mardi 26 novembre 2013

Des nouvelles de l'atelier !

Le puzzle racer baigné par un rayon de soleil ...

Voilà le Puzzle Racer !, enfin bon, encore à poil mais électriquement en bonne voie. Déjà, il ne souffre pas de problèmes de tension. Il faut cependant faire le tri dans cette pelote infâme et multicolore qui lui courre le long de l'échine.
L'ablation du tableau de bord en tant que tel semble simple et une fort belle idée. Non ?


"Conseils pratiques" ...


Mais rien ne va jamais comme on le souhaiterai et, selon la Loi de l'Emmerdement Maximum, faire et défaire c'est toujours travailler.

Comme tu as pu le voir dernièrement, l'adaptation du porte voyants dans le bol du phare a conduit a quelques modifications ...
Une chose est de penser à modifier un faisceau électrique, une autre est de le faire pour de bon. 
Oh! rien d'insurmontable, pour qui maitrise le tricot !
Pour ma part je dois avouer que cela n'est pas si évident ... la boucle arrière, le déplacement de la batterie, du relais de démarreur et le remplacement de quelques fils m'avait déjà donné du ... fil à retordre  ;-) 

De la concentration, de la méthode, des conseils avisés, un multimètre, un pointe-fil ... et en avant !
Pour finaliser mon idée, et illuminer quatre ampoules (!!) il m'a fallu quelques heures.

M'enfin, si tu veux faire les choses bien, il faut se donner un peu de mal !  


Là, et bien, tu ne vois rien. Mais j'aime bien cette vue ! oh ! les belles poignées ballons !


540 ... Gaz !

Christophe au guidon, Thomas fait le singe. Suzuki 1100 GSX-R/Choda Rallye

mercredi 20 novembre 2013

Dans l'oeil du Puzzle Racer


Tu te demandes probablement où peut bien en être le projet de l'année, le futur café racer du Galipomètre, mondialement connu dans le département, j'ai nommé: le Puzzle Racer.
Cette chère SV 650 de 2002 n'a plus rien à voir avec l'originale. Tu avais pu suivre tout le développement dans ces pages.

La plupart des modification sont terminées. Le réservoir et la selle sont en peinture. Je pourrais bientôt te montrer la belle en couleur. La rampe de carbus a été nettoyée aux ultrasons, tandis que je recherche toujours un silencieux fonctionnel, c'est à dire apte à juguler le bruit sans gréver le rendement du moteur ni casser la ligne de la moto.

D'ici là, il reste néanmoins quelques menus détails qui n'en sont pas, comme le branchement du tableau de bord... Je souhaite en effet conserver un minimum d'infos sur la santé du moteur, comme la pression d'huile, la température d'eau et signaler le point mort comme il se doit.
J'ai choisi d'intégrer dans le bol du phare un porte-voyants de Suzuki 750 GSX-F premier modèle.

Pour un résultat compact et visuellement acceptable, j'ai soumis mon projet à des esprits ouverts qui n'ont pas manqué de me conseiller ... merci à Thomas et à Bernard qui, un brin goguenards, m'ont quand même permis d'aller au bout de mon idée.   (;-)


Il reste à peaufiner, mais le résultat est celui qui était recherché. En plus c'est étanche !

vendredi 15 novembre 2013

Alès sur trois roues ...épisode 3 (et fin)

Mais c'est vrai !
Jouir d'une telle météo un 11 novembre !
C'est presque du jamais vu. Bon, il a fait un peu froid le matin, un peu de vent l'après midi et puis quoi ?
Soleil et ciel dégagé, que demander de plus ?

Cette journée s'est poursuivie sous les meilleurs auspices. 
Après un repas commun dans les stands, trois petits quarts d'heure ont été vivement appréciés et employés à faire la siest peaufiner les réglages des machines.

De mon côté, j'ai employé ce temps à parcourir le paddock pour tenter de te ramener quelques clichés, dont certains s'offriront a toi dans ces pages.

Comme celui là, qui résume à lui seul une certaine philosophie de la vie d'un singe:




Le gros morceau de l'après midi, celui dont je me dois de te parler, celui qui me fait encore frémir d'émoi passionné c'est ... mon "baptême" de piste en tant que passager, à bord du Choda/Suz de Christophe.
Bien sûr, ça n'était pas prévu. J'avais malgré tout emmené ma combarde au cas où.
Et le cas s'est présenté: Thomas ayant soudain une petite faiblesse, il a préféré passer son tour. Je lui ai donc confié l'appareil photo.
Alors mettons les choses au point: tu commences à le savoir, je n'aurais pas rêvé mieux ! sauf peut-être de piloter car, je dois bien le reconnaitre, question singe je suis plutôt dans la catégorie "gorille". 
Objectivement, je suis donc assez éloigné du gabarit de jockey que se doit d'avoir tout chimpanzé qui se respecte, surtout en side-car. Donc, pour bouger dans le panier c'est compliqué, voir déstabilisant pour le pilote (un comble quoi !)

Ma pomme, à genoux dans la caisse juste avant d'entrer en piste

La cession a donc naturellement commencé par un avertissement de Christophe: " ne bouge pas trop ! "
Puis le tour de manège a commencé. 
Bien. je suis fan, pas de mystère. Mais être balancé là-dedans est difficile à décrire comme ça, au premier abord.
Trouver sa place. C'est ça la question n°1, ne pas gêner le pilote, l'aider au mieux.
Pinaise ! la sensation d'accélération est curieuse car à genoux et en appui sur les bras c'est loin d'être confortable. Mais ça devient rapidement le cadet de tes soucis à l'approche du premier virage !

Jusqu'ici tout va bien !

Lutter contre la force centrifuge devient ta raison d'être. Bouger dans le panier en fonction des appuis, des transferts de masses. Ressentir les mouvements de l'attelage et chercher à soulager l'action du pilote pour qu'il puisse choisir sa traj' sans subir les efforts contradictoires de l'engin est une science, un métier. Ce n'est clairement pas le mien ! 

Là, on voit bien les limites du gorille ... ;-)
 Mais quel pied !

Surfer au ras du bitume, chercher la poignée à l'extérieur de la caisse, le gant frôlant le sol. Les envolées lyriques du quatre cylindres, les freinages de trappeurs ... 
Croiser le regard des autres équipages, lancés à pleine vitesse à quelques dizaines de centimètre de toi, est quelque chose d'exaltant qui n'est pas sans évoquer une sensation que je qualifierai "d'aéronautique". 
La sensation de vitesse est elle aussi décuplée, du fait de la proximité du sol.

Bref, incroyable.

Mon gros cul de gorille aura eu raison des efforts de Christophe pour nous maintenir sur la piste. Nous sommes sortis -par la voie des stands hein !-  au bout de 15 mn, lessivés. 

Je suis désormais convaincu que je ne suis pas un singe digne de ce nom.

Par contre, je me demande si je trouverais le sommeil tant que je n'aurais pas piloté un truc pareil... un F2 bien sûr, mais un side sportif polyvalent et immatriculé serait parfait... Ah ! on peut rêver quand même ! 


Le retour ...



un slick Avon en gros plan ... ça colle !


Poste de pilotage personnalisé



Superbe Guzzi ! (un V7)


Un Voxan/DJ sur ... deux roues ! (comme d'hab' ;-) )


Question réglages ... LCR/Suzuki 1000 GSX-R


Seb Delannoy en connait un rayon ... sur les jantes !



Quelques solos, pour le fun !


Ambiance ...


 
Détails des estampilles officielles des contrôles effectués au TT



A premier plan, le F2 de Manu !




Comment dire ..? c'est celui que je préfère !

jeudi 14 novembre 2013

Alès sur trois roues ... épisode 2

Je t'ai laissé sous le ciel bleu des Cévennes, dans une fraicheur matinale revigorante.
Reprenons ! 
Après que chaque équipage se soit acquitté du traditionnel contrôle au sonomètre et de quelques vérifications techniques, rapidement tous se sont équipé pour entrer en piste.

La journée s'articulant entre les cessions réservées aux motos solo et celle dédiées aux side-cars, les pilotes et les mécaniques avaient le loisir de se reposer entre chaque sortie.
Pour ma part, cela m'a laissé le temps de crapahuter pour rejoindre les (trop peu) points d'observation  autour du circuit, histoire de varier les prises de vues.

Ah! mais quel plaisir ! (je l'aime bien celle là ! ;-) )  de voir fondre sur les courbes Cévenoles ces bolides que sont les sides F1 ... et que dire des autres ?! c'est un spectacle tout aussi impressionnant, même pour le plus blasé des observateurs. 
Le comportement atypique de ces engins force le respect car, malgré toute la maîtrise développée par le pilote et son singe, le side-car se meut parfois par sa propre volonté ... ce qui fait le sel de la discipline.

Les mécaniques sont mises à rude épreuve. Le side-cariste est d'ailleurs souvent doté d'un excellent sens du bricolage ou même de la mécanique. C'est une seconde nature, dictée par un instinct de survie démesuré. 
En effet, au moment d'entrer en piste mieux vaut être sûr de son matériel. Un peu comme en chute libre, on évite: 1/ de risquer le problème technique et 2/ de sauter en tandem avec son banquier.
Ces deux règles de bases intégrées, la piste te tend les bras !

La matinée s'est écoulée au rythme des cessions de 20mn organisées au milipoil par le bien rôdé team MGB.
De notre côté seuls quelques écrous ont dû être freinés sur le side de Christophe. Cet attelage est normalement fait pour le rallye routier, mais il est loin d'être ridicule sur le court circuit d'Alès. Il est tout de même animé par un moteur Suzuki 1100 GSX-R alimenté par une rampe de carbus FCR, le tout placé à l'intérieur d'un châssis Choin (Choda). Ce truc tient le parquet, restant au contact des sides F2 dans le sinueux.



 Suzuki 1100 GSX-R / Choda





On ne plaisante pas avec les singes !






Dieudonné et Madame, sur leur SGR F2 ( n°1 dans la série) / Triumph 955


Le Dave et Babe, team D'n D


Estelle Leblond et Mélanie Farnier rentrent aux stands


Seb Delannoy aux commandes de son F1 LCR/Suzuki


Le Voxan Café-Racer / DJ Racer de Francky Bike & Side


Ah ! mais quel talent !





Sam Gache et Mary, SGR/Suzuki 500







A SUIVRE !

mercredi 13 novembre 2013

Alès sur trois roues ... épisode 1

Pôle mécanique d'Alès-Cévennes, le 11 novembre.

En ce jour de commémo, point de clairon mais bien un défilé: tout le gratin de la grande famille du side car hexagonal se trouve là.
Le moto club MGB organisait ce lundi une journée de roulage dédiée en partie aux sides. Des cessions étaient aussi accessibles aux solos mais, tu t'en doutes, ce n'est pas cela qui a motivé mon déplacement.
Me voilà donc arrivé sur le circuit la veille au soir, par la nationale (je te recommande vivement en venant de Lyon, de sortir de l'autoroute à Valence, de passer par Privas, Aubenas, Saint Ambroix puis Alès. Ah ! le col de l'Escrinet ! les routes Ardéchoises sont au delà de leur réputation ... à rouler dès que possible!) sur place le Mistral soufflait et il régnait un froid de gueux. 
Le premier au rendez vous, bien obligé de patienter. 
Casqué et ganté, planté dans le froid, j’attends.
Là, l'accueil légendaire de la tribu side-cariste a joué à plein et je me retrouve bien vite au chaud dans un camping-car. 
Je ne me souviens plus de tous les prénoms -peut-être à cause du vin de noix !- mais P'tit louis et ses comparses ne me laissent pas sans entrer dans une conversation passionnante. 
Elle se poursuit sous le barnum du team "les 3 roues" pour un apéro réunissant la plupart des participants. Un verre de vin, une tartine de tapenade... on se réchauffe comme on peut, dans une ambiance décontractée et bon enfant. Ces gens partagent tous la passion du side, et se connaissent tous. 
Pour autant même si tu débarques de la lune ils te font une place et, très vite, tu te sens à la maison... étonnant, et très agréable. 
Détail non négligeable, le side-cariste se déplace en famille. Du coup, de nombreux enfants sont présents sur le paddock avec vélos et trottinettes. C'est une image décalée super sympa, presque apaisante. 
Bref, un cocktail de sensations qui changent du quotidien, bonne humeur et altruisme sont au programme.
Christophe, Thomas et Gaspard, mes compagnons d'aventure ayant fini par arriver, la nuit se passe à l'abri du vent dans le camion, après un dernier apéro dînatoire (encore!) sous le barnum du team D'n D. Ouf !

Au matin, le vent est tombé, le soleil ne tarde pas à darder ses premiers rayons qu'aucun nuage ne vient perturber. Le ciel offre un de ces bleus dont seules les Cévennes ont le secret.
Gaz !

A suivre ...

Bien sûr j'ai abusé en amassant quelques gigas de photos. Tu vas pouvoir te rincer l'oeil  ... Enjoy !


la file d'attente au sonomètre


P'tit Louis (debout), son père (au guidon), sa soeur (au caméscope), le commissaire (au sonomètre)


Bon sang ne saurait mentir ...



Le Dave, team D'n D, accompagné de sa fille. Familial on te dit !


Christophe freine quelques écrous ...


Départ pour la première cession de 20mn ... Thomas ne fait pas le malin, pour lui c'est une première !


Estelle Leblond (de face) peaufine ses réglages...


... tandis-que Thomas se fait gronder !


Là ! ça va mieux ...






 François Leblond


Un de mes attelages préférés ... le Suzuki GSX-R 1000 / DJ


Estelle Leblond / Mélanie Farnier


Sam Gache et Mary, sur Suzuki 500 GSE (aperçu dernièrement à Panissières)


Les solos, perdus dans la meute des trois roues !  ;-)