dimanche 28 avril 2013

La racing touche du Puzzle Racer !



La pluie du jour a été propice à la réflexion.
Ces derniers temps j'avais un peu relâché l'attention autour du Puzzle Racer en raison d'une nouvelle expérience professionnelle en cours et aussi un peu à cause d'un coup de mou, un manque d'inspiration.

Comme je voudrais que mon petit Racer ne ressemble pas à un "rat bike" (enfin pas trop !) j'étais un peu coincé, tant d'un point de vue budgétaire que pratique.
Les dernières modifs ne me convenaient pas, en particulier l'adaptation du phare et des demi guidons. Tout l'avant quoi !

La solution est venue -comme souvent- d'un échange avec des copains. En particulier un stunter du coin que l'on ne présente plus ( ;-) ) qui avait dans son stock de pièces des guidons bracelets en provenance d'un  vieux 1000 FZR. L'avantage de ces guidons réside dans le fait que ce sont de bonnes copies japonaises d'un excellent modèle italien. Donc un look et les réglages qui vont bien.

les bracos de FZR en place. Tu remarqueras les cales d'épaisseur.

Un look sympa mais un diamètre trop grand !  j'ai donc fabriqué de petites cales dans de la tôle d'alu de 2mm, pour passer de 41mm, diamètre des tubes, à 43mm, diamètre des guidons. 
Et hop ! 
Mais je me disais bien que ce serai trop "fragile" d'effectuer ce montage entre les tés de fourche comme prévu au départ. 
J'ai donc suivi les conseils de Thomas (qui gagne à être connu !) en remontant les tubes dans les tés pour fixer les bracelets au dessus du té supérieur. 
Du même coup je rabaisse un peu l'avant et rétablit l'assiette de la moto telle que je la souhaitais.

 - Mais ! me diras-tu, et ton montage de durites de freins avant ? 
Trèèès bonne remarque ami cher ! 

Le système retenu ne me convenait pas plus que le reste car je voulais au départ conserver le répartiteur qui est normalement fixé sous le té inférieur et qui, bien que de petite taille, venait gêner l'implantation du phare à l'endroit prévu. Je m'étais résolu à fabriquer de petites rallonges à des pattes de phare neuves jugées trop courtes ...

Cette histoire me taraudait lorsque je suis tombé sur le montage de durites identiques sur une bécane préparée pour la piste. Les deux durites directement reliées au maitre cylindre, avec pour conséquence la disparition du répartiteur...

Mais c'est bon sang bien sûr ! 

J'ai fait fi de cette pièce et me suis donc employé a réaliser la même opération, avec succès ! (c'est même plus facile à amorcer)

Et hop ! une belle paire de banjos "Goodridge" en direct sur le MC.
 
Restait donc à remonter le bol de phare, passer l'extrémité du faisceau dedans et fixer le tout.
Cette fois les pattes ne sont pas trop courtes ! j'ai tout de même dû retailler l'avant du cadre, recoupant les pattes de fixations prévues à l'origine pour les passages de câbles.
Le phare a donc pris la place qui lui était dévolue depuis le début du projet, c'est à dire en position basse sur les tés pour offrir un profil sportif -voire agressif- à la moto. 
Tu conviendras que c'est pas trop mal réussi... enfin je trouve !


GRRRROOOOAAARRRRR !!!!   non ?



Bien sûr tout ça n'est pas fini, bien au contraire ! 
Il me reste pas mal de choses à faire avec , en particulier, le tri parmi tous les fils normalement reliés au tableau de bord d'origine. 
Je vais isoler ceux qui alimentent les informations vitales au fonctionnement de la machine, comme la pression d'huile et le neutre. 
Il faudra ensuite les relier à des diodes (on dit leds maintenant !) qui constitueront un mini tableau de bord. 
Et le compteur de vitesse sera vraisemblablement très inspiré d'un modèle pour VTT, je pense.
Reste enfin le cul de selle à fixer et à peaufiner certains détails, comme un support de plaque ou encore une mousse pour l'assise.

Je te tiendrais informé tu t'en doutes ! 

Quelques photos du jour  ;-) 

Dois-je me fendre d'un garde-boue avant ? ou m'en passer ?






Quel cul ! mais... pour s'asseoir dessus faudra que le mien rétrécisse un peu !!


En plein dedans !


Sur le billard, et sous l’œil bienveillant de Mamy ZRX


jeudi 25 avril 2013

HOP !


Style personnel, mais plaisir intact ! 

Les crampons cramponnent, le moteur ronronne et l'échappement laisse flûter des "brôôapp brôôapp" bien sympathiques...

Cette photo souvenir me ramène a une bonne sortie balade tous chemins quelque part entre Calade et Beaujolais.

Dis donc ! 'va falloir qu'on remette ça !

lundi 22 avril 2013

Coventry racer ...

Oui, alors certains ne peuvent utiliser du cuir de kangourou pour leur combarde en raison d'un risque de génocide de l'espèce ...



Archives maison, CML 2010

1135 à l'Anglaise ...

Kawasaki  1000Z réalésé 1135, dans un cadre Anglais Harris, le British GG !


Archives maison, CML 2010

GIXXER Gran Turismo

Suzuki 1100 GSXR équipé pour tailler la route... sous les housses bleues, des haut-parleurs !


Archives maison, CML 2010

Bouillote Martin

Suzuki 750 GT

jeudi 18 avril 2013

COUPES MOTO LEGENDE 2013


Prépare toi !

Dans quelques semaines auront lieu les Coupes Moto Légende, à l'instigation du magazine éponyme, sur le circuit de Dijon-Prenois. 

Cette année le programme est particulièrement alléchant, avec les 90 ans de BMW motorrad, des tas de champions du monde en piste (dont Wayne Gardner ou Freddie Spencer ...) et comme toujours des bécanes introuvables dans tous les coins du site ... plus de 1000 motos d'exception !

Comme tu le sais, ce rendez vous désormais incontournable fait l'objet de toute mon attention.
Je compte m'y rendre le dimanche 2, dès l'aube.

Nous pourrions faire la route ensemble ? 

Une place est libre dans mon panier si besoin et une escorte est toujours la bienvenue, hum ! sans la guirlande hein ?!

Tiens moi au courant ...  ;-) 

D'ici là tu peux te faire une idée en allant sur le site dédié :  http://www.coupes-moto-legende.fr/ 

dimanche 14 avril 2013

Primus Tempus...mais pas en side-car Russe !

Sur la route du col de Malval, juste après Yzeron. Lyon s'étale sous le soleil et tu distingues en filigrane le profil majestueux du Mont Blanc à l'horizon

24°, le printemps est là ! ou bien ?
Ne se serait-on pas trompé de week-end pour entamer cette saison de balade ?
Il semblerait.

Ce dimanche a commencé sous les meilleurs auspices et, comme tu t'en doutes, le ciel bleu accompagné de la température décidément clémente ont déclenché chez moi un picotement caractéristique dans le poignet droit : l'appel du roulage. 
Je sais que tu la connais, cette sensation physiologique irrépressible ! vu le nombre de motards croisés ce jour par monts et par vaux ...

Mais comment fait le papa motard pour allier ce besoin et les impératifs familiaux ?
Et bien je te le donne en mille : il choisi un mode de transport qui combine les avantages de la moto avec ceux de la voiture. Oui un side-car !

Quel talent ! je ne peux plus te prendre à ce jeu là.

Alors nous avons sorti le notre, le vaillant Yam 900 XJ attelé Goliath Rallye. 
Bien modifié par mes soins comme tu le sais puisque tu es un lecteur assidu de ce blog, ce dont je te remercie, il nous emmène où cela nous chante par tous les temps et toujours dans la joie et la bonne humeur.
Il peut aussi, comme aujourd'hui, tenir la dragée haute à nombre de solos en goguette dans la montagne Lyonnaise. 
Ces derniers, perdus entre une bouteille de polish et la raideur de leur cuirs neufs ne peuvent lutter contre l'efficacité légendaire de mon fidèle attelage.
Seul les plus aguerris sauront trouver la faille, la fenêtre de tir nécessaire au dépassement toujours cavalier d'un side-car en glisse entre deux virolos engravillonés.

M'enfin! la bucolique balade dominicale est avant tout une bonne occasion de s'aérer en famille, aussi l'art du pilotage ne sert cette fois qu'à intimer à l'ensemble un train de sénateur.


Par là ! petites routes, lacets et vues imprenables sur la région.


Odeurs printanières, air tiède qui te caresse le visage, soleil tantôt aveuglant tantôt soulignant avec délicatesse un tableau verdoyant, teinté des derniers ocres d'un hiver trop long.
La route s'étire nonchalamment d'un virage à l'autre, d'une colline à l'autre. Les pifs et les pafs rythment les apparitions fugaces des paysages lointains en contrebas. 
Pilotage simple et bonheur de partager ça avec Maman Ours et Petit Ours, qui apprécient également, l'une en chantonnant et l'autre en dormant profondément.
Ah ! mais quel plaisir !
J'espère que de ton côté tu as pu en profiter. 

Un ptit jus en terrasse couronne le tout avant de regagner nos pénates citadines, toujours par le chemin des écoliers, le nez au vent, en fabriquant des wagons de vitamine D.

Vivement qu'on remette ça !

Oui, je te préviendrais, reste calme !


Incontournable, le Lyonnais, à Yzeron.


 









jeudi 11 avril 2013

dimanche 7 avril 2013

Baladinette !

Le printemps se fait attendre.
J'avais pourtant annoncé, avec le concours de Météo France, une belle journée propice à l'usure des bords de pneus... 

Caramba !, encore raté !

Si le soleil s'est fait désirer, il n'a pas plu. Le seul invité que l'on aurai préféré voir s'absenter fut le froid !  Non, pas le polaire, le pénible, le petit filet glacé qui s'immisce dans ton tour de cou, ton raccord gants/blouson. Brrr ! 
Pinaise! et nous sommes début avril ! Tu conviendras que ça commence à être pénible.

Point de vue depuis le belvédère de La Celle. Condrieu au premier plan et Les Roches de Condrieu de l'autre côté du Rhône. Tu vois, le plafond est bas !

Nonobstant le fait d'avoir été prévenus à l'avance, les participants de notre balade du 7 avril 
ont vu leur nombre réduit à ... quatre ! sur deux destriers n'ayant plus rien à prouver : le 750 GSX-F de Pauline et Vincent et Mamy ZRX, avec Val et ma pomme.
Mais n'ai pas de regrets, de nombreuses autres occasions se présenteront !
Tu pourras ainsi te joindre à nous, sachant les routes empruntées bien défrichées par nos soins ;-)   (laisse tomber, pour cette fois, les excuses capillotractées)

Brrr ! ça ... meule !    ;-)

 Les routes en questions sont globalement en bon état. Nous n'avons pas eu de surprises désobligeantes et pour l'essentiel le grip est bien présent. Quelques passages sont malgré tout d'une qualité supérieure et vivement appréciés de nos lombaires comme des montes de pneus plus sportives: la montée de Pélussin (42) et la descente de Saint Martin en Haut, bien connue du "sportif" Lyonnais.
"Mettre la gomme" plein angle sur des revêtements tels que ceux là est une expression qui colle parfaitement ! 
Le reste est un enchainement motardement jouissif de virages (ou encore de virolos ;-) ) avec une multitude de rayons, courbes et rythmes ou chacun trouvera sont bonheur.
Nous avons finalement fait l'impasse sur le crêt de l'Oeillon, le sommet du mont Pilat, demeuré invisible, dans la "soupe" et le froid des nuages bas.





Mais dis donc ! je ne voudrais pas avoir l'air de me plaindre,  ce petit après midi a permis de se mettre en jambes et c'est bien ce qui était recherché. 
Le pilotage citadin provoque un certain nombre de mauvaises habitudes que seule une sortie comme celle là permet de gommer. Et avec un plaisir non dissimulé !  

Ah ! ça fait du bien !



Gaz !


Enfin, et pour ton information, sache que notre itinéraire du jour est un classique du dimanche aprèm' et fort prisé de nombreux amateurs de moto qui ont aussi des gones à récupérer chez Papy et Mamy. 
En effet, en partant (de n'importe où à Lyon) à 14h tu seras de retour vers 18h même si, comme nous, tu choisis une halte chauffée avec café, brioches et toilettes.

Si tu es du genre sportif, les 160 km environ se couvriront en trois heures, peut-être moins. Mais le terrain peut s'avérer piégeux à rythme soutenu. A bon entendeur !




Ski bar ... non, quand même ! en tous cas un bon point de chute situé à Sainte Croix en Jarez, face à l'entrée de la chartreuse.

Le road book est simple, sans fioritures. Il suffit de savoir lire les panneaux. Les possesseurs d'iphones seront déçu, pas besoin de le brancher !  Héhé...

Tiens! je suis magnanime avec ceux qui ont besoin de faire des recos pour briller en société. 

Voilà le trajet emprunté:

Lyon > Givors, liaison rapide via l'A7 (tu sors de l'autor'  "Givors centre" puis direction la gare sncf. La route attaque la colline juste en face de la dépose minute)
Givors > la croix Régis > Les haies > La Celle > Condrieu > Chavanay > Pélussin > Sainte Croix en Jarez > Rives de Gier > Saint Martin la Plaine > Sainte Catherine > Saint Martin en Haut > Thurins > Vaugneray > Craponne > Tassin la Demi Lune > Lyon.

Tu peux mixer tout ça pour te faire un truc sympa, sans être à plus d'une heure de Lyon si tu décides de rentrer vite fait. On habite une belle région non ?


Tiens, pour te faire baver un peu. Des courbes comme celle là y en a plein !




Notre meilleur ami du jour. On a bien essayé de l'emmener, mais il n'a rien voulu savoir !

jeudi 4 avril 2013

Bike test: Ze missile sol/sol

3 avril, quelque part dans les Monts du Lyonnais ...


Tu vas me trouver partial et me dire que ce blog est bourré de motos d'une marque issue de la perfide Albion.
Certes, je ne peux que te donner raison ! mais j'en vois plusieurs, moi, de raisons: d'un part c'est mon blog (non mais sans blagues !) et d'autre part, j'aime bien ces brêles même si, et tu es bien placé pour le savoir, je prône l'ouverture d'esprit ... sauf peut-être concernant les gens qui délaissent leur moto pour un scooter... comprend pô.

Bref !
Aujourd'hui, jour faste!  Monsieur D, qui tient bon la barre du ferry boat, m'a une nouvelle fois permis de te faire profiter d'un modèle rien que pour toi !
Il s'agit cette fois de la dernière mouture de la supersport de la gamme, la Triumph Daytona 675.

Alors comme d'habitude je ne vais pas t'asséner la fiche technique mais te donner mon ressenti, ou plutôt notre ressenti car cette fois j'ai demandé un coup de main à l'inusable Nono. Inusable n'est bien sûr pas le terme qui s'applique à ses sliders car ceux-ci ont bien servi ce matin ! (encore faut-il les scratcher au bon endroit, ça évite d'user le pantalon... hum !) 


Le pilote à la manœuvre. Bien sûr le rayon de braquage n'est pas le point fort de cette machine. Mais... on s'en fout ! c'est pas fait pour le gymkhana !

Donc, par ce frais matin nous avons pris à tour de rôle le guidon de cette désormais fameuse trois cylindres de 675 cm3. Elle est toute nouvelle, et reprend les canons de cette série née en 2005 (déjà !).
Notre belle du jour voit maintenant son échappement sortir sous le moteur comme sa soeur street triple.

Le châssis a été revu,  plus rigide et plus léger. Le moteur délivre environ trois chevaux de plus ce qui donne 128cv full. Bien sûr la notre délivre 106cv réglementaires avec un bridage assez sensible mais finalement peu gênant en usage routier tant le coffre du triple sait se faire apprécier dans les mi-régimes.

L'embrayage anti-dribble est super confortable ! et que dire de la boite de vitesse ? associée à une commande d'embrayage ultra douce, la précision de cette boite est juste incroyable. Il faut absolument que tu essayes... aucun effort, aucun bruit, aucun claquement... rien. Il serai de bon ton d'y trouver un shifter. Cela ne dénoterai pas du tout.

Les pneus d'origine (pirelli supercorsa) sont tout simplement parfaits et offrent un grip et un feeling permettant à la partie cycle de fonctionner de manière plus que satisfaisante dans les conditions routière quotidiennes. Bien sûr les amortisseurs réglables te permettrons de peaufiner ça au quart de poil. 

Et quelle ligne !




A rouler ? et bien c'est un plaisir. En premier lieu c'est surtout celui de ton kinésithérapeute. 
En effet pour quelqu'un comme moi, piloter avec les mains à hauteur des genoux est une sensation intéressante au minimum. C'est surtout d'abord déroutant, puis grisant et enfin totalement addictif.
Un fois que ton dos, tes avant bras et ta nuque ont intégré le fait qu'ils vont probablement rester dans la position du koala épileptique pendant tout le trajet, tu peux envisager d'analyser ce qu'il se passe.
Dès cet instant, tu oublies tout. Le moteur propose d'abord de t'emmener tranquillement mais virilement dans le premier quart du compte tours. Tout va bien,  tu prends tes marques.
4000, 5000 tours ça devient sympa. Peinard tu commences à frimer tout en remarquant le joli bruit de l'échappement qui gargouille quand tu relâches l'accélérateur, ou encore la pression du vent qui te soulage momentanément. Bon.
Voilà. 
Stop.
Évidemment en  routard chevronné je me doutais bien qu'il manquait quelque chose. Quoi ? et bien les trois morceaux de camembert restant sur le compte tours: 8000 tours et après. Vers l'infini et au delà.  Quoi ? oui : 14400 tours minute max. Je viens de me relire: je ne me suis pas trompé.
Si nous avons poussé ? non. Notre modèle d'essai étant en rôdage Nono et moi n'avons pas eu l'outrecuidance de nous mettre les mécanos à dos. 
Mais je peux te confirmer que passé la barre des 8000trs les sensations sont au rendez vous. Vraiment. Le côté caractériel de la sœurette street triple se retrouve un peu, avec le même grondement jouissif offert par l'échappement dont on peut se demander comment il a passé l’homologation!  
Ça pousse velu, le bloc hurle avec  le bruit caractéristique du trois cylindre qui remplit ton casque, le champs de vision rétréci, mais je ne peux pas vraiment te donner les détails du tableau de bord car il faut quitter la route des yeux pour le lire, ce que je n'ai pas osé faire !

Tableau de bord complet, joliment fini, avec mon truc préféré: le shiftlight à leds bleues ... terrible !

Design réussi, le carénage se marie avec le cadre sans fausses notes

 
Une ptite touche d'eyeliner. Non ?


La tenue de route ? impériale !
"la moto suit le regard du pilote" est une citation ô combien avérée pour la Daytona. 
Précise, plutôt facile à placer, elle offre une position instinctive sur la trajectoire choisie. 

Mais ne t'y trompe pas: c'est une moto pensée pour la course. La correction d'un excès d'optimisme en courbe peu être compliquée, la moto ne réagi pas aux appuis "route" et exigera une conduite typée piste pour se livrer toute entière. L'exploitation de la bête se mérite et il sera difficile d'en tirer la quintessence sur le réseau routier.

Mais quel pied !

Oui, Nono préfère tourner à gauche !

Le freinage quant-à lui n'appelle aucune critique. Très puissant, facile à doser, le feed- back est au top, rassurant.  A l'avant deux disques de 310 mm sont encadré par des étriers radiaux 4 pistons. A l'arrière, un simple disque de 220 offre cette fois une efficacité que je n'avais pas trouvé probante sur la street triple. C'est agréable !

Notre modèle était dépourvu d'ABS mais une version existe, avec possibilité de le déconnecter (675R)

Cette Triumph Daytona 675 fait honneur à sa lignée !

Facile d'accès et de prise en main, elle ravira le sportif du dimanche par son aptitude à la frime et aux sensations accessibles rapidement sans -trop de- frayeur sur la route.

Le pistard va s'y retrouver puisque la "dayto" truste les podiums de tous les comparatifs et autres test de part le monde. Son efficacité n'est plus à prouver, si ce n'est que le modèle 2013 place encore la barre un cran au dessus.

Malgré tout exclusive de part sa ligne et la position de conduite très sportive qu'elle propose, l'exotisme et son charme travaillés à la sauce Anglaise feront craquer le plus convaincu des pro nippons !

Héhé... à bientôt, sur la route !


















Sortie de virage dans les tours ?!  Voilà un beau "défaut de maîtrise de véhicule" mon Adjudant !  ;-)

lundi 1 avril 2013

Le " U "


Le Puzzle racer de Pâques



Oulàlà ! j'avais prévu de te donner des nouvelles du Puzzle Racer bien plus tôt que ça, mais les circonstances, que dis-je !, la conjoncture étant ce qu'elle est je n'ai point pu.

D'abord, j'ai oublié de changer d'heure. Donc pour moi et pour ceux qui partagent la maisonnée, à 2h00 il était... 2h00. Et puis c'est tout. 

Mais ce n'est pas ça le fond du problème. Non. J'ai effectué une petite traversée du désert qui a été propice à la réflexion. J'étais en proie à l'indécision. 
En effet, si j'ai bien à l'idée le résultat final notamment du tableau de bord ou des biellettes de réhausse de l'amortisseur, leur réalisation s'avère plus complexe que prévu. 
En gros je voudrais à terme rouler sur un cafra de bon goût et éviter le côté "rat's", autant que possible.

Bien ! pour l'instant tu auras remarqué que je suis parvenu à fixer le phare, que le faisceau électrique a pris sa place dans la partie avant de la machine. La batterie, le régulateur, le boitier d'allumage et la boite à fusibles sont sous la selle. Le feu arrière, un modèle d'origine, s'emboite par chance parfaitement au cul de selle Norton... trop bon !

Et, comme tu peux le constater, il y a un embryon de silencieux d'échappement en place. Je doute qu'il soit franchement silencieux, m'enfin, il a une petite gueule de mégaphone de derrière les fagots non ? 

Enfin, il me reste à travailler sur le débosselage du réservoir et à lui trouver une trappe de remplissage qui ... ferme (!) ce sera déjà pas mal ! ;-) 

Je suis toujours à la recherche de la déco qui siéra le mieux au Puzzle Racer (Suzette pour les intimes, oui encore une !)  peinture ? covering ? damiers ? polissage ? poils de yack ? 

L'avenir -proche- nous le dira !