jeudi 30 mars 2017

Un dimanche à la campagne !


Quelque part sur une départementale de Saône-et-Loire... faut pas chercher les gars du coin !


C'est l'histoire d'une bande de potes qui décide de passer son dimanche à la campagne.
Bon. Mais la verdure c'est quand même pas trop leur truc tu vois ?
En réfléchissant bien, ils trouvent une occupation qui semble convenir à tous : faire des ronds à moto sur un circuit. Quoi de mieux ? 
Mais ça s'organise.
D'abord, surveiller la météo. Deux bonnes semaines à l'avance, les yeux rivés sur les applis portables et les sites internet dédiés. Puis fourbir le matos. Préparer les motos. 
Choisir les gommes, affiner les réglages. Démonter l'accastillage routier (pour certains) scotcher tout ce qui peut l'être, apposer les stickers "kivonbien".
Ah ! quel plaisir !
"Aïe ! ça fait bien 6 mois que j'ai pas mis mon cuir ! Est-ce que je vais arriver à le fermer ? " (Sourde interrogation non formulée mais ô combien ruminée ... héhé... par toute l'équipe)
De justesse chacun parvient à se boudiner dans une peau de bête. Ouf !  
Les sliders sont scratchés, en plastique ou en bois, prêts à glisser. 
Les conseils fusent, les piques aussi et le temps vire au beau.
Tout le monde est inscrit ! La journée de roulage se précise... des débutants aux confirmés, les joyeux drilles seront hébergés pour la journée par le Central Team sur le technique petit tracé de Vaison Piste, situé au cœur de la Saône-et-Loire.
Hop ! Camions et remorques chargés, tous pleins faits, l'ensemble assorti d'un garde-manger régimentaire  et exhaustif, la troupe a pris le chemin des vertes prairies du bassin Creusotin. 
Et moi me demanderas-tu ?  C'est bien simple: je ne pouvais pas décemment laisser partir le groupe sans penser à les rejoindre par les chemins de traverse. Ceux que j'affectionne tant.
Un outil idéal pour ce faire: Ginette, le side-car familial. Serrages, pressions, niveaux et roule ma poule ! Le singe prévu s'est débiné au dernier moment (va savoir!) et c'est donc seul que j'ai pris la route sur mon trois roues avec le nikon dans le coffre et ma bonne humeur en bandoulière. 
J'ai enquillé pendant 170km sur les routes tracées en blanc de mon GPS en papier. Le pied ! j'adore définitivement l'équilibre précaire de l'attelage à l'attaque dans les virolos des routes touristiques. 
Jusqu'à Mâcon ce n'est pas très drôle: c'est tout droit. Mais après ! La D17 en direction de Cluny via la Roche Vineuse puis la D980 en direction de Monceau-les-Mines offrent de grands moments de pilotage. Tu me diras qu'au guidon de Ginette chaque instant en est un, et tu n'auras pas tort ! Sans lest dans le panier, l'attelage n'est que plus vif. Les changements d'appuis, de cap, sont vraiment épatants. Faut voir les visages effarés des conducteurs d'autos croisés, voire doublés... Arf !! Ce truc met la banane, et fait les bras !
C'est dans un train d'enfer un rythme soutenu mais raisonnable que j'ai rejoint la fine équipe.
La matinée était bien avancée (musarder peut prendre du temps ;-) ) quand j'ai pris mes quartiers en bords de piste.
Voire débouler ces fiers pilotes du dimanche est toujours impressionnant. Pourquoi n'en suis-je pas ? Je te vois venir. Et bien tout simplement parce-que d'une part je n'ai pas le véhicule idoine et, d'autre part, je me demande bien comment je pourrais déclencher mon appareil photo si j'y suis, sur la piste. Bref. Dilemme insondable et récurrent. 
Mais revenons à nos moutons voire, nos vaches (il n'y a point d'ovins dans cette contrée toutes entières dédiée aux Charolaises) 
Christophe, Thomas, Bernard "le coach", Vincent, Norbert, Yvon et Stéphane lustraient leurs sliders sur l'asphalte pendant que Pascaline et moi prenions le soleil. 
Le moins que l'on puisse dire c'est que ce dimanche se sera déroulé sous les meilleurs auspices. Seul les chronos sont tombés, et régulièrement encore !
De mon côté j'ai pu mitrailler les copains sous tous les angles avec l'idée de te faire partager ce bon moment.
Une pause repas pantagruélique a permis à tous de se refaire une santé. Faire des ronds ou emprunter les petites routes, ça creuse !
A 14h, reprise des hostilités. On ne peut pas dire que la digestion soit propice au pilotage mais elle semble faciliter le transfert de masse...
L'après midi s'est déroulé comme dans un rêve, bercé par les rayons d'un soleil printanier des plus agréables. 
J'ai fini par quitter les amis pour retourner faire du tourisme sur les petites routes de la Saône-et-Loire. Hop ! 170km dans l'autre sens, histoire de valider le bon fonctionnement de Ginette (faudra prévoir de lui "faire les carbus"... tu notes?) 
Je me suis régulièrement arrêté pour prendre le paysage en photos. Je te conseille vivement d'aller faire un viron dans le département 71. Vraiment superbe. Tous les tons de vert y sont déclinés, mouchetés du blanc des vaches qui paissent, nonchalamment mais consciencieusement.  
J'ai fini par entr'apercevoir les prémices du Lyonnais peu avant 20h. La Capitale des Gaules m'attendait de pied ferme (et pas seulement elle !) pour un repos bien mérité et le tri des clichés.
Contact coupé, Ginette rangée, le point sur la journée ?
Au top ! Mais... pourquoi n'y étais-tu pas ? Il faut tout te dire ...
Heureusement j'ai gardé quelques souvenirs, rien que pour toi.
Enjoy !


En Saône-et-Loire, le mode d'emploi est indiqué sur l'emballage ... :-)



 
Christophe sur Benelli 1130 TNT, Norbert le talonne sur sa Honda CB500 suivi de près par Bernard et son Honda CBR 929




Quelques amateurs de sensations fortes pouvaient tester le duo sur une Yamaha R1 locale




Yvon et son Suzuki SV650




Stéphane, Suzuki 750 GSR




Norbert sur son Honda CB500



Bernard "le coach" sur son Honda CBR 929



 
Christophe, Benelli 1130 TNT




Thomas, Kawasaki 650 ER-6




Vincent, Suzuki SV650




Norbert, Honda 500CB... Gaz !




Stéphane dans ses œuvres au guidon du sept et demi GSR





Christophe, train de sénateur au guidon de sa Benelli





Bernard à l'attaque ! Honda CBR 929






Chacun affiche ses sponsors





En chaque pilote sommeille un cuisinier. Chez certains plus que d'autres ! ;-) (je sais, c'est fumeux)





Avoir "des sliders en bois" n'est pas une expression péjorative. C'est vrai.




Avoir des sliders en plastique non plus. C'est sûr.




La Kawa de Thomas





Une Triumph 675 Street-Triple passait par là...





Commentaires concentrés sur le fait de fumer tout ce qui roule au dernier repère de freinage (ou pas)





Le mouchard de Vincent !





Une BMW HP4 passait par là ... (Stéphanie Alliot, qui roule en rallye routier)





Benelli 1130 TNT





Honda CBR 929




D980, en direction de Cluny (retour)




Pendant ce temps là, au soleil ... une couleuvre fait la sieste (quelque-part sur une route paumée prise au hasard!)





Pas très loin de Solutré





Berzé-le-Châtel





Berzé-le-Châtel

samedi 25 mars 2017

Yoko's

Le Puzzle Racer du Galipomètre : Suzuki SV 650 2002



Archives maison ! ;-)

mardi 21 mars 2017

ScramblerZ :-)

Triumph Thruxton "ScramblerZ" La bête de Monsieur Z, Apro Racer.


Archives maison, ScramblerZ

dimanche 19 mars 2017

Contact : Moto Guzzi Le Mans 1 - 1978

Moto Guzzi 850 "Le Mans" 1 - 1978


1978. 
Boney M cartonne, Dire Straits sort son premier album assorti de son "sultans of swing", Queen surfe les charts avec "We are the champions" et les plus hardis emballent sur "baker street" de Gerry Rafferty. 
Ça ne nous rajeunit pas ! J'aurais pu te parler de la naissance du Pouic, grand amateur de tétines et autres DTMX ... Mais cela ne t'aurais rien dit (private joke ;-) )

Côté bécane en revanche, c'est la course à l'armement en provenance du Japon.
La Honda 750 "quatre pattes" écume le monde depuis 10 ans déjà. La Kawasaki 900 Z1 défraie la chronique depuis 1973 et la 1000Z la talonne avec succès. Les Suzuki GS ne sont pas en reste et que dire des Yamaha XS et SR ?
Le monde moto fourmille, a absorbé le choc pétrolier de 73 (la chasse au gaspi ? ;-) ) ne soupçonne pas encore celui de 79.

La course moto draine les foules. Si les italiens et les allemands tiennent la dragée haute aux japonais dans les petites cylindrées (50 et 125 cm3) avec Morbidelli et Kreidler,  la nouveauté vient avec le soleil levant, du pays du même nom !
Il faut bien chercher pour trouver dans les plus grosses cylindrées des marques aux consonances européennes. Quelques rares Ossa, Laverda et Ducati apparaissent au gré des palmarès français encore aujourd'hui disponibles. 

Pourtant, c'est bien en rapport avec ce type de palmarès que Moto Guzzi propose un modèle plus sportif dès 1973, la V7 Sport, dont le cahier des charges est on ne peut plus simple : "200kg, 200kmh et 5 vitesses
Avec plus de 3000 victoires en course en 30 ans, 11 fois victorieuse au TT, 8 titres de champion du monde des pilotes et six fois celui des constructeurs, Moto Guzzi, sous l'impulsion de son nouveau patron Alessandro De Tomaso, met l'accent sur un autre projet dès 1972 : "Le Mans".

Deux ingénieurs renommés, Giulio Cesare Carcano d'abord, puis Lino Tonti ensuite en sont les parents. Le premier est le mécanicien historique et incontournable de la marque (il y a débuté en 1936 !) le créateur du V2 devenu emblématique et de la 500 V8. Le second a succédé au premier. Il est l'artisan du succès de la V7 Sport qui a trusté les podium au début des années 70 (mais pas seulement ! il faudrait plusieurs articles pour faire le tour de l'énorme biographie de Lino Tonti) Sache toutefois que s'il est à l'origine du cadre enserrant le twin de la V7S, loué par de nombreux pilotes pour sa rigidité, Tonti est surtout un motoriste de génie.[lien pour en savoir plus]

Mais tu l'as compris, si je te parle de tout ça c'est bien pour te situer dans l'action. Ou plutôt dans le contexte. Car, vois-tu, bien que très occupé ces derniers temps, je laisse malgré tout mes yeux trainer, mes oreilles en veille et mes shakras bien ouverts.
Du coup, cette merveille de l'industrie italienne de la fin des années 70 m'est littéralement tombée dessus (avec la complicité de Speck Motos Villeurbanne)

Il s'agit donc d'un Moto Guzzi 850 "Le Mans"  1. Elle date de 1978. Comme expliqué ci-dessus, les premières motos de ce modèle sont sortis des chaines de Mandello del Lario (Lombardie) en 1976.
Celle-ci ne compte que 45500 km. Elle est d'origine, a vraisemblablement toujours dormi au garage et n'a que rarement vu les intempéries. Tout y est, même les autocollants d'usine, les conseils d'entretien.  
Une vidange, une paire de pneus et hop, séance photos !
C'est dingue, mais il semble qu'il soit possible de trouver encore quelques bécanes comme celle-là. C'est une capsule temporelle, une bulle hors du temps qui sent le caoutchouc, l'essence et transpire une performance assurée
Hors d'atteinte.


Moto Guzzi 850 "Le Mans" 1 - 1978

 
 


Moto Guzzi 850 "Le Mans" 1 - 1978
 
  



Moto Guzzi 850 "Le Mans" 1 - 1978





Moto Guzzi 850 "Le Mans" 1 - 1978




Moto Guzzi 850 "Le Mans" 1 - 1978





Moto Guzzi 850 "Le Mans" 1 - 1978





Moto Guzzi 850 "Le Mans" 1 - 1978






Moto Guzzi 850 "Le Mans" 1 - 1978




Moto Guzzi 850 "Le Mans" 1 - 1978





Moto Guzzi 850 "Le Mans" 1 - 1978




Moto Guzzi 850 "Le Mans" 1 - 1978





Moto Guzzi 850 "Le Mans" 1 - 1978






Moto Guzzi 850 "Le Mans" 1 - 1978





Moto Guzzi 850 "Le Mans" 1 - 1978






Moto Guzzi 850 "Le Mans" 1 - 1978





Moto Guzzi 850 "Le Mans" 1 - 1978






Moto Guzzi 850 "Le Mans" 1 - 1978