contrainte, avec les poignées qui tombent naturellement sous les mains.
Enfin, la petite touche racing, les repose-pieds pilote prélevés sur la ZX10-R offriront une sensation précise des appuis. 
Car il faudra sûrement se bouger un peu pour balancer les 220 kg annoncés (poids constructeur tous pleins faits) dans les petits coins à bon rythme ... Bien sûr, je t'en parle dès que possible  ;-) . 

Comme d'habitude, je t'ai rapporté quelques clichés de cette présentation afin que tu puisse toi aussi te faire idée.

Le poste de pilotage. Le bloc compteur a été revu, lui aussi.



Il y a foule chez Kawa Lyon ! disco mobile et machine à fumée ... on ne plaisante pas !;-)
 



 
Le tableau de bord, avec un compte tours sympa: jusqu'à 3000 trs, il est situé à gauche de l'écran (1,2,3 tu vois ?) puis au delà, c'est la barre horizontale au dessus de l'écran qui prend le relais. A part cela, il intègre toutes les infos nécessaires.








En noir, c'est pas mal non plus !

Détail du train arrière. Toujours les excentriques pour la tension de chaine: rien de mieux ! Les silencieux sont superbes. Et c'est un compliment !

 
Etriers radiaux monoblocs, disques de 310mm, ABS en option. De quoi voir venir !




Une belle assise ...

 
... sur la Zelle marquée d'un Z, qui veut dire heu ... Z1000 ?



Première étape qui mène à la prise de décision...



Prêt pour la balade sportive ? voilà la Z1000 SX, carénage et sacoches en option. Elle est dotée de l'antipatinage KTRC.


Vu sous cet angle, c'est pas mal non plus !











Gâz !


Petite photo dédicacée à mon pote Bull, qui s'est fait dérober son Z1000 version 2011 par d'odieuses crapules la semaine dernière ...
Profites en pour noter la différence de face avant. 
Voilà donc le Bull au guidon, quelque part dans les Alpes l'été 2012... Ah ! c'était bien !




Merci au staff Kawa Lyon !
Tu peux passer commande là > 60 Chemin de la Bruyère, 69570 Dardilly - 04 78 66 47 47
Et jeter un oeil    LA