mercredi 29 octobre 2014

Cela dit, elle est très rapide !



Honda façon Daytona, mais peinture GP, sur une base que je n'ai pas déterminé (quatre pattes 750 ?) superbement réalisée.
J'adore !

Mais pourquoi #3 ? et pas le #2 de Dick Mann ?  
Tu as raison ! 'faut rester modeste ;-)





Archives maison, Bettant 2014

lundi 27 octobre 2014

Passe partout

Un side-car cross monté avec des pneus route, pour une démo en côte... étonnant n'est-il pas ?


Archives maison, Bettant 2014

samedi 25 octobre 2014

Kawa / Martin

P.Dury sur Kawasaki Z1000 1977 dans un cadre Martin

J'en étais à me geler, en cherchant à régler ce fichu radiateur, lorsque je me suis souvenu qu'il n'y a encore pas longtemps le soleil estival dardait ses rayons sur les démos en côte de la région. 
Fouillant alors mes disques durs, j'ai entrepris d'exhumer certains clichés, à côté desquels j'ai pu passer. J'en ai volontairement omis à l'époque car je ne peux pas non plus envahir ton espace à tout bout de champ.
M'enfin, dans le tas, il y en a qui sont sommes toutes présentables.
Alors voilà : je m'en vais te les présenter régulièrement.
Et donc je te propose de commencer par cette superbe Moto Martin dotée d'un moteur Kawasaki Z1000 de 1977, surprise lors de la montée historique de Bettant 2014.
Génial !

mardi 21 octobre 2014

Coffee break


Lundi 20 octobre ... 
Soleil et 25° à l'ombre !
Conditions idéales pour faire une petit viron dans le Lyonnais.
Rien de bien particulier, juste un petit tour improvisé.
C'est comme ça que Bull, Jo, l’inénarrable Monsieur Z et ma pomme avons pris la poudre d'escampette, direction les collines environnantes.

Il faut préciser que pour la première fois nous sortions ensemble nos prépas. Monsieur Z sur sa superbe Triumph Thruxton Scrambler, Jo sur sur son cafra B12 et, last but not least, le Puzzle Racer en pleine séance de déverminage (je roule un peu histoire de faire le point sur le reste du boulot à accomplir)
Sur le dernier Z1000, Bull nous encadrait de ses xénons.

Le Puzzle Racer ... ;-)
Les petites routes du coin nous ont permis de couvrir une petite centaine de kilomètres, émaillée de superbes paysages. 
Ponctué de nombreux virages, le ruban de goudron tiédi par le soleil nous a mené de la Vallée d'Azergues jusqu'aux confins du Val d'Yzeron. 
Nous avons surfé sur le filet de gaz, d'une courbe à l'autre, en observant l'automne prendre possession de la campagne. Le pied !
Nous nous sommes finalement arrêtés pour faire une pause café, et profiter de ce sursaut de l'été tout en devisant tranquillement.
  



Mais il a bien fallu rentrer !
Et c'est la mine réjouie que nous nous sommes quittés, douillettement bercés de caféine, les mécaniques pétaradant d'aise, regagnant nos pénates respectives avec la banane.

Ah mais quel plaisir !

Merci les copains !






dimanche 19 octobre 2014

V D O

TWN 350 Boss

Le charme du tableau de bord de cette 350 TWN 1953 ...  Frein de direction et compteur gradué " à l'envers"  la classe !

jeudi 16 octobre 2014

dimanche 12 octobre 2014

vendredi 10 octobre 2014

Le jardin secret de Monsieur Z. Il n'est plus secret, il roule !

Le propre du jardin secret c'est d'être ... secret.

Nous avons tous quelque chose, quelque part, qui tient lieu de jardin secret. Un petit coin d'intimité, un bout d'espace ou se télescopent nos envies, nos idées. 
Pas forcément quelque chose de palpable, ton jardin secret peut très bien être chimérique, tant que tu t'y retrouves. Parfois il reste dans le flou, parfois tu t'y accroches comme à une bouée. Parfois encore il arrive à un terme. Il suffit alors d'arroser de nouveau son terreau fertile pour le ranimer (on appelle ça l'inspiration!)

Je te parle de ça car il y a deux ans j'avais intitulé ici un article "jardin secret, ou la prépa salvatrice"
Il s'agissait de te faire part de la naissance, suite à un puissant arrosage (!!) d'un projet qui a alimenté le jardin secret de Monsieur Z durant tout ce temps.
Hors donc, tout à une fin.
Aujourd'hui, après vingt-quatre mois de gestation, de messes basses et de clins d’œil appuyés, voilà que le projet secret de Monsieur Z a pris la route.


Point de chimères là-dedans ! 
Monsieur Z est avant tout pragmatique, raisonné, pas vraiment raisonnable et l'âme motarde chevillée au corps.
La construction d'une moto personnalisée le taraudait depuis fort longtemps. La lecture assidue de magazines et autres publications numériques lui titillaient la rétine jusqu'à ce qu'un jour l'opportunité de racheter une Triumph Thruxton se présenta.
Ne restait plus alors qu'à se pencher sur la question, essayer de produire quelque chose de propre et bien fini. A la fois pour se faire plaisir, la construction permettant de se couper un peu du quotidien, de se changer les idées, et également à terme pour rouler avec, bien entendu.
Ce genre d'expédition ne s'envisage qu'à temps perdu. Pour cela il faut avoir du temps à perdre, ce qui est un luxe dont peu de gens disposent, et surtout pas Monsieur Z.
C'est pourquoi ce projet, parti sur les chapeaux de roues s'est rapidement mué en course de lenteur. 
Avec agacement parfois, mais souvent avec bonheur ! 
Les embûches, les coups d'arrêts, les remises en causes techniques, les délais de fabrication ... rien n'aura été épargné au déroulement des opérations.
Mesurer, chercher, dessiner des plans ou trouver les cotes, les références ... 
Assembler, monter à blanc, démonter, remonter ...
Monsieur Z aura fait siens les mots extraits du célèbre poème de Boileau :  

(...) Hâtez-vous lentement, et, sans perdre courage,
Vingt fois sur le métier remettez votre ouvrage ;
Polissez-le sans cesse et le repolissez :
Ajoutez quelques fois et souvent effacez (...)

Ce n'est pas rien ! 



Le "bike building" est à la mode mais peu de gens savent reconnaitre les efforts, la réflexion et l'engagement que cela représente, bien au-delà du seul ressort financier ...
Tout ceci est bien présent dans le travail réalisé sur cette moto.
Il faut pour que tu saisisses, comprendre qu'énoncer une liste de pièces et de transformations ne suffit pas. 
Elle ne fera pas le compte de ce qu'on pourrait appeler la "main d’œuvre" nécessaire, ni de l'environnement induit (ne serait-ce que la place pour stocker un projet en cours ! ) ni même encore de la patience de l'entourage familial !

Juste pour rire on pourra se dire que plusieurs centaines d'heures ont permis de mener le projet à bien, mais cela ne changera pas sa destination : c'est une moto. Le profane n'y comprendra rien. Le passionné restera bouche bée. 
Son propriétaire, lui, va rouler bon sang de bois ! 
Ah ! il faut l'entendre le bloc Anglais, souffler de joie dans cette superbe ligne Zard !






Monsieur Z a soigné l'ensemble avec goût, et en s'appuyant sur la qualité de pièces issues des catalogues de fournisseurs de renom : 
Rizoma pour le guidon et ses pontets, les bocaux de freins, les leviers Titax  de chez YDC Concept, les amortisseurs Anglais "Progressive suspension" importés par Artech, 
le compteur Daytona, le tirage rapide Accossato et la ligne Zard par EvoX Racing ... 
La peinture complète est l’œuvre (le Chef d’œuvre ?) d'un artisan local : Christal Composite.






Mais comme tu l'as compris, le morceau de bravoure est certainement l'aboutissement de l'idée de base : transformer une Triumph Thruxton, typée "café racer" d'origine, en scrambler urbain, efficace et joli si possible.
Tu auras remarqué la fourche inversée. Elle provient d'une KTM 690 2008. L'adaptation à elle seule représente bien un tiers du boulot ! 
L'adaptation de la colonne de direction, la fabrication du té supérieur, le montage de roulements spécifiques, faire que cela soit fonctionnel et sécure n'est pas une sinécure...
Il aura de plus fallu attendre l'arrivée des amortisseurs arrières pour s'inspirer de leur finition bronze , démonter les tubes de fourche noirs pour les faire anodiser en bronze également !
Ces même tubes ont subit un traitement particulier puisqu'ils ont été modifiés pour offrir une assiette correcte à la moto.




De même, le déplacement du faisceau électrique, opération classique sur toute prépa qui se respecte, se doit d'être parfaitement réalisée pour être fonctionnelle. 
Le montage du compteur Daytona comme l'adaptation et le déport du contacteur à clé ou des voyants de service sont autant d'opérations chronophages qui ne souffrent aucune précipitation. 
Et les roues ? tu as vu les roues ? cerclage noir et rayon chromés : classieux. 
Mais ce sont des roues et moyeux d'origine. Avec un montage particulier de la roue avant avec entretoises sur mesure puisqu'elle monte dans la fourche KTM ... de quoi se faire quelques cheveux blancs lors du prototypage ! le résultat est juste impeccable !
Enfin, la mécanique reste stock, pour plus de tranquillité, mais aura été réglée aux petits oignons. Le circuit d'allumage a reçu des câblages Nology... histoire de faire des étincelles !
Il reste tout de même quelques détails de finitions qui perturbent le sommeil de Monsieur Z. J'ai eu beau chercher, je n'ai pas trouvé... mais il jure que ce sera réglé bientôt.







Alors que dire ? quoi que l'on fasse, peu importe le point d'observation, cette moto atteint un niveau de finition qu'elle partage sans rougir avec n'importe quel prototype de salon. 
Sauf qu'elle roule vraiment, et est partie pour offrir un lot de sensations, de plaisir et de bonheur inédit à son propriétaire.

Bravo, Monsieur Z ! 

La genèse du projet : clique ici !

Des photos ? 
Bien entendu !
























































jeudi 9 octobre 2014

lundi 6 octobre 2014

Bike test : BMW R1200 Nine-T

<><><>  Il est toujours très sympa d'arpenter le réseau secondaire au guidon d'une moto de caractère, bicylindre si possible, et qui pétarade agréablement au travers d'un tube de titane d'origine Slovène de préférence.
C'est exactement ce qui est en train de se réaliser ce matin. 
Soleil généreux, routes sympas et propres, je tourne avec délices la poignée droite de la dernière BMW : la R1200 Nine-T.




Tu connais mes principes : si je te fais partager l'essai de cette moto, ce n'est pas pour te bourrer la cantine avec des chiffres et autres comparatifs de presse (qui font ça très bien ) mais bien pour te faire vivre ça du point de vue du motard lambda. Car c'est mon cas. Je pilote au quotidien de vieilles trapanelles que tu auras croisé dans ces colonnes (1100 ZRX, Transalp, 900XJ attelée) et changer de modèle est toujours une sensation que j'aime partager.
C'est ce à quoi je pense au guidon du Nine-T : comment t'expliquer ce qui s'y passe ? car en dehors des aficionados de la marque Bavaroise, chaque motard croisé ce jour aura développé une opinion différente (et souvent positive) Avec toutefois un point commun : le prix de la bête.
Je n'aborderai pas ce point en particulier, arguant du fait que l'estimation du bon prix est très personnelle. L'important est la satisfaction retirée de la transaction.
Toujours est-il que la BMW Nine-T ne laisse personne indifférent.




Le propriétaire de cette moto, Fred (que tu as croisé ici lors de notre dernière escapade en Savoie ;-) ) en est tombé raide dingue lors de sa sortie. Il a même attendu patiemment plusieurs mois avant de pouvoir en bénéficier, tant les délais se sont allongés devant le succès rencontré. Il m'a néanmoins, et fort aimablement, proposé de te la présenter. Qu'il en soit mille fois remercié ! Mais pour ne pas trop le pénaliser, je lui ai prêté en échange Mamy Transalp .. alors hein !

La prise de contact est très intéressante. La moto béquillée apparait basse, trapue.  La ligne flatteuse est proche de l'idée que l'on se fait d'une prépa "café racer" sur base BMW. Ce qui est la traduction littérale de l'idée de son concepteur, Ola Stenegärd, chef du design de la marque, et fin connaisseur du monde moto. Il aura notamment chargé Roland Sands de développer le "Concept ninety" sorte de teaser roulant du projet, présenté près d'un an avant sa sortie.


Le "concept ninety" par Roland Sands, photographié par mes soins au CML 2013

Le groupe propulseur emprunté à la R1200R est le coeur du Nine-T. La fourche inversée, conventionnelle, provient quant à elle de la cousine S1000R, de même que le freinage avant. 
Le réservoir fait appel à l'histoire de la marque et n'est pas sans rappeler le "toaster" des R65/5 ou encore celui de la R90S.
L'habillage minimaliste s'inscrit parfaitement dans le courant actuel tourné vers la personnalisation (à la commande, ou plus tard sur catalogue) En effet, livrée d'origine avec selle biplace et repose-pieds passager, on peut à loisir la transformer en crapuleuse monoplace en démontant la boucle arrière et ses accessoires. Il suffit alors de monter le cul de selle en alu qui lui va si bien et que tu découvres ici.



Pas de transpondeur ou de fioritures de ce genre. Contact au moyen de la clé que l'on place juste au bout du réservoir, avant la colonne de direction. 
Petits bruits d'initialisation, le bloc compteur nous gratifie d'un test de tous ses voyants et il est alors temps de démarrer 
au moyen d'un bouton classique situé sur le commodo droit. 
Le twin s'ébroue dans le bruit caractéristique des moteurs BMW, qui me fait toujours penser (c'est bête !) à celui d'une 2cv gonflée.




A bord, mon mètre quatre vingt douze est à la peine, comme toujours sur ce type de moto. Il faut tout de même souligner qu'elle plus "vivable" pour moi qu'une Japonaise du même gabarit. C'est peut-être dû à ses origines Teutonnes ?
Décollage sur le filet de gaz. L'évolution à basse vitesse en ville est facile tant la moto est équilibrée. On se surprend à vouloir garder l'équilibre à l'arrêt au feu rouge.
Le couple de renversement est à peine sensible et ne perturbe en rien cet exercice, si tant est que cela soit utile ! 
Non, le seul bémol dans ce cas provient du fait que lorsque tu n'es pas habitué à conduire une BM, au premier feu tu verses une larme discrète de l'oeil droit.
Curieux non ? 
Il semble que ce soit à cause du cylindre droit dans lequel tu t'encastres durement le tibia dès qu'il faut pour la première fois poser le pied au sol. Grand moment ! mais comme tu es en public et qu'il faut garder une contenance, tu larmoies en silence.



Le Nine-T ayant alors toute ton attention, tu peux passer à l'étape suivante : enquiller sereinement les petites routes du Beaujolais ainsi que je le fais ce matin.
En dynamique, l'ensemble de la moto est bluffant.
Bien sûr c'est moderne et hyper rassurant. Bien sûr le look participe à l'état d'esprit qui t'envahit sur le moment : ton côté "bad boy frimeur" remonte en surface.
Mais pas que. Le Nine-T réclame un peu de bouteille pour être emmené à bon rythme.
Le moteur proéminent, qui s'accompagne d'un poids assez sensible, nécessite au début d'anticiper un peu sur le placement en virage.
Comme avec tout bicylindre il conviendra d'aborder les reliefs du paysage sur le bon rapport, voire même avec celui-ci d'être un poil en sur-régime. Le bloc bénéficiant d'une belle allonge permet de "jouer à l'élastique" entre deux virages, tandis que les montées en régime sont vives et développent des sensations propres à ce type de moteurs que, par instant, on pourrait croire équipé de carburateurs. L'échappement Akrapovic choisi par Fred en option n'est certainement pas étranger à cela. 

L'échappement choisi par Fred dégage complètement l'arrière de la moto. On profite alors d'une vue complète sur la roue arrière, et cela allège visuellement l'ensemble avec bonheur.
Côté pilotage, le Nine-T est équipé d'un large guidon qui prend tout son sens lorsque tu veux justement hausser le rythme. Le bras de levier qu'il procure est finement étudié et convient parfaitement au style de pilotage imposé par la position de conduite légèrement sur les bras. En effet, l'ensemble est basculé sur l'avant un peu à l'image d'un Ducati Monster. Le poids conséquent du bloc moteur sur l'avant et sur une fourche conventionnelle (sans telelever donc) provoque un transfert de masses qui, allié à un frein moteur très présent, facilite grandement l'entrée en courbe.  
Le Nine-T est l'exemple type de la moto qui se conduit "au guidon". Les appuis sur les repose-pieds ne sont pas du tout sensibles. Lorsque tu arrives dans des portions de routes très viroleuses, il faut alors jouer des bras et des épaules pour provoquer un contre-braquage important apte à balancer la moto efficacement. 
Je dois dire que quand, comme moi, tu viens d'une école ou le quatre cylindre en ligne Japonais domine, la prise en main n'est pas du tout évidente. J'ai mis quelques kilomètres avant de comprendre le mode d'emploi, tout en pestant contre ce truc qui ne voulait pas tourner et ma douleur au tibia droit...
Et puis d'un coup je me suis raisonné et, avec un peu de logique, j'ai peu à peu saisi le truc :  cette moto se conduit donc "au guidon" et "au gaz". Ce qui induit forcément des vitesses de passage en courbes qui augmentent, accompagnées d'un prise de confiance procurée par le feeling de la fourche et de ses freins de sportive.


La fourche issue de la S1000R, avec ses étriers radiaux Brembo, et son amortisseur de direction. Vu la plaque constructeur vintage ?

Mazette ! quelle puissance au levier droit ! C'est presque trop. Le dosage est ultra précis mais l'attaque du levier est violente. Heureusement que l'ABS veille au grain. Son réglage est impec', le déclenchement insensible ... les quelques plaques de gravillons croisées ce jour l'on laissé de marbre, et moi avec. Le frein arrière est quant-à lui en adéquation, malgré une utilisation plutôt modérée tant l'avant reste présent à ton esprit. Tout juste vient-il aider à asseoir gentiment la moto dans les épingles.
Epingles qui ne sont clairement pas la partie préféré de la route pour cette R1200Nine-T. L'empattement est assez long ce qui est très bien pour la stabilité, mais bien entendu préjudiciable à la maniabilité dans les petits coins. Cela étant, cela ne t'empêche en rien d'aller chercher les routes en blanc sur la carte, la moto devenant très homogène une fois le mode d'emploi assimilé.
Gaz !
Ça pousse très fort ! tous les chevaux sont là, à peine castrés puisque le bloc propose d'origine 110cv. Le couple très présent offre une réserve "élastique" permanente. 
L'absence totale -et normale- de protection te met en prise directe avec les éléments. Le casque jet est à proscrire si tu veux dépasser les 120 kmh ... ou alors il te faut le bol Bell et son bubble visor. 
Plus sérieusement, le 1200 est top ! et quelle sonorité au travers de son échappement Akrapovic !
Sortir d'un virage en léger wheeling, reposer puis s'appuyer sur la trajectoire suivante, avec le vent qui siffle et l'échappement qui claque est quelque chose de réellement grisant... surtout pour un piètre pilote comme moi !
Ça y est, je suis conquis. 
L'étagement de la boite, sa souplesse et son verrouillage précis sont d'un emploi hyper agréable. Le pont (cardan) se fait totalement oublier.
Les commandes sont douces et agréables. Manipuler les clignotants par exemple : le boutons est super ! (et "normal", du côté gauche, et pas un bouton de chaque côté comme autrefois) 
Le tableau de bord t'informe en permanence, indique le rapport engagé, l'autonomie, la consommation. Mais rien de superflu. Seule une jauge à essence fait défaut, remplacée par un décompte kilométrique.





Les commodos sont dépouillés, les boutons intégrés.
Le confort ? spartiate : la selle te rappellera à l'ordre rapidement, dès les premiers 100 km... mais ce n'est pas un argument suffisant pour te décourager.

De retour sur la béquille, tu t’apercevras que la finition de la BMW R1200Nine-T est juste parfaite. C'est assez rare pour le souligner. Rien ne dépasse, tout est intégré. Du phare en passant par le réservoir, et jusqu'à l'arrière tout les détails ont été soignés, ajustés, vernis ou polis. Le capot en carbone à l'avant du moteur, les supports de garde-boue avant ou même le détail de l'amortisseur arrière ne souffrent aucune critique. Et les roues à rayons ? incroyables ! Le tout est superbe.
Voilà une moto aussi belle à rouler qu'à détailler en terrasse, à la brasserie du coin. 



Mais le plus marquant est là selon moi : tu retrouves la sensation bénie de tes premiers jours de permis, lorsque tu prends ta moto pour rien, comme pour aller chercher du pain à 50 kilomètres, juste pour sortir.
En cela la Nine-T est complète : c'est une moto minimaliste, avec un côté frime assumé, une efficacité démontrée, une polyvalence proche de zéro mais un pouvoir de séduction incontrôlable. C'est donc une moto indispensable au paysage deux roues.

BMW a parfaitement su provoquer le marché et se faire une place parmi les nombreuses néo-rétro déjà installées.
Coup de maitre, et belle réussite !

 Merci encore, Fred !

D'autres photos ? bien entendu !


Le Beaujolais ? c'est pas le ...


Finition léchée : le centre du réflecteur du phare porte le logo BMW !


  
Le cul de selle en alu












commodo gauche




oui, le commodo droit !




Selle, réservoir, cylindres.




Le cache à l'avant du moteur




La prise d'air...




Heu... "autoportrait au Nine-t"