mercredi 29 juillet 2015

mardi 28 juillet 2015

La mer !

Au lieu de crier "terre!" il fallait crier "mer!" et pourtant au départ je ne suis pas plus fan que ça.
Mais il faut bien reconnaitre que pour ce qui est de fédérer les peuples -et les motards de tous poils- la Grande Bleue sait y faire.
C'est ainsi que je me suis fait ce weekend un p'tit trip de 1200 bornes pour aller goûter l'eau en Espagne, sur la Costa Brava. 
Apparemment comme toute l'Europe d'ailleurs... 
Mer transparente, 27° dedans, 30 au dehors, jeux de plage en famille ... au top !

Baste ! c’était trop court et super bien.  Mamy ZRX a fonctionné à merveille, passant le cap des 135000 bornes bon pied bon œil. Elle n'a mangé qu'un gros verre de 10w40 pour six pleins aller retour. La classe pour un bon vieux 4 pattes KHI à carbus !

Costa Brava > L'Estartit, plage principale, matin du lundi 27 juillet.


jeudi 23 juillet 2015

Indian Chieftain "Dark Horse style"

Chez Indian Lyon, Monsieur D bouillonne.

A force de d'avoir les différents modèles de la gamme Indian sous les yeux toutes la journée, il a eu l'idée de décliner une Chieftain à la sauce "Dark Horse" (la Chief Classic noire mat de série).

Et hop !

Monsieur S, le chef d'atelier s'est chargé de démonter les différents éléments pour que le peintre (Christal Composite - non, il n'y a pas de "y"!) puisse œuvrer.

Le résultat est superbe. C'est mon avis, mais tous les goûts sont dans la nature ;-)

Comme tu peux le voir, cette moto est peinte en noir mat, y compris les clignotants. Ceux-ci sont à leds d'origine, et leur puissance combinée avec une peinture à la composition tenue secrète, se voient parfaitement à l'utilisation.
Les feux additionnels reçoivent une traitement rouge et bleu, et l'ensemble fait penser à une moto de police de cinéma.

L'ensemble est très cohérent, et vu la masse générale de la moto par rapport à une Chief Dark Horse, le bloc entièrement chromé est superbement mis en valeur.
J'ai pris ces quelques clichés pour t'en faire profiter !

Enjoy !






































mercredi 22 juillet 2015

1000 R - AGZ

Kawasaki 1000R 1982 - Revue et corrigée par AGZ



Archives maison, Montée historique de Brouilly, 07/06/2015

mardi 21 juillet 2015

La poudre d'escampette !

Quelque part dans le col de l’Épine ...


La poudre d'escampette ?
Non, tout de même ! mais presque.
Vois-tu cela fait quelques temps que je n'avais pas eu l'occasion d'aller rouler. Tailler la route quoi !
Une bonne nuit de sommeil, Mamy ZRX apprêtée pour l'occasion  (pressions/niveaux/picotin/sacoche isotherme) et hop ! en route.
Partir se promener nécessite sans doute un peu de préparation, au moins pour l'itinéraire. J'ai décidé au pied levé de ne pas décider de ma destination. Ou plutôt si, mais pas du chemin à suivre.
C'est donc comme ça que ce dimanche matin vers 6h30 j'ai pris la direction de la haute montagne, la Savoie et le Col de l'Iseran.
Toutes les routes mènent à Rome, c'est sûr, et c'est donc une de celles là que j'ai emprunté.  Un peu au hasard et sans assistance électronique.
Curieusement, je continue à faire confiance à mon GPS en papier pendant que d'autres s'esquintent les yeux sur de petits écrans fixés à leurs guidons. Pas de souci, je n'ai rien contre. M'enfin je trouve que ça gâche un peu la balade.
Première en bas, le reste en haut, les gaz à droite et le frein... aussi, ça suffit !
Rapidement sorti de l'agglomération Lyonnaise, j'ai tiré des bords entre Rhône et pré-alpes, jusqu'aux portes de la Savoie, en traversant les Terres Basses puis les Terres Froides. 
Les paysages de ces coins de l'Isère sont juste superbes dans la brume matinale. Des nappes d'air tiède montent, les odeurs de campagne sont puissantes et revigorantes. Si tu n'as jamais roulé dans ces conditions, tranquillement, le nez au vent, il faut que tu te lances sans tarder, c'est important.
Parcourir le moutonnement des collines qui s'élèvent peu à peu vers Aiguebelette dans cette ambiance est une expérience vivement conseillée !


Le col de l’Épine est le premier franchi. Ascension sans souci, dans un rythme agréable sur un bitume accrocheur et en très bon état. "Carver" sur cette pente régulière est un véritable plaisir !  
Une fois là haut, il y a un point de vue exceptionnel sur  Chambéry et le Massif des Bauges, juste en face.


Ce petit passage citadin m'a confirmé que même le dimanche matin, une ville n'est pas le meilleur endroit pour respirer.
Peu importe, la zone urbaine est effacée de mes rétroviseurs d'un coup de poignet droit. Il y a de l'autre côté, en direction d'Albertville, une route qui serpente au milieux d'un vignoble sur plusieurs dizaines de kilomètres à l'adret de la montagne. 
Cela évite avantageusement l'immonde grand-route qui file, droite comme un "i", au fond de la vallée. Quelques villages pittoresques ponctuent ce parcours jusqu'à Albertville.
De là, la route qui mène à Bourg-Saint-Maurice est une peu moins sympa car elle est aménagée pour recevoir des afflux importants de circulation l'hiver, pour la saison de ski. On dirait un peu une sorte de périphérique avec ses sorties et ses entrées, qui desservent des villages ou des hameaux.
Heureusement, cela s'arrange en arrivant sur la bourgade. 
A la sortie, il y a le choix : la route du col de l'Iseran via Tignes puis Val d'Isère, celle de Courmayeur en Italie via le col du Petit Saint Bernard, ou encore Beaufort via le Cormet de Roselend.

Un café, un GPS en papier ... tout va bien !
M'étant fixé sur le premier, j'ai donc enquillé les 40km qui me séparaient de l'Iseran.
C'est une route à moto, à n'en pas douter. 
D'abord parce qu'elle est superbe, globalement bien revêtue et bénéficie de points de vues facilement accessibles : on peut s'arrêter souvent pour détailler le paysage (pour ceux que ça intéresse) 
Ensuite parce qu'on y croise des cohortes de bécanes, dans tous les sens. Essentiellement des Italiens d'après ce que j'ai pu constater ce dimanche. 
Des motards de tous poils sillonnent ces routes avec bonheur : des amateurs de trails, BMW et KTM en tête, du roadster Jap' à la pelle et quelques pistards venus user leurs sliders (ou tenter de le faire) Les hyper-sports ne sont vraiment pas à la noce sur ce terrain. 
Le plus surprenant ? les bikers à dos de customs, comme en perdition sur de superbes mais inadaptées  machines. Des péniches dans un ruisseau. Chacun son truc.
La région est habituée à ce défilé de deux roues et beaucoup d'établissements, hôtels et restaurants, affichent des panneaux à destination de la clientèle motarde. 
A Val d'Isère, une sculpture de bois inspirée d'une Ducati 999, haute de 3 mètres, trône dans le village.

Un fois arrivé au sommet, à 2770m d'altitude. J'ai cassé une petite croûte histoire de tenir le coup. J'ai dégusté un melon bien frais en regardant les touristes se prendre en photo devant le panneau marquant la ligne de col. 
J'ai fini ma tranche de miel et j'ai fait pareil. 



Retour par le même chemin. Rentrer en faisant le tour par la Maurienne aurait été trop long.
Je suis donc revenu sur mes pas. De Bourg-Saint-Maurice je suis remonté dans le Beaufortain par le Cormet de Roselend. 
Paysage enchanteur d'un alpage couvert de vaches et de ...touristes en goguette. 
La route serpente gracieusement dans ce décor qui aurait pu inspirer Sir Arthur pour son "Monde Perdu". On l'embrasse presque d'un seul regard, territoire de quelques centaines d'hectares contenu dans de grandioses murailles.
La dedans, impossible de faire le zouave. Quiconque en prend la mesure ressent le besoin de passer sans faire de bruit, subrepticement. Mamy ZRX s'est contenté de flûter dans le Micron, en limitant les pétarades aux seules nécessaires. 


Je me suis d'ailleurs arrêté pour profiter pleinement du contexte. Pour aider à la concentration et/ou méditation (si besoin, ou si tu passes par là) je te conseille le refuge situé au sommet. 
L'altitude rend le café gouteux, et il ne faut pas hésiter à l'accompagner d'une tartelette aux myrtilles. C'est très sérieux, j'ai essayé : avec ça tu médites bien une demi-heure sans forcer ! 

La descente vers Beaufort est du même tonneaux : géniale. Surtout lorsque tu arrives au dessus du lac de Roselend. C'est un lac de barrage dont la couleur turquoise est impressionnante. 
La descente se poursuit mais, une fois le lac dépassé, l'altitude décroit rapidement. Les arbres refont leur apparition. Tu continues donc à travers la forêt jusqu'au village.
Une fois là il ne faut pas hésiter : une visite de la fruitière s'impose ! c'est l'endroit ou l'on affine le fromage de Beaufort... c'est incontournable, point.  



Mon petit bout de fromage dûment empaqueté et remisé dans la sacoche isotherme (comme quoi j'avais beau ne pas avoir déterminé d'itinéraire, mon subconscient s'en était chargé !) retour sur Albertville, puis Chambéry, cette fois par la grand-route.
La chaleur accablante des fonds de vallées ne m'a pas facilité la tâche. Rouler au dessus de 1000m par ces temps de canicule était vraiment la bonne idée, à mon avis.
C'est pourquoi j'ai repiqué sur le nord de la Chartreuse via le col des Échelles pour rejoindre de nouveau les Terres Froides. Qui n'ont de froides que le nom, en cette saison.
A partir de là, j'ai tiré une diagonale en direction de Crémieux en repassant par les Terres Basses, mais par d'autres routes toujours aussi chouettes !

La Capitale des Gaules m'a vu réapparaître près de douze heures après mon départ, au terme de presque 600 kilomètres parcourus (dingue!) Mamy ZRX a vaillamment assuré. 
Son totaliseur affiche désormais plus de 134500km... et a de quoi en remontrer à de plus jeunes.
Quant-à moi, j'ai dû me désincruster de la selle péniblement. Il va falloir que je me penche sur la question du confort. Ou peut-être raccourcir mes étapes ?

Héhé ... pas sûr !


A Val d'Isère on aime la moto !







De nombreux tunnels jalonnent la route de l'Iseran











La coopérative laitière de Beaufort




Miam ! avec du pain frais et un petit verre de vin (avec modération ;-) ) ... je te dis que ça !



Voilà un selfy, histoire d'être à la page ! Ma pomme, le lac et le barrage de Tignes.





jeudi 16 juillet 2015

Le Garage à tasses

Le hasard fait bien les choses !

Un weekend en famille peut parfois conduire à de chouettes rencontres. 
J'entend parler depuis longtemps du "Garage à tasses" et, presque par hasard, je suis tombé dessus.
A Treignat, un petit village de l'Allier, tout près de la Creuse et du Cher, est installé ce curieux garage.

C'est un lieu associatif centré sur la mob', le bon vieux cyclo, les "50" de toutes marques, des origines à nos jours.
Son nom vient du jargon mécano/motard qui assimile la cylindrée à une tasse à boire.
Ce terme est ensuite passé dans le lexique des passionnés. Exemple : les 50 Kreidler Van Veen des années 70 que je t'ai présenté lors des Coupes Moto Légende sont des tasses de grand prix (de course quoi !)

Le Garage à tasses, c'est d'abord un musée où sont exposés environ 70 cyclomoteurs, tous en état de marche. Aucun n’excède la cylindrée de 50 cm3 d'origine (Les constructeurs ont d'ailleurs limité longtemps celle-ci à 49.9 cm3, pour ne pas égaler ou dépasser le chiffre 50, soumis à une réglementation contraignante) La décoration est à l'avenant, composée d'affiches, d'anciennes publicités, de bidons d'huile ou encore d'enseignes lumineuses.

L'entrée de l'expo ...

C'est ensuite un atelier participatif, à destination des membres de l'asso, mais ouvert également aux personnes souhaitant découvrir la joie que procurent ces petites mécaniques.
C'est aussi un stock impressionnant de machines de toutes époques, fruit de récupérations ou de dons, qui sert de "banque d'organes" et fort de nombreux projets de remise en route.
Par "impressionnant", il faut comprendre plusieurs centaines de mètre-carrés ! 

Une toute petite partie du stock. Le local est prêté par la mairie.

  Pour les beaux jours le Garage à tasses organise régulièrement des balades et propose le prêt de mobs pour les participants dépourvus.

Le musée, ouvert le dimanche, est tenu par les membres de l'association. 
Ce sont de purs passionnés dotés d'un savoir intarissable sur le monde du cyclo. De nombreuses marques autrefois célèbres, malheureusement presque toutes disparues, trouvent ici une nouvelle jeunesse. Le Garage à tasses mutualise tout ce qui s'y rapporte : pièces, documentations, archives, techniques ... pour pouvoir réparer, restaurer et entretenir le plus grand nombre de mobs.
Les modèles plus contemporains ne sont pas délaissés, bien entendu, et les quarantenaires ne seront pas dépaysés ! Ils retrouveront la SPX ou la 51 de leur adolescence. 

Ce dimanche, John, le secrétaire de l'association, et Rémy, un des membres, nous ont accueilli fort sympathiquement. Quoique un peu interloqués par ce gars (ma pomme) qui mitraillait de son appareil photo chaque recoin de l'expo, ils nous ont fait découvrir leur garage avec un plaisir non dissimulé, allant jusqu'à guetter nos réactions lorsque Rémy a ouvert la caverne d'Ali Baba que représente le stock. 

Rémy et John, le secrétaire de l'association Le Garage à tasses.

Grands sourires et discours passionné nous ont guidé pour un agréable moment dans ce lieu atypique, chargé des odeurs caractéristiques des vieilles mécaniques, une véritable machine à remonter le temps !

Ce fut un véritable plaisir, et je ne peux que te recommander vivement la visite du Garage à tasses !

Commence par te promener dans le site de l'asso : http://mob50.fr/index.html

Merci à John et Rémy ! 

Bien entendu, j'ai pris un tas de photos rien que pour tes yeux ;-) 
Enjoy !