samedi 27 juillet 2013

Ah ! souvenir ...ému !

Mamy RX > Kawasaki GPZ1000RX, 1987. Son ptit nom pour le reste du monde ? > "Ninja 1000" ! La classe non ?

En triant mes photos, je suis retombé sur Mamy RX.

Vois-tu, Mamy RX a occupé mon temps libre durant quelques années, pendant lesquelles je l'ai patiemment retapée, restaurée.

Quelle fantastique bécane !

Bien que lourde, dotée d'un empattement camionesque et le tout juché sur des roues de 16", elle n'en était pas moins attachante.

Ce modèle, daté de 1987, m'avait obligé à me perfectionner en mécanique -toutes proportions gradées hein!- et permis de remonter un emblème de la "course à l'armement" que menèrent les constructeurs Japonais dans les années 80.

Une fois sur la route, cette sportive radicale pour son époque s'est muée de nos jours en une grosse sport-GT confortable.
Si tu as l'occasion d'en essayer une, n'hésite pas> le flash-back sera jouissif à coup sûr !

J'ai vendu Mamy RX après quelques milliers de kilomètres à son guidon, alors qu'elle s'était sabordée en cassant la roue libre de son démarreur...

vendredi 26 juillet 2013

mardi 23 juillet 2013

La mer ...Med' !

La Méditerranée ...

Installer ma petite famille sous le soleil pour une quinzaine était devenu impératif.

J'ai donc rallié la côte à dos de Mamy ZRX pour pouvoir rentrer bosser ... dès l'installation réussie.
Quel plaisir !
Non, pas l'autoroute de l'aller qui, bien que très pratique, m'a transformé en cruiser. J'allais dire "à mon grand regret" mais en fait... non ! Calé à 140/150 compteur, se laisser porter avec un œil sur la paysage est  agréable quand il fait super beau et chaud. M'enfin j'avais pas le choix, contrainte horaire oblige.

Mais ou me suis-je donc rendu ?
Dans un coin que je te conseille vivement et que tu connais déjà, je pense. 
Dans l’Hérault, à Sète. La ville de Georges quoi. 


Bon, ce ne sont pas des cocotiers, mais ça fait son p'tit effet, non?

Bref ! 
Après avoir pris quelques bains de mer, et installé une plaque de cuisson entre mes omoplates (si! j'avais mis de la crème ...) j'ai péniblement quitté femme et enfant pour rentrer via le chemins des écoliers.
Alors bon, les chemin des écoliers qui font l'école buissonnière, pas les autres.
Et pour une fois essayer le chemin des écoliers qui font l'école buissonnière sans passer par la N86 (parce-que ce chemin là on le connais par cœur) 
L'option Provençale s'est alors imposée.
La route n'a que peu d'intérêt jusqu'à Nîmes. Ensuite, passé Lédenon, ça devient sympa. Belles routes, propres, parfois un peu trop rectilignes mais dans un paysage de garrigue pour le moins dépaysant.
A chaque ralentissement les stridulations des cigales reprennent le dessus et ont un effet calmant et propice à la rêverie, ce qui n'est jamais bon au guidon. 
J'ai évité Orange par la rive droite, je sais, un bout de 86 quand même... pour ensuite rejoindre la rive gauche (du Rhône hein ! sois à ce qu'on dit !) via Bagnols-sur-Cèze, Pont Saint Esprit et Bollène. 
La suite ? Saint Paul Trois Châteaux, Grignan (ah! Grignan ...une forteresse du tonnerre dont on fait le tour, on a tout le temps de détailler c'est superbe !)
A partir de là, les routes empruntées sont une tranche de vie de motard. Paysages extras, virages à gogo et, quand en plus tu parcours çà avec en toile de fond un ciel plombé, des éclairs et le soleil couchant en même temps, t'es le Roi du Monde !
Gaz ! les D4, D56, D9 surtout le partie Salles-sous-Bois > la Bégude-de-Mazenc est à se lécher les babines...  tu continueras par Charols, Cléon d'Adran puis, via la D57, tu rejoindras Marsanne. 
De là, cette même D57 t'offrira un beau parcours enviragé à loisirs ...
Et après ?
Et bien l'orage m'a rattrapé.
Fin du bal !
J'ai piteusement rejoint l'autoroute à hauteur de Loriol-sur-Drôme après avoir attendu une accalmie.
Reste qu'en poussant vers Nyons puis Die, ya moyen de se faire encore plaisir ... mais avec ce temps, je ne voulais pas risquer de partir dans le Vercors !


Clique pour agrandir ! c'est un aperçu, je t'autorise à passer où tu le souhaites !  ;-) Pour ton information, je roule "au pif". Je n'ai pas de GPS, pas de carte. Juste la géographie du coin à peu près en tête. Je recalcule ma position régulièrement, à l'aide des étoiles, du soleil et du vent dans les voiles. Meuh non ! je lis les panneaux ! comme tous le monde !


lundi 15 juillet 2013

P'tite S'capade ! ...

L'été est là, la bécane est affutée, le road-book est dans le porte carte et le regard sur l'horizon.

J'ai découvert il y a peu une enclave sauvage a à peine 1h15 de route de Lyon, grâce à Sa Très Gracieuse Majesté Pôv' Nain 1er, autrement nommé mon cousin Philippe, et Madame.

Ce petit coin de paradis s'appelle le Massif de la Chartreuse, en Isère, près de Grenoble.

Au bout de la route du Charmant Som, à quelques 1600m d'altitude...


Ce gigantesque ilôt de nature coincé entre l'agglomération Grenobloise au Sud et celle de Chambéry, au Nord, offre une succession de paysages montagnards dépaysants dans lesquels s'inscrivent des orgies ininterrompues de virages.

J'ai abordé le morceau en passant d'abord par le Col de Porte, puis j'ai coupé le massif en direction du Nord, via Saint Hugues de Chartreuse, Saint Pierre de Chartreuse, Saint Pierre d'Entremont pour enfin bifurquer par les gorges du Frou et les Echelles.

C'est un trajet idéal pour une petite journée moto, car en partant de Lyon vers 9h30, tu seras de retour vers 16h30. Cool, agréable, sympa, le parcours est émaillé de haltes gastronomiques (si tu le souhaites) de nombreux belvédères et points de vues. 
Je te conseille vivement le musée de Saint Hugues de Chartreuse, dédié à un peintre contemporain: Arcabas.
De plus, l'accès au massif se fera selon ton bon vouloir, soit par de petites routes, soit carrément par autoroute en sortant à Voiron.

Je te soumets ici une idée sous forme de carte tirée de Google Map, qui pourra t'inspirer.


Clique pour zoomer

Je te déconseille de descendre jusqu'à Voreppe, en brêle c'est sans intérêt.
Pour le reste, t'y fait comme t'y veux.

Ah ! au fait!, en terme de kilométrage cela représente environ 300km. Fastoche quoi! tu rentres pas tard et en plus même pas fatigué(e).

De rien, de rien !   bonne route !






L'église de Saint Hugues de Chartreuse, également Musée d'Art Sacré Contemporain. 






Point de vue lors du casse croûte... ya pire hein ?!













J'ai retrouvé Rosco !

samedi 13 juillet 2013

J'en veux une !

Ma pomme et la Ducati 888 Superbike 1993

C'est toujours pareil.

Dès que je pose mon fessier sur une brêle que je ne connais pas, en général je l'apprécie d'emblée, pour ce qu'elle est: une moto, avec tout ce que cela véhicule comme sentiments. 

Je sais. C'est facile.         
Mais là ! comment dire ...

Quand Christophe m'a proposé d'essayer sa Ducat' 888  ( première main, pas une rayure, caractère entier, strapontin racing... vu? )  je me suis dit: "oulà ! " et juste après: "ok ! comment ça marche ?"
Réponse de l'intéressé : aucune. 
Sourire en coin mais moue vaguement inquiète, il m'a regardé m'élancer.

Ayant peu de points de comparaison à t'offrir, car en général je n'arrive pas à caser mon mètre quatre vingt douze sur ce type de moto, je peux te dire néanmoins que là j'ai découvert quelque chose !

Le bruit d'abord, profond, rauque, puis rageur et assourdissant lorsque le régime et la vitesse augmentent.
Juste ce qu'il faut de vibrations, sans excès, pour sentir que tu es sur un instrument dédié à la performance.
La finesse de l'ensemble, qui permet de faire corps avec la moto, même avec mes grandes cannes...
Une allonge ! ce bloc à le pouvoir de te révéler ton côté le plus obscur ... si ! celui où tu es moulé dans une combinaison de cuir et où tu cravaches ... pour rattraper le chronomètre !
La ligne enfin, l'esthétique intemporelle désormais classique et qui marque indéniablement, avec l'ombre de la 851 que l'on sent planer au dessus ...  
Et puis c'est marqué "Superbike" en gros dessus, et à l'époque ce n'était pas du tout usurpé (tu te souviens des Raymond Roche, Doug Polen et Carl Fogarty ? de la 851 à 888, la série SP ... Corsa, monoposto... à l'époque il faut parler Italien pour être au top sur la "strada" )

J'ai donc parcouru quelques kilomètres en poussant des cris primaires et animaux, des "âââh! " des "héhé...! ou des "rhôôô!" à chaque envolées du compte tours, chaque rétrogradages ...

Dieu que c'est raide ! ça transpire la compète, ça pousse, ça arrache ... et t'as pas envie que ça s'arrête !

Oui mais voilà, il faut la rendre ...

Je suis donc resté béa, un peu comme frappé par le rictus du Joker, et sur ma faim car ce fut bien entendu trop court.  Je vais encore pousser des cris pendant mon sommeil, ça va pas faire un pli .

Mais quel pied !

jeudi 11 juillet 2013

Meccanica Verghera

MV Agusta-Magni 500 Bialbero, 1968

Les poignées ballons

Tient bien dans la main.

Les poignées ballons sont un accessoire incontournable de la prépa café-racer. 

Le Puzzle Racer n'y coupera pas. Ces deux tubes de caoutchouc viendront compléter avec style les guidons bracelets qui équipent déjà la brêle.

Mais où en est le projet ? Excellente question !

J'avance doucement, par manque de temps, parfois même par manque d'envie, je l'avoue.
Mais à chaque fois que je soulève le drap qui le recouvre, que j'entrevoie une partie du chantier en cours, ça me regonfle !

Alors ces jours-ci la progression ... progresse !

Le montage à blanc a permis de valider la ligne générale. L'opération de finition est entamée.
Le réservoir est au ponçage, la boucle arrière démontée pour ébavurer proprement tout ce qui doit l'être. 
Reste la peinture, ou pas d'ailleurs, puisque je tente une approche "métal brut" pour le réservoir.

Mais nous en reparlerons ...

ScramblerZ


L'an passé j'avais pu approcher et te faire entrevoir un petit morceau du jardin secret de Monsieur Z, personnage incontournable dans Le Galipomètre, que je ne te présente plus.

En voici des nouvelles ... le printemps bien arrosé a permis la pousse du projet, dans des proportions fort intéressantes.


Une Triumph Thruxton, bien tapée ! Son nom ? : Le ScramblerZ : ça lui va bien non ?

A feux doux le tout mijote, le montage issu de l'imagination fertile de Monsieur Z prend tournure.

Tu peux t'en inspirer, mais l'égaler sera compliqué, tant l'implication, la passion, sont distillées par petites touches perfectionnistes. 

Le réservoir va entrer en peinture sans tarder, et une foule de détails restent encore à peaufiner.
La liste des modifications est longue comme le bras !  elle fait partie d'un cahier des charges confidentiel ... héhé ... mais je peux te dire sans risque que beaucoup des modifs ne sont pas visibles. 

Tu veux tout de même un secret ? voilà: comme tout bon préparateur, Monsieur Z loue la patience de... Madame Z !

J'aimerais te dire que la bête va rouler demain,  mais c'est bien connu: la finition, c'est le plus long !

Sois tranquille: ses premiers tours de roues seront immortalisés par mes soins et, vu la qualité de la réalisation, peut-être même dans la presse, cela ne serai pas surprenant.

En attendant voilà quelques clichés de derrière les fagots.

A suivre !  ;-)


A combien elle monte ? c'est marqué dessus gamin !  260, compteur bagnole.




Progressive suspension, ligne Zard, pneus trail et fourche inversée > du lourd !





Arrière tronqué, mini feu ... paré pour la baja.






Tu peux te rendre ICI  pour relire la présentation du projet.

mardi 9 juillet 2013

2 points ... de suspensions !

La bonne fée se penche parfois sur le berceau d'un heureux veinard.

Si en plus le berceau est double et contient un gros quatre pattes Kawasaki gorgé de couple, c'est encore mieux non ?

C'est comme ça que Mamy ZRX s'est retrouvé avec une paire d'amortisseurs raides de neufs, posés par les très compétents techniciens de la société Villeurbannaise EMC Suspensions (in English > EMC Shocks)

Afin de valider certains détails techniques, mon fidèle destrier a servi de cobaye. 
Le dernier modèle de combinés "twin roadster" a été testé sur la bête, avec succès.



Vue de... l'arrière ! tu avais deviné ?!

Et puisqu'ils étaient montés, autant les laisser en place !

J'ai déjà parcouru près de trois cent kilomètres avec cette nouvelle monte et je dois dire que c'est le jour et la nuit avec le matériel d'origine !

D'abord les anciens amortos avaient bien vécu.
Je m'étais habitué aux "pompages" et rebondissements en tous genres, à l'accélération, en virage, au freinage, en duo... à tel point que c'était devenu normal, je n'y prêtais plus beaucoup d'attention (sauf peut-être sur les gros chocs ! > sur les gros chocs, il y avait en plus parfois un double effet: d'abord un tassement des lombaires, immédiatement suivis d'une grosse tarte dans les côtes que m'envoyait ma passagère bien aimée) 

Ces combinés, spécialement développés pour les roadsters poilus comme le ZRX, sont étudiés pour une utilisation "normale" sur route.
Ils offrent un rapport entre la détente et la compression déjà optimisé, et une grande possibilité de réglages (32 clics) intervenant sur l'hydraulique (notion de confort, adaptabilité aux conditions de roulage et notamment météo: par exemple assouplir pour augmenter l'adhérence sous la pluie, inversement sur le sec)


Le réglage du ressort se fait avec une clé (fournie) sur écrou/contre écrou. La molette en bas permet de régler "le confort" (intervient sur l'hydraulique)










"Et alors ?"   me diras-tu !

Alors, rouler avec un matériel spécifiquement étudié pour ta machine, avec des réglages personnalisés en fonction de ton utilisation courante et de ton poids, cela change tout !

En clair, j'ai redécouvert Mamy ZRX. 
Elle, d'ordinaire si pataude, avait déjà recouvré un trait de jeunesse avec l'entretien récent que je lui avait imposé (pneus neufs, révision complète, remplacement des roulements de colonne etc...)
La cure de jouvence atteint des sommets avec les "twin roadster" !





En clair, voilà ce qui change:

- tenue de cap imperturbable
- liaison au sol au top ! ressenti du travail du pneu, grip, (suivi des pressions impérative)
- qualité constante de l'amortissement (plus de pompages dus à l'échauffement du matos) et sur tous types de revêtements
- la moto offre un équilibre bluffant, les changements d'angles sont "faciles"(toutes proportions gardées hein !) 
- la conso d'essence semble légèrement en baisse (testé sur un trajet habituel, je pense avoir gagné environ 30km) > a vérifier pour la longévité du pneu arrière, mais ça doit jouer aussi.
- le look sympa avec ses ressort noirs et l'aspect satiné brillant du corps ... la petite touche racing quoi !
- avoir retrouvé l'impression de rouler sur une moto qui vient de sortir ! dingue !

Je ne saurais assez remercier l'équipe de "bonnes fées" qui s'est penchée sur le double berceau de Mamy ZRX: François, Tony, Benjamin et leurs collègues.
En fait de bonnes fées, ce sont des sorciers de la technique !

Tu peux les contacter en cliquant  >> ici <<
Ou relire ce que je t'avais rapporté lors du passage de l"hivernale Moto Journal en cliquant >> <<  >> ou là <<

Mamy doit prendre une douche, ok. Mais attention ! elle revient et elle est ... contente !

Treillis


BITZA


jeudi 4 juillet 2013

Bike test, un ptit tour en Kawasaki W800

Ah mais quel plaisir !

J'aime bien commencer par: "ah mais quel plaisir !" .
C'est vrai, ce petit viron en Kawasaki 800 W fut des plus rafraichissants et assurément une sacrée bonne surprise.


En haut de le petite route qui mène au Mont Verdun. Virolos à souhait et paysage sympa !


Comme toujours, je te fait grâce de la fiche technique que tu connais déjà. Si ce n'est pas le cas, tu trouveras trèèès facilement sur la Toile. Je n'en rajouterai pas, tout a déjà été dit puisque la W800 est sortie en 2011 (déjà !) Je te livre donc ici comme d'hab' mes impressions de motard au quotidien.
De plus, le modèle que tu découvres ici est celui que tu as pu admirer sur le stand Kawasaki lors des dernières Coupes Moto Légende et qui sert de fer de lance à la concession Kawa Lyon, pour illustrer le côté personnalisable à volonté du modèle.

C'est une moto vintage/moderne, jouant la carte très tendance du look à l'ancienne avec cœur moderne et fiable.

Donc, outre la fiche technique de base, celle-ci arbore une peinture perso, des échappements adaptables au bruit délicieux ornés de bandes thermiques de couleur bronze du meilleur effet.
Le guidon est à cintre plat, plus bas qu'à l'origine, et les discrets clignotants proviennent de la gamme d'un célèbre accessoiriste. La selle a été travaillée par un sellier Lyonnais et préservera ton fessier pourvu que tu ne dépasses pas le quintal (hum!)


Collecteur gainé de bande thermique : un cocktail toujours efficace en pratique comme en esthétique.



Peinture perso bien tendance

Bon, c'est bien joli tout ça, mais si on roule ?

Comme tu l'as compris, la position de conduite est légèrement modifiée sur ce modèle.

Baste ! 
Cela ne change pas grand chose. Assis bien droit, les pieds dans l'axe du buste, les coudes le long du corps, la position est naturelle.
Le côté vintage est bien présent, l'impression de moto ancienne est volontairement mise en avant à travers le chrome des caches sur le moteur, les gardes boue, les échappements comme les soufflets de fourche.
Mais tu ne t'y tromperas point: en mettant le contact l'initialisation du système d'injection, bien audible, et son témoin EFI bien visible, te ramènent dans notre siècle.
Une pichenette sur le bouton du démarreur active le twin dans un bruit que ne renierai pas une Anglaise des sixties, quoiqu'en plus feutré.

Pimpante, non ?!

Go !
Première, et départ sur le filet de gaz.
Brââât ! ou PotatoPotato ! .... hum, entre les deux, mais l'on se surprend à monter et descendre les rapports juste pour profiter du bruit de l'échappement, de ses claquements secs à l’accélération et de ses pétouillis au rétrogradage. La boite de vitesses, au verrouillage précis, est agréable et bien étagée.

La machine à bananes est en route !

Tu te trouves obligé de rouler avec le sourire, décontrasté, l’œil enfin sur le paysage et la route et non plus sur le compteur de vitesse...
Non pas que la W800 ne soit pas capable d'un bonne pointe (certains l'on poussée à des vitesses inavouables en ces temps d'inquisition) elle est d'ailleurs apte à tenir un rythme soutenu avec un pilote doté d'un peu de bouteille.

Mais elle n'est pas faite pour ça.

La relance est super agréable, la W tracte avec bonheur et sans faiblir, peu importe la terrain.
La balade enroulée, sur le couple, est son domaine. 

Le cadre en double berceau suspendu par un combiné arrière souple assorti à une fourche plutôt molle offre des sensations "à l'ancienne" et gomme les imperfections de la route avec une efficacité relative mais suffisante. 
Ce cadre est posé sur une roue de 19" à l'avant et 18" à l'arrière, qui procurent une maniabilité déconcertante avec un ensemble très réactifs aux appuis repose-pieds/guidon. 
Et la garde au sol semblant limite au premier abord, du fait des larges repose-pieds, est en réalité bien suffisante.

Le freinage quant-à lui souffre d'un cruel manque de mordant à l'avant, pouvant donner quelques chaleurs. Des plaquettes plus tendres assorties d'une durite aviation devraient régler cela.
Le frein arrière est un poil sec mais bien dimensionné. Il est rassurant.

La balade s'impose et les kilomètres s'empilent avec un plaisir non dissimulé. J'ai retrouvé subrepticement la joie que j'avais en début de permis de sortir la brêle au moindre prétexte.
La conso est celle d'un moineau anémique (4,5l mesurés) pourvu que tu ne "tapes pas dedans". 
Bien sûr le twin peu devenir gourmand si tu l'astiques ! c'est un 800 (773cm3 exactement), ne l'oublie pas.


Trois quarts arrière. Simple, on t'a dit. Mais beau. Et comme le beau est efficace ... ou l'inverse ? Bref !

Attention, il ne faut pas chercher dans la W800 des prétentions qui ne sont pas les siennes: la courte description que je viens de te faire est une liste non exhaustive de qualités recherchées aujourd'hui mais qui ont put être les défauts d'hier ...

Voilà une bécane à vivre au quotidien, simple, efficace et qui peut offrir un look gratifiant moyennant plusieurs niveaux de personnalisation.

Et n'est-ce pas là ce qui compte aujourd'hui?

Voilà en effet un bon moyen de préserver son permis de conduire tout en roulant sur une grosse cylindrée, digne héritière de son ainée 650 qui emmena jadis des tas de travailleurs au boulot. 

Ces mêmes équipages filaient ensuite sur les petites routes le week-end...

Ah mais quel plaisir !




EDIT >> Monsieur Z te fais savoir que cette moto est à vendre, 8700 euros. 
Si tu viens de ma part  >"Legalipometre.blogspot.com", le prix tombe à 8300 euros !

Qu'attends tu ?!  

> KAWASAKI LYON - ROUSSILLON MOTO 60, chemin de la Bruyere 69570 - DARDILLY Tél.: 04 78 66 47 47 -




EDIT >> TROP TARD ! ELLE EST VENDUE !  il te reste à féliciter son heureux propriétaire lorsque tu le croiseras...  ;-)

lundi 1 juillet 2013

La French touche

Manque juste le béret non ?


C'est ce que je me disais en sortant de la boulangerie.

Passé 17h, je croise pas mal de motards avec le pain coincé sur le tape-cul, dans le blouson, posé sur le guidon.
Ben oui ! quoi de plus naturel en somme?  
Amusant de penser que malgré nos différences de styles, look ou machines, nous marchons tous à la baguette !