lundi 29 octobre 2012

Boite à fumée...

Perplexe tu es.
Meuh ce n'est rien ! 

La boite à fumée est la partie de ton pot d'échappement qui permet à tes quatre tubes (ou deux ou trois d'ailleurs) de n'en former plus qu'un.

Fortement sollicitée, elle s'use, se fend, se perce, rouille parfois... provocant une augmentation non négligeable du volume sonore produit par ta bécane, jusqu'à imiter à la perfection le cri d'alarme du gendarme en colère. 
C'est donc sans surprise que tu verras apparaitre dans ton champ de vision un représentant de la Maréchaussée, l'oreille dressée, sonomètre au poing si tu n'entretiens pas ta boite à fumée!

Le Pouic à l’œuvre sur mon bout de side-car !
 Bien sûr que je te charrie ! sauf pour le bruit... mazette !

Cependant  mon side-car, lui, est pourvue d'une boite à fumée datant des années 80 et qui ne se fait plus.

Malmenée, percée, résinée sans succès, je l'ai démonté pour la ressouder.
Mais, puisque je ne suis pas fort en la matière, et aussi parce-que suite à un départ de feu sur le balcon de mon voisin, les autres copropriétaires visaient d'un œil noir l'installation d'un poste à souder sur le mien, je me suis résolu à emmener la pièce à Wallnut Grove.

Sylvain -"Le Pouic"- mon frère que je ne te présente plus, a donc été commis d'office à la réparation. Cette fois avec succès. 
Plus qu'un petit coup de peinture haute température et remontage aux petits oignons.


Tadââââm !! bon, là c'est brut de soudage, mais déjà étanche.






lundi 22 octobre 2012

Projection de matière grise... et bleue 2

Félicitations!, c'est un garçon.
J'avance tout doucement.

Comme rien ne t'échappe, tu auras bien entendu remarqué que la fourche a poussé.
Le reste est en gestation, trouver la bonne pièce, certaines compatibilités, des idées...
C'est top ! car contre toute attente j'en ai plein, des idées !
La revue technique est néanmoins venue étoffer mes étagères, pour ajouter un peu de sérieux à cette affaire.

A suivre !   ;-)

vendredi 19 octobre 2012


Héhé...  ;-)

Bike test : le vaisseau amiral

- Dis papa, c'est quoi un vaisseau amiral ?
- Et bien mon ptit gars, c'est la bécane du patron.
- Ah ?
- Oui, le patron tu vois, il est un poil plus âgé, il a parfois mal au dos, il a peu de ronds de côté,il est revenu de toutes les campagnes, de toutes les batailles. Celles des twins, des multicylindres, ramasses miettes et autres suppositoires à camions. 

Le patron, il en vu de toutes les couleurs, celles de sa moitié accrochée derrière lui par monts et par vaux, celles de ses carénages froissés, celles de ses extrémités gelées et/ou cramées, celles de son fessier malmené ... bref !

C'est pourquoi la bécane du patron, le vaisseau amiral, c'est une aile dorée.

Sur une aile dorée, tu n'as plus mal. Tu n'es pas pressé. Tu cajoles ta moitié. Tu profites, assis au milieu d'une pléthore de fonctions, d'options. Tu es bien.

Dans ta langue maternelle mon fils, l'aile dorée c'est la "Gold Wing".

Honda goldwing 1800. Avec ma pomme dessus. 
Voilà pour les présentations...

Tu noteras que je me suis donné la peine de dégotter une bécane assortie à la météo.
C'est pas toujours évident.

Être le patron, c'est une façon de parler... c'est toi, c'est moi, c'est nous quoi ;-)  c'est un point de vue, une évolution dans la conception que l'on se fait de la pratique moto... oui, peut-être un truc de vieux !  mais c'est pas sûr...

Bon, je pourrai t'inonder d'infos, te livrer la fiche technique comme tout bon canard moto te l'a déjà proposé.
Plein de journalistes l'ont essayée pour toi, alors tu as l'air blasé. Je te comprend.
Pour ma part je ne suis pas journaliste, alors je vais te livrer mes impressions de pilote quotidien de roadster velu et de side car.

Garde simplement à l'esprit -puisque tu insistes- que la goldwing essayée ce jour pèse 410 kg, qu'elle est munie d'un moteur 6 cylindres à plat cubant 1832cc qui développe 106 cv (détail bien de chez nous!) Quoi d'autre ? elle est équipée d'un marche arrière, d'un moto-radio de compète et d'un tableau de bord d'airbus.
Enfin, le modèle essayé avait 60 000 km environ, donc un ensemble bien rôdé.



 Modèle emblématique de la marque Honda, la "gold" est tout d'abord une moto. Sois en persuadé. Certaines mauvaises langues pensent que c'est un camion... étonnamment, il n'en est rien.

Une fois à bord,  on ne perçois plus le volume de la bête. Tout est super bien placé et fait pour te mettre à l'aise.
Bien sûr, l'accastillage est grand luxe. La finition impeccable. Il n'y a guère que mes grandes cannes qui ne sont pas tout à fait à l'aise, mais réflexion faite, je m'y suis très bien habitué.
Oui, habitué. Car bien que cet essai n'ai duré que trois quarts d'heure, l'ergonomie Honda fait que la prise en main est naturelle. A peine quelques kilomètres couverts et j'avais la sensation de l'avoir toujours connue !  




L'évolution de l'équipage se fait dans un silence feutré, le six à plat produit un son pas vraiment audible, très étouffé. Un peu "électrique".  De façon surprenante, l'équilibre général permet de rouler au pas sans avoir à se préoccuper de devoir sortir le pied. Dès les premiers tours de roues la sensation de glisser, de survoler le sol, est présente et rassurante.
L'embrayage surprend un peu au début, difficile à doser, mais le coup se prend rapidement.
La boite est bien étagée quoiqu'un peu sèche, mais elle aussi se fait presque immédiatement oublier.
Bien entendu, le même six à plat est capable de te propulser avec force et sans mollir jusqu'à des vitesses largement prohibées, dans un chrono que nombre de motos de plus faible volume ne peuvent pas tenir... 
Pinaise ! souder la poignée est toujours grisant tu en conviendras, mais souder en étant en même temps assis dans un moelleux canapé est agréablement décalé et profondément addictif. 
Bon, n'attend pas de "coup de pied au cul". La puissance débarque de façon très linéaire mais ininterrompue pendant que l'aiguille par rapidement à l'assaut du compteur...  

Pour corser le tout, j'ai choisi les "routes à moto" du secteur pour tester  l'engin. Pour éviter l'autoroute, et peut-être aussi pour voir si le comportement de la gold supporterai le traitement en partie cycle plus qu'en moteur.
Quel plaisir ! certes l'anticipation est de mise, l'improvisation interdite, le poids est tout de même présent,  mais jamais la moto ne trahit, pas d'élargissement aléatoire, un placement au poil, tout juste faut-il penser à se caler sur le bon rapport pour profiter pleinement de la relance...

Le freinage couplé au pied (deux disques avant et un disque arrière) est diablement efficace -presque trop- et si tu veux chercher un poil plus d'agilité sur le changement d'angle il ne faut pas hésiter à jouer du frein avant fermement.
Il doit falloir tout de même un peu d'entrainement avant de tenter la conduite "sportive"



N'en déplaise à ses détracteurs, la prise d'angle fait bien partie du répertoire de la gold, la garde au sol étant tout à fait satisfaisant pour une brêle de ce gabarit. 
Descendre sur l'angle maxi est même assez voluptueux, le couple offert par la mécanique s'ajoute au plaisir d'attaquer le virolo sereinement. Suivre la courbe du regard à travers le pare brise est -pour moi- d'un luxe décadent ! faudrait que tu voies ça !

Cela dit, cruiser reste son atout principal. Elle est faite pour ça. Dotée d'une boite à 4 rapports plus une "overdrive" (ton pépé appelait ça la "surmultipliée") la gold te mènera au bout du monde. 
C'est bel et bien la sensation prédominante à bord, que tu sois vacciné hypersport, supermot' ou roadster... 


Tiens ! tu vois, on cruise...

J'étais d'ailleurs accompagné aujourd'hui par Albert, ancien possesseur d'une 1800 Gold. Il ne l'a plus, et il est devenu neurasthénique depuis. C'est dire !
Al avait autrefois l'habitude de rouler en enduro ou trail pourtant...  l'aile dorée exerce une attraction non négligeable et peut provoquer une addiction irréversible.

D'après les meilleurs spécialistes, l'overdose est impossible, mais le sevrage également.

J'arrive pas à dormir.


Fan de Barry Sheene, Albert lâche les deux mains pour saluer les motards croisés.


Héhé, j'les ai tous semés !







jeudi 11 octobre 2012

Projection de matière grise... et bleue !

Le cerveau en ébullition permanente, j'ai toujours dans un coin de la tête (ou l'on trouve le cerveau hein! sois à ce qu'on dit !) des idées liées à la chose motocycliste, entre autres.

Il y a longtemps que je me dis que je pourrai bien me "monter" un truc sympa à piloter, dans l'R du temps, avec -pourquoi pas- une petite touche racing de bon aloi.

J'avais mis ça de côté, vu la conjoncture économique qui ferai passer la poche à billets de mon portefeuille pour le coin le plus reculé du désert de Gobi.

Les opportunités étant rares, je te confirme qu'à l'instar du dragueur affuté, les meilleurs coups sont ceux qu'on ne voit pas venir.
Et celui là, je ne l'avais vraiment pas envisagé.



Grâce à Albert, motocycliste chevronné, j'ai rencontré Guillaume,  crossman de bon goût. 
Ce dernier souhaitait se débarrasser de son SV 650 de 2002 malheureusement accidenté.

En bon samaritain et toujours prêt à rendre service, j'ai donc acquis la bête.

Bien entendu et tu t'en doutes, l'engin n'est pas complet... ce serait trop simple !
Mais je dispose d'une bonne base pour moi aussi entrer dans le monde du préparateur amateur par la petite porte.

Par bonheur l'essentiel a été préservé, le cadre, le moteur sont en très bon état. Il me manque tout de même quelques parties importantes telles que les roues et la fourche... rien de bien méchant quoi !




Que vais-je pouvoir obtenir de ce puzzle ?  je dis cela car j'ai un carton de pièces détachées qui accompagne le tout...dont quelques tubes en inox issus d'une célèbre marque d'échappement Slovène et tout un tas de trucs utiles comme le freinage, les reposes pieds, les disques, la selle, des broutilles à ressorts et autres biellettes.

Donc, un racer ? un street tracker ? un street flat tracker ? un café racer ? un scrambler ?

Il y trop de possibilités en "eur" ! et en anglais.  Il faut donc réfléchir posément à la question.



A suivre !

mardi 2 octobre 2012

Ornithologie...

Voxan street scrambler
Il en va des motos comme des oiseaux semble-t-il... 
Oui, tu peux passer un temps fou a espérer entrevoir une espèce rare ou craintive parmi les chers volatiles que comptent nos belles contrées.

En voilà un qui s'est posé, comme ça, pendant 5mn en bas de chez moi. Tu l'as reconnu, il s'agit d'un Voxan Street Scrambler.

Bien sûr, ce n'est ni craintif ni tout à fait rare, mais comme tu le sais cette marque Française, après bien des déboires a dû mettre la clé sous la porte...