lundi 26 novembre 2012

THE PUZZLE RACER !

Je t'avais promis de rapides nouvelles... j'ai senti ton impatience !
J'avais pris une rondelle en photo, n'en déplaise aux amateurs pornodépendants  de la nuit Toilée, celle-ci est prothétique et en aluminium qui plus est.
Elle se marie avec perfection à l'axe de bras oscillant de ce que désormais j'appelle mon "puzzle racer" et vient remplacer avantageusement le truc machin en plastique bof d'origine.

Là ! au bout de la flèche !

Cela progresse avec bonheur. Pour le moment tout s'emboite tranquillement...
L'amorto est revenu à sa place, les biellettes aussi.
Connaissant ta maniaquerie, je précise qu'il s'agit d'un montage à blanc.

Le bras monté

Les bracelets ne vont plus tarder, les pièces arrivent au compte-gouttes mais s’amoncellent... 

Ma réflexion s'oriente désormais vers la boucle arrière. Faut-il modifier un élément d'origine ? ou alors en fabriquer une ? Quelle silhouette aura la moto finie ? dois-je partir d'un poly à adapter ? ou encore concevoir un dosseret maison ? 

Si tu as des idées, je suis preneur.

Du jus de cervelle en perspective !

ça pousse, quoi !

samedi 24 novembre 2012


Projection de matière grise... et bleue ! 3

Voilà.
La première étape de mon projet baptisé "puzzle racer" prend fin, puisque je viens de récupérer un organe vital, l'entretoise qui va me permettre de centrer le bras oscillant et ainsi d'aligner le pignon de sortie de boite avec la couronne...
Héhé... tu auras très bientôt des nouvelles du montage !  ;-)





mercredi 21 novembre 2012

Comment ça, "macho" ?!     ;-)


Distrayons nous ! ... un peu de lecture...

Tiens ! te voilà !
Oui, je gamberge, fouille et farfouille dans mes archives informatiques qui commencent à être conséquentes.
Il en sort une constante: j'aime remplir des pages, régulièrement et sans but précis si ce n'est toujours un peu le même sujet. 
Rébarbatif ? peut-être, et même certainement d'un point de vue familial !




Bon, mais c'est quoi ? et bien devine !... la moto en général et sous toutes ses formes. Parait qu'on pourrai faire une émission de télé sur le sujet tellement je suis pénible.
Baste ! si tu es là (tu es là ?! ) c'est que, quelque part, nous partageons la même chose...
J'étais donc dans mes réflexions lorsque je suis tombé sur un texte que j'ai écrit en mai 2007 et que j'avais "testé" sur un forum internet auquel j'étais abonné.
Certains s'en souviennent peut-être, et c'est à ce seul forum que tu dois de pouvoir le lire aujourd'hui car vu que ça traine probablement dans un coin de la Toile... autant l'assumer !

Alors là je te préviens, ce truc était "sorti tout seul". Je m'explique : de temps en temps, j'ai une idée en tête et il faut impérativement que je la couche sur le papier. 
Laisse tomber, il n'y a rien à faire. C'est comme ça. 
Évidemment, et même invariablement, ce genre de production est vouée à la destruction, un peu comme un soulagement. J'ai pas de prétentions, c'est souvent décousu, pas clair. 
Parfois, comme c'est le cas ici, c'est "propre" et à peu près lisible quoiqu'un peu chargé.

Je te livre ça. Je n'ai pas besoin de ton avis, prend ça comme ça, ou pas ! toi qui aime les images, tu vas trouver ça long. Ce n'est pas pour un blog ! mais je fais ce que je veux, c'est le mien.
Toi qui aime lire, tu vas trouver ça culcul. Tant pis ! 

Mais en cherchant bien, tu y trouveras la "petite touche racing" de derrière les fagots et peut-être un poils de nostalgie.

Enfin, si tu aimes, tant mieux.  Tout le plaisir est pour moi.



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Jeudi, 11h00.

Il fait beau, c’est mon jour de repos !

 Je voudrai partager ces quelques instant avec vous car lorsque je me retrouve avec la perspective des quelques kilomètres à parcourir dont je vais parler ici, je suis toujours empli d’une joie toute simple que chacun d’entre nous connaît bien, tailler la route, une route, celle que l’on connaît par cœur, celle où chaque parcelle de bitume vous parle, la moindre bosse, le moindre trou…cette route pour moi est celle qui me mène avec bonheur du côté de Vienne dans l’Isère, au départ de Lyon, pour ceux qui connaissent. Pour ceux qui ne connaissent pas, il s’agit d’une portion de la ô combien célèbre N7.



J’ouvre la porte du garage. Elle est là, tapie dans l’ombre. D’ici je ne distingue que le contour du saut de vent et le faible éclat que renvoie le chrome encadrant le radiateur. J’ai toujours en tête cette image amusante du jockey qui entre dans l’écurie, le cheval piaffant l’air de dire « on y va ? »
Tout doux…je place la bête sur la béquille d’atelier, contrôle la tension et le graissage de la chaîne, puis la pression hors charge de ma roue arrière, il doit y avoir une micro fuite mais rien d’inquiétant : il manque 200g  environ. Retour au sol pour l’ensemble et contrôle du niveau d’huile, bah ! , un bouchon à rajouter histoire d’être au top et ça ira.
Ce matin petite nouveauté : je règle au quart de poil la fourche avec une pensée pour la balade à venir ce dimanche…cette fois il sera plus dur de me prendre en défaut plein angle ! Plus difficile pour mon cher ami Bull de me faire un exter’ dont il a le secret avec sa foutue fourche en caoutchouc !
Ces quelques clics font en effet toute la différence. Mon destrier est un ZRX 1100R de 1999, qui fêtera bientôt ses 65000km, une « mamie » comme on me le fait bien souvent remarquer, mais comme toute mamie qui se respecte elle dégage une expérience du roulage bien particulière…vous savez, ce qui fait que votre grand-mère concocte votre plat préféré en lui confèrent un goût inimitable.
Le sourire figé, ces pensées s’estompent avec le bruit environnant de la ville au moment où j’enfile mon casque.  Les gants…le gauche, je commence toujours par le gauche !!! Pfff.

Contact ! Le quatre cylindres issu de la Kawasaki Heavy Industry s’ébroue au premier tour de démarreur. Je ne suis pas un adepte du chauffage de moteur sur béquille, ça sert à rien. Il vaut mieux enclencher la première et partir tout doucement, comme ça la boîte chauffe elle aussi.
200 mètres et arrêt à la station de gonflage. J’ai décidé de regonfler un peu mon pneu arrière, avec mon poids il doit manquer quand même ! D’autant qu’avec ses deux cent quarante kilos mamie n’en sera que plus maniable.

Je prends enfin la route. Et c’est là que tout commence véritablement. Automatiquement le road book se cale en plein écran dans mon esprit. Je ne fais pas l’apologie du road runner, juste la mise au point sur mon état d’esprit à ce moment là.
Car il ne s’agit pas pour moi à cet instant de chasser le chrono mais de ressentir un ensemble, une mécanique bien huilée, ce petit truc anticonformiste que seule la moto peut procurer : le plaisir de n’avoir rien d’autre à penser que le pilotage, et le plaisir que cela procure…je suis sûr que vous voyez ce que je veux dire !




Le Micron libéré par mes soins se fait la voix alors que j’entre sur le « boulevard de ceinture », le périphérique Lyonnais. Cette étape de liaison  me sert à faire le vide, à rassembler ma concentration et mon physique, de faire corps avec la moto. J’aime cette sensation.
Il fait beau et frais, la matinée touche à sa fin escortée par le flux des caisseux qui roulent le regard vide, pressés par quelques activités aux antipodes de ma décontraction.
Le moteur chauffe peu à peu, la boîte se fait plus douce et vient l’instant où j’autorise ma main droite à laisser s’échapper l’aiguille du compte tours. La pression du vent se fait plus forte, le paysage défile et les bagnoles disparaissent une à une dans mon rétroviseur.

Je sors du périph’ à Saint Fons puis traverse le bourg en direction de Saint Symphorien d’Ozon. Je roule désormais sur la mythique N7. Je vous fais grâce de la traversée des quelques villages qui ne sont qu’une succession de feux rouges où la prudence est de rigueur, je souligne au passage que je respecte en général les limitations de vitesse en agglomération, rapport à un vieux souvenir de jeune conducteur…un jeune garçon qui traversait sans regarder est heureusement encore là pour s’en rappeler !!

« Ma Mie » frétille du double berceau alors que nous sortons du dernier bourg avant la campagne. Elle sait que c’est à cet instant précis que je vais lui permettre de  s’exprimer pleinement, je vais lui offrir de fonctionner aux régimes qui lui sont naturels et pour lesquels elle a été conçue…
On entame par une montée toute en courbes rapides qui débouche sur le plateau, sud/sud-est où l’on prend généralement  un léger vent de travers. L’enfilade de virage me saute au visage alors que le puissante montée dans les tours me fais serrer le réservoir entre les cuisses, 7000 tours, je claque la quatre, le moteur rugît et sort de la plage de couple pour délivrer la puissance brute : premier coup de pied au cul alors que je déboule sur le plateau ou le ruban de goudron file tout droit. J’avais raison, un léger vent de travers me fait contre braquer pour rester en ligne. Petite pointe pour finir ce que je viens de commencer, un peu comme lorsque qu’on s’essuie discrètement la commissure des lèvre après un hors d’œuvre.
170kmh compteur, ça suffit pour l’instant ! En plus le paysage dans ce soleil d’automne incite à calmer le jeu pour le détailler. Je roule sur les hauteurs ce qui me permet de distinguer le Rhône en contrebas qui file sur ma droite dans le profond sillon de la vallée, le regard suivant le déroulement des Monts du Lyonnais jusqu’au pied du Mont Pilat. Sur la gauche le moutonnent les verdoyantes collines du Dauphiné, prémices des Alpes encore lointaines.

Que de poésie non ? Arrive le plongeon dans la petite vallée de l’Ozon, dont la caractéristique principale est d’être asphalté d’un revêtement qui offre un grip démoniaque par temps sec ! Et justement aujourd’hui c’est idéal…de larges virages offrent un trajectoire précise que j’avale à un rythme inavouable, les pneus travaillent parfaitement et s’accordent à merveille à mes réglages de suspension : un régal ! Les esses disparaissent dans mon dos et je découvre du sommet de la côte suivante la longue ligne droite de Simandres commandée par un gauche en dévers qui passe « à fond ». Pas de jumelles ni de képi en vue, je décide de faire parler la poudre.
Je double une voiture, maintient le moulin à la limite de la débauche de cavalerie le temps d’assurer un dernier coup d’œil pour vérifier l’absence d’obstacle ( !) et feu ! Je soude.
Rupteur trois, rupteur quatre, la cinquième claque (deuxième coup de pied au cul vers 9000trs) et le compte-tours se stabilise en entrée de zone rouge pendant quelques secondes.


Le temps d’accrocher les 250 kmh compteur et je coupe, la ligne droite n’est déjà plus qu’un souvenir ! Les douze pistons viennent mordre les galettes de 320 qui encadrent la roue avant. Dans le même instant il s’agit de négocier un pif paf assez serré qui mène à un grand rond point perdu en pleine cambrousse…les pare carters émettent une plainte alors que je balance ma Mie d’un angle vers l’autre à grand coups de guidon. (Ma fourche décomprime trop violemment tiens ! faudra que je peaufine mon réglage, il semble dangereux bien qu’amusant de délester en changeant d’angle !) Un coup de gaz pour rentrer la deux mais mal dosé la roue arrière bloque, le pneu crie mais tien bon. Je m’extrais du rond point sur la puissance, jetant la roue avant vers le ciel et repose sur le couple en passant la trois avec la grâce d’un jumbo jet !

Reste le « sot l’y laisse » du parcours, la montée des Pins. Elle ne paye pas de mine, plutôt engageante. C’est un grand droit d’un bon kilomètre, idéalement parabolique –pléonasme- dans une montée prononcée qui, si l’on se le permet, donne l’occasion de poser le genou avec une relative décontraction. Alors bon,  décontraction c’est mon deuxième prénom mais je n’arrive pas à poser le genou !! Cela dit ça ne m’empêche pas de dormir. Alors la montée des Pins pour moi c’est sur le couple et les appuis, en essayant de dessiner la plus jolie courbe possible. 
Et ma foi, c’est encore là que je prends le plus de plaisir ! Les genoux viendront un de ces jours !


 Retour à des valeurs plus sereines, sinon légales. Mamie aime bien se dégourdir les bielles et je tâche de lui fournir autant d’occasions que possible. Hélas ! C’est de plus en plus difficile et somme toutes de moins en moins raisonnable. Mais n’y a-t-il pas des raisons que la Raison ignore ? Mais c’est un autre débat.

De mon côté, je suis arrivé à bon port. Ma chère zrx verte n’a pas démérité et repose maintenant sur sa béquille. Les cliquetis sonores que le moteur émet en refroidissant en disent long sur les sollicitations qu’il a subies. J’enlève mon casque, le plein écran de mon road book mental s’efface alors que les bruits du lieu ou je me trouve maintenant me gagnent : « bonjour ! » lance quelqu’un derrière moi. C’est…ma grand-mère, la vraie, chez qui je viens parfois manger lors de mes jours de repos, celle qui concocte mon plat préféré en lui conférant un goût inimitable…vous voyez ? ;-)  


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Bien entendu, toute ressemblance avec des faits ou des personnages ayant existé est purement fortuite...  
Tout comme les performances de la machine, tout n'est que pure invention !     ;-)
Ne faites pas ça à la maison !
C'est bon là ?!
Ok !

vendredi 16 novembre 2012


Enduro ! où comment s'y croire ...

Brume.

Ce matin, j'ai pointé mamy ZRX dans la direction des Pierres Dorées, aux confins du Beaujolais et de la Calade.

Après avoir effacé d'un coup de poignet les virolos qui commandent l'entrée de la vallée d'Azergues, mamy et moi avons échoués chez Nono, le stunter que l'on ne présente plus.

Bien sûr, nous avions une idée derrière la tête.

Le Nono a l’œil pétillant. Par contre, derrière la tête c'est flou !!!

Charitablement, vois-tu, et comme Isa (Madame Nono) est occupée pour un laps de temps naturellement défini autours de 9 mois, je me suis proposé pour faire tourner -et donc entretenir n'est-ce pas !- sa moto tout terrain. 
Bien entendu, il fut convenu que l'on ne me laisserai pas y aller tout seul...

! * # : - / % µ ¤ " §   !!!

Ainsi fut dit, ainsi fut fait ! comme on le dit dans les contes pour enfants ... introduction que n' aurait pu renier le Petit Poucet, tant et si bien que si ce dernier avait eu le choix entre un Nono et un GPS, il aurait choisi... le GPS !
Parce que bon, il faut reconnaitre que pour arriver à se paumer dans une campagne ou la densité de population avoisine 20 hab/Km2, il faut se forcer un peu. Je peux aujourd'hui témoigner: c'est possible ! avec, cela dit, l'aide notoire d'un brouillard qui a pris son temps pour se dissiper.
A partir de cet instant, le bonheur !
Une balade de remise en jambes pour l'un, un "mise en jambes" pour l'autre (devine ! ;-) )  beaucoup de roulant, peu de technique, pas mal de glisse, une franche rigolade (sauf quand on a été accueilli par un gros bouledogue qui gardait l'entrée d'un chemin... il devait bien m'arriver à mi-cuisse et je jurerai l'avoir vu sourire...quand j'ai calé à un mètre de sa truffe !) 
 Le tout saupoudré d'une lichette de boue, juste ce qu'il faut, et tu auras un aperçu de cette matinée.
Environ 50 bornes couvertes, pas de chutes à déplorer, malgré une ou deux bonnes amorces !

HM CRF 230 "easy", rigolo comme tout, ce petit mono, à défaut d'être démonstratif, est très vaillant, coupleux et sympathique.


Là j'arrête de jurer, pour la photo. Fichu kick ! vive le starter à chaud... et les versions suivantes (avec démarreur!) de cette néanmoins excellente Yamaha 250 WRF...


Quelque part dans les Pierres Dorées...


Tiens ! chasse le naturel...  tourne le dos deux secondes... et vlà l'travail !


Brôô---âââpp !....Hop !

Easy on t'a dit, la CRF !


Oui oui, j'arrive !

Pout-pout-pouuut.....Hop !


Bon, mais c'était une belle bosse !

Sans les mains !

Merci l'asticot !    ;-)

mercredi 7 novembre 2012

Salon du side car 2012 ! bis et ter ...

Je te livre là encore quelques clichés, avec des attelages sportifs, mais pas que !

l'attelage vainqueur du dark dog tour 2012> Yam R1 / Damois - Guichard



le même... superbe ! non ?



voilà l'image que tu as quand il te double !

DJ / GSXR 1000







c'est un CBR 900 en réalité...

Détail, biellettes et jus de cervelle... c'est bô !!


Choda / Suzuki TL 1000 S, vainqueur d'étape sur le moto tour 2012




Sportif hein ? le gros bi doit être fort en sensations...


Le basset SGR champion de France F2 2012

Sam Gache, pensif, à côté de son monstre mécanique

Cette drôle de pédale à coulisse n'est autre que le sélecteur !


Rhââââ !


Triumph Bonneville T100 / A.Pourchier "Borsalino"



L'option "poupette" ne fait pas partie du catalogue. Il faudra fournir la tienne !!



Triumph Speed Triple 1050 / A.Pourchier " jok' "



une belle fourche à balancier


Triumph Rocket III / Héchard... Muscle pullman !!

Cet aperçu n'est pas exhaustif, mais j'espère avoir pu éclairer ta lanterne !
....... ça donne envie n'est-ce pas ?!     ;-)


mardi 6 novembre 2012

Salon du side car 2012 !

Comme en 2010, l'amicale side cariste de France (ASF) organisait ce weekend le salon National du side car à Sainte Foy l'Argentière.
Comme en 2010, je m'y suis rendu le dimanche. Tu pouvais t'y rendre le samedi aussi.
Comme en 2010, le dimanche il pleuvait à seaux. Ou comme vache qui pisse. Quoique là, la pauvre vache avait dû venir avec son troupeau.

Évidemment, quand il s'agit de faire le malin je suis obligé de faire bonne figure. J'ai donc choisi de me rendre sur place avec mon fidèle attelage doté pour l'occasion d'un fort efficace collecteur d'échappement.
Plus de bruits intempestifs ! par contre ça ne vaut rien contre la pluie battante.


Bravant les éléments, j'ai rejoint là bas l'ineffable Nono qui avait - pour une journée- reposé la roue avant.  Venu en famille, le side cariste même futur, se déplace avec sa smala. Nono ne fait pas exception, à ceci près qu'il nie encore son attirance flagrante pour la chose à trois roues (pas le MP3 malheureux ! soit à  ce qu'on dit !) Le coming-out viendra de Madame... probablement !
Donc, pressé par sa chère et tendre et l'inéluctable agrandissement  de sa famille (disons, dans quelques mois ;-) ) le stunteur se devait de jeter un œil neuf sur la troisième roue. 

Il ne fut pas déçu !

J'avais déjà abordé le sujet pour toi il y a quelques temps, je reviens dessus avec plaisir !
La tribu des side caristes est soudée, plutôt grégaire mais néanmoins douée d'une ouverture d'esprit et de coeur que bon nombre de clubs et assos moto peuvent lui envier. 
En effet, plus que l'appartenance à un club, c'est l'anticonformisme lié à l'utilisation d'un side qui produit le ciment de la communauté.

On aime, ou pas.  Mais ça ne laisse personne indifférent.


Quel beau temps de saison !
A Sainte Foy, ce weekend, le mauvais temps n'a pas freiné les ardeurs des amateurs du genre. Les exposants étaient au rendez vous, avec un stand pour chaque constructeurs de side cars que peut compter l'Hexagone, mais aussi des pros de la mécanique et de l'assemblage.
C'est à dire pas beaucoup !  Héchard, Choda, Dedôme, Armor Side, SGR, Alain Pourchier, DJ Constructions, Classic Bike Esprit (Ural), Francky, MS-R ...

N'oublie pas HMS, Handicap Motard Solidarité, qui permet à des personnes handicapées de retrouver ou de découvrir les joies du pilotage, avec tout ce que cela peut comporter de thérapeutique... 

Étaient aussi présents quelques beaux spécimens de rallye, dont le side vainqueur du dark dog tour 2012, et le basset SGR champion de france F2 2012 aux mains d'Estelle Leblond et Thomas Quintré.

Vue d'ensemble... on est loin de la porte de Versailles !

Bon, mais qu'est-ce qu'un side car ?
Pour rappel (puisque tu as tout lu mon gueublo depuis le bédut)  "side" en Grand Breton veut dire "côté". 
Et "car" ,dans la même langue, veut dire "voiture". 
Nous avons donc un terme qui finalement signifie "voiture de côté" in French.
Oui, mais à côté de quoi, la voiture ? et bien à côté d'une moto bien sûr !
Techniquement "antimécanique"  (deux roues alignées et une troisième sur le côté, presque à la hauteur des reposes pieds de la moto) le fonctionnement d'un attelage procure, au pire un effroi total, au mieux une profonde addiction doublée d'un plaisir inexplicable... 

Sans parler des aspects pratiques, combinant les avantages de la moto et de la voiture... :-) 

Au final, cela donne des engins forts attirants, dotés de solutions techniques originales et performantes, toujours agréables à l'oeil (fourches, amortos...) 
L'esthétique peut quant à elle être parfois un poil piquante... chacun ses goûts !
Pour ma part, j'ai un gros faible pour les attelages sportifs... sans pour autant renier les paniers plus confortables.

Ah ! et j'ai rencontré la personne qui a fabriqué mon side car !  épatant non ? alors que j'ignorais presque tout de son histoire, j'ai croisé un ex-proprio de mon attelage - un Breton!- qui m'a indiqué le nom du concepteur... Ce dernier était sur le salon en tant qu'exposant. Je suis donc allé le trouver. Il n'est autre que Sam Gache, champion de France des rallyes 2005 !
Mon attelage lui a servit de "laboratoire" alors qu'il était jeune soudeur et commençait sa carrière de pilote de rallye. Aujourd'hui son entreprise "Sam Gache Racing" -SGR- est championne de France F2 (cf ci-dessus)
Alors, chapeau et merci ! 22 ans plus tard l'engin est toujours là, superbement équilibré et fiable... la classe !

Sans plus attendre, voilà un florilège des photos de ce dimanche 


Indétrônable Ural !


Tout confort, non ? (Dedôme)


Le même Dedôme, attelé à un K1300R, confort et... patate !!




Le DJ/BKing de l'association Handicap Motard Solidarité


Choda / Moto Guzzi Stelvio

Armor Side / Z750... vraiment sympa !

Armor Side / 1400 GTR Kawasaki... pullman !


La même, côté moto ... slurp !

MS-R / 1400 ZZR, chaud devant !

A suivre...