samedi 30 août 2014

Jardin secret


Il y a déjà longtemps que Monsieur Z travaille sur un projet des plus croustillants: la construction de la bécane de ses rêves.

C'est son jardin secret, sa bulle d'air.

A temps perdu il se creuse la tête, chine la belle pièce, ajuste, défait, refait, monte à blanc, démonte... mais toujours selon la logique mécanique et esthétique que lui confèrent de nombreuses années d'expérience au cœur du monde moto. 
En plus il a du goût, ce qui ne gâte rien !

Voilà le point de départ > CLIQUE ICI < que j'avais surpris pour toi il y deux ans déjà. 

J'ai reçu aujourd'hui cette photo, en forme de teaser, qui augure de la fin imminente du projet, construit autour d'une Triumph Thruxton.
Il y a de quoi saliver, ce cliché suggère un niveau de finition imparable. J'ai hâte de la détailler dans sa livrée définitive !
D'ailleurs la peinture de l'ensemble est en cours, et les menus détails qui restent à régler le seront pour accueillir le réservoir et les caches dont la teinte demeure secrète.

Bien sûr je serai là pour le vernissage  déverminage. Bien que la partie mécanique soit restée stock, la partie cycle a quant-à elle été profondément remaniée. Quelques réglages seront donc nécessaires avant d'aller chercher l'angle maxi, mais il ne fait aucun doute sur l'efficacité de la bête. Tu peux faire confiance à Monsieur Z, qui sait marier le ramage et le plumage d'une moto les yeux fermés.

Stay tuned ! comme l'on dit outre-atlantique, je t'en reparle très prochainement  ;-) 

jeudi 28 août 2014

Agenda



Voilà où passer ton dimanche.
Non, ne me remercie pas !  ;-)

Flash


Un Vélosolex "Flash" de 1969 soutient le mur d'une ferme quelque part en Chartreuse.

Ce modèle, qui deviendra le "6000", est doté de freins à disques, d'une transmission acatène et d'un ventilateur de refroidissement (turbine) 
La grande classe !
Sauf que, peut-être, l'appellation "flash" est-elle un peu présomptueuse ...
Il n'empêche que nous avons là un authentique produit de l'industrie Française qui s'est exporté par delà les mers pendant des décennies !
Cocorico !

mardi 26 août 2014

Le road trip du lundi ;-)

Le lundi au soleil, c'est quelque chose que l'on a eu ...à moitié.

Tu as remarqué ? il semble que l'automne ait envoyé des éclaireurs. Une légère pluie s'est invité comme pour contrecarrer les plans de tout bon vacancier.

Malgré cela, trois motards du lundi ont pris la poudre d'escampette en direction d'un des massifs montagneux les plus proches du coin. J'ai nommé : la Chartreuse. 
Pour toi qui lis ces lignes depuis une contrée lointaine, il faut savoir que la Chartreuse est un des fleurons de la région Rhône Alpes, un massif situé entre Isère et Savoie, Grenoble au sud et Chambéry au nord, délimité à l'est par le massif des Bauges et par celui du Vercors au sud-ouest.

Monsieur Z, circonflexe.

C'est un formidable terrain de jeu pour skieurs, randonneurs, base-jumpers, parapentistes, vététistes, motards et des tas de sports auxquels tu ne penses même pas.
De notre côté, en bon gars bien terre à terre, Ben sur son 1200 GSA, Monsieur Z sur Z1000SX et moi à dos de Mamy ZRX avons choisi d'arpenter la montagne d'une manière tout à fait conventionnelle.
A ceci près que nous avons déployé toute notre fibre sensorielle afin de capter au mieux tous les éléments du décor : petite bruine matinale, ciel plombé puis ciel bleu, paysages à couper le souffle, à pics vertigineux. 

 
Le Mont Granier


Des routes improbables pas toujours en bon état garantissent un mélange savoureux de bout du monde mêlé d'aventure ... tout en proposant d'approfondir à chaque instant ton niveau de pilotage. Comme toujours nos amis de la Direction Des Routes (ex-DDE) ont savamment limité les investissements dédiés à l'entretien de la chaussée en la saupoudrant généreusement de gravillons. 
Heureusement, ce n'est pas le cas partout. Juste sur certaines portions les plus sinueuses... ouf !
Blague à part, le réseau est globalement en bon état. On discerne cependant facilement les zones les plus touchées par le gel/dégel à cause de crevasses parfois profondes qui balafrent le bitume.
Sur une moto bien réglée, aucun problème ! les amateurs de sportives seront à la peine, les pilotes de roadsters prendront du plaisir et les supermotards et autres trails seront à la fête !

Ben, train de sénateur.

Quel plaisir de surfer sur la montagne !
Je ne parle pas de performances là, point de vitesse ou de frime la dedans. Tu n'y es pas !
L'intérêt premier d'une telle balade est d'exploiter ce pourquoi est fait l'engin que tu as entre les jambes. Pas celui là ! l'autre, celui sur lequel tu roules.
La moto est l'outil idéal pour découvrir le décor dont je te parle. Un moyen de transport agile et léger qui te permet d'explorer les moindres morceaux de route, le moindre recoin du paysage.
Escalader un col, puis deux, puis trois, descendre l'autre versant, soigner la trajectoire puis ralentir et enfin s'arrêter pour profiter du panorama, peut-être là ou les véhicules à quatre roues ne peuvent pas faire de même. Profiter de la liberté de se perdre un peu sur des chemins, choisir de les suivre. Sans arrières pensées, la faible vitesse imposée par le relief et la chaussée garantit une autonomie inédite pour la plupart des motos. 

GPS en papier, bonne humeur et un peu d'essence = on ne peut pas se perdre, c'est prouvé.


Nous avons donc fait le tour du massif de la Chartreuse, y pénétrant à l'ouest par Les Echelles et les gorges du Guiers Vif, puis le Col du Granier via Saint Pierre d'Entremont. Viré à l'est, coupé à droite avant Chapareillans pour suivre la D282. Celle-ci nous a mené à flanc de montagne (entre 900 et 1100m) jusqu'à Saint Hilaire du Touvet (célèbre pour la Coupe Icare qui réunit chaque année les fans de parapente) Nous avons alors filé à l'ouest pour monter le Col du Coq et ses 1700m, puis descendu vers Saint Hugues de Charteuse à travers une forêt extraordinaire, mi-Brocéliande mi-Lothlorien. Superbe ! 

Saint Pierre de Chartreuse nous a regardé passer, puis de nouveau monter le Col du Granier pour cette fois rallier Chambéry et sortir du massif de la Chartreuse par le nord.
Une fois là, après un clin d'oeil aux quatre sans cul, nous avons poursuivi vers la chaine de l’Épine, considérée comme la pointe la plus au sud du Jura. Le col éponyme offre un panorama majestueux sur l'agglomération Chambérienne et son environnement. En face, les Bauges, à gauche le lac du Bourget et les prémices de la cité d'Aix Les Bains. Au fond on devine Annecy cependant qu'à droite se profilent les vallées empruntées tout au long de la journée. Génial !  pour un peu on resterai bien là, posé, peut-être pour une petite sieste dans ce lieu aux antipodes de nos vies citadines.

Le point de vue dont je te parle. (les amateurs de photo remarqueront que je n'ai pas soigné le premier plan, ok, ok !)


Mais il faut bien rentrer.
Nous avons franchi le col pour ensuite tendre nos trajectoires dans la campagne Dauphinoise, avec un je ne sais quoi qui évoque la dernière bulle d'un vieux Lucky Luke.
Le mois d'août nous a enfin rattrapé, et c'est un soleil revigorant qui nous accompagne vers nos pénates.
La capitale des Gaules se dessine finalement, au terme de près de 340 km parcourus le nez au vent, fièrement campés sur nos chevaux de fer. 
Nos enregistreurs personnels ont emmagasiné suffisamment de données pour distiller un peu de bien être dès que nous en aurons besoin...
Il y aura bien quelques séquelles à attendre demain au réveil, des articulations pourraient bien gripper un peu... mais baste ! quelle bonne journée !

Quelques photos ? pourquoi pas !


"pinaise ! pourquoi je fais pas ça plus souvent ?!"




"quand-est-ce qu'on mange ?"






































Ben :"Oh ! des framboises !" Flo : "non, des mûres" Ben : "pff, c'est pareil !"






Monsieur Z, concentré.

samedi 23 août 2014

La donneuse . Ginette, work in progress


Tiens bon !

Il ne faut pas trembler au moment d'opérer.
Clé à pipe ou clef à douille ? pas d'erreur, réfléchis ... enlève tes doigts !
Les sourcils en accents circonflexes, quelques moments de concentrations s'avèrent nécessaires. 
Pour bien le mettre, l'accent, je m'essuie les yeux d'un revers de main, pleine de cambouis.
Soupir(s)
Juron étranglé, il faut y aller. 
Hop ! c'est fait !
Et puis ... non. Trop lourd. La dernière fois l'aide précieuse de Vincent avait justement pesé.
Tout seul, pas la peine !  Difficile à déterminer, le poids du bloc 900 XJ pénalise la manœuvre de sortie du cadre, cette fois par le bon côté, le droit. 
Il va falloir convoquer un costaud pour terminer l'opération, et puis pour reposer cette mécanique dans le cadre de Ginette.
Chouette ! 

La donneuse, restée anonyme.





Mais qui est Ginette ? CLIQUE ICI POUR LE SAVOIR !

jeudi 21 août 2014

Deluxe ?



Quel étrange phénomène de vouloir à tous prix se conformer à la mode ... il y a là sûrement quelque chose de rassurant bien sûr. Je ne peux même pas trop la ramener, moi qui en suis aux finitions de mon racer !
Cela dit faire du vintage jusqu'aux pneus, ok pour une question de look, pourquoi pas ? 
Mais qu'en est-il de la tenue de route ? certes ces Firestone Deluxe Champion ont proposé et proposent toujours un look  d'enfer, ya pas, c'est un fait. Mais conçus à une époque déjà lointaine et pour des motos qui roulaient majoritairement en ligne droite ... j'ai du mal à leur trouver un intérêt dynamique.

Mais après tout, qui suis-je pour juger ce genre de chose ? 

Comme tu le sais, lorsqu'on roule à moto le ressenti personnel prime.
A chacun son flacon ...

C'est tout de même joli, l'anachronisme est charmant surtout lorsque, comme ici, le look permet d'offrir une finition cohérente avec le style de la moto (évidemment,hein ! sinon, on ne se donnerai pas tant de mal !)




Chouette prépa sur base Kawa W650, façon bobber.

lundi 18 août 2014

Dix sept




Archives maison, CML 14

Nationale 7 un peu, moto beaucoup !

Soleil ? Pluie ? 
Cet été ne nous laisse pas aussi sereins que tu le voudrais, semble-t-il.
Je suis d'accord !
Après avoir surfé sur les taches d'humidité, évité les gouttes, pris quelques bonnes averses ... voir de gros orages, Mamy ZRX et moi avons effectué notre pèlerinage annuel vers Wallnut Grove, contrée reculée bien que centrale, où je puise régulièrement un nouveau souffle. Là, dans "la verte" comme l'appellent les bidasses,s'échafaudent quelques projets et se reposent quelques neurones (!!)

Aux environs de Wallnut Grove, la château de Culan

Mais pas seulement. 
Pour s'y rendre ou pour en revenir, il faut emprunter des chemins de traverses et même une grosse portion de la mythique Nationale 7.
Je ne connais pas ta préférence en matière de voyage, mais rouler sur ces tronçons historiques peu à peu abandonnés au profit de l'autoroute est très agréable.
A rythme soutenu mais légal, tu pourras découvrir ou redécouvrir des paysages qui ont été synonymes de transhumances estivales durant des décennies.

De nombreux vestiges ponctuent le parcours, fantômes de l'animation qui régnait au bord de la Route: stations services désaffectées, garages, hôtels dont les enseignes sont toujours visibles. 
Elles apportent un charme désuet à beaucoup de villages aujourd'hui contournés par les grands axes, au profit de la tranquillité des habitants, mais aussi au désarroi des commerçants.
N'en reste pas moins les paysages, que le bitume épouse pour le grand plaisir des motards, qu'ils soient sportifs ou customs, trails ou roadsters. 
Pas de tracas : les caisseux sont sur les voies rapides ! ils ont la montre, toi tu as le temps  ;-)
A nous les virolos, la France profonde, bucolique et accueillante ! le grip est globalement bon, le ravitaillement possible à peu près partout. Les traversées de villes et villages permettent de souffler, ou de s'arrêter pour goûter les spécialités locales.
Et, quand il fait beau comme ce dimanche, les trois ou quatre heures de selle qu'impose ce trajet paraissent presque trop courtes !

D'ailleurs, j'avais prévu quelques arrêts photo mais je n'ai pas pu m'y résoudre... j'avoue avoir gardé pour moi (pour une fois !) ces images gravées sur mon disque dur cérébral. Mélange de sensations, réflexions et peut-être aussi de légèreté. 
Concentré sur le pilotage, tout en ayant "déplié" mes capteurs sensoriels, j'ai donc consciencieusement enregistré et/ou mis à jour le road-book, tout en y ajoutant le ressenti mécanique apporté par mon gros quatre pattes Kawa. 
Mais qu'est-ce qu'elle va bien cette brêle ! du haut de ses presque 130 000 bornes, elle en remontre encore, effaçant d'un coup de poignet droit les éventuels obstacles, laissant les rétroviseurs libres de toute image parasite.

Ah mais quel plaisir ! les sacoches cavalières bien arrimées, la visière entrouverte, le nez au vent et les chevaux à main droite, gaz ! verdure et ciel bleu, d'un angle à l'autre tu dessines ta traj', tu es bien.

Mais qu'attends tu ?!

Toujours aux environs de Wallnut Grove (donc pas sur la N7 hein !, sois à ce qu'on dit!) N'hésite pas à passer la nuit au gîte rural de Vesdun ! de là tu peux rayonner dans le Cher, l'Allier, l'Indre et la Creuse. De somptueuses routes à moto t'attendent ! > Clique ICI


jeudi 7 août 2014

Some news from Ginette



Tu es impatient d'avoir quelques nouvelles de Ginette ? Je te comprend ! Alors voilà :
Pour rappel, il s'agit de mon side-car Yam 900XJ/Goliath rallye. 
Moteur en berne depuis deux mois après plus de 220000 km de bons et loyaux services, je me suis décidé cette semaine à procéder à une transplantation cardiaque afin de retrouver -plus ou moins rapidement- les sensations uniques offertes par l'engin.
Comme c'est une première pour moi, je me suis attaché les services précieux de Vincent, fraichement diplômé en mécanique moto et à l'aube d'une brillante carrière dans le domaine  ;-)

L'opération n'est pas compliquée, mais nécessite un poil de réflexion. En effet, je ne dispose pas de locaux suffisamment grands pour dételer et laisser le tout en cours si besoin ... Il a donc fallu procéder avec le panier en place. Comme ce n'était pas assez drôle, ces messieurs de chez Yamaha ont prévu, le cas échéant, de déposer le moteur par la droite du cadre. Précisément là où, en bons Français, et puisque nous tirons l'épée à droite, se tient le panier du side-car. 
Amusant n'est-il pas ?
Héhé ... mais c'était sans compter sur l'opiniâtreté de notre binôme. Et c'est après deux demi-journées de réflexion, d'efforts, de coinçages de doigts, de jurons et quelques litres de sueur que le foutu moulin est sorti côté gauche pour enfin terminer sur sa planche à roulettes.
Non mais !
Et dire que ce n'est que la moitié de l'opération !

A suivre !  ;-) 






i Olé !


lundi 4 août 2014

Rallye


Voilà une brêle qui m'excite la rétine !

Depuis toujours fan du Dakar et, je dois dire, de ses grandes heures Africaines, je suis tombé récemment sur ce modèle. 
Garé bien tranquillement comme si de rien n'était, cette Honda 600 XL de 1986 arbore fièrement la déco du 7ème Paris-Alger-Dakar. 
Commémore-t-elle la cinquième place de Cyril Neveu cette année 1985 ? Je ne suis pas sûr ! Elle souligne en tous cas l'engagement sportif et commercial de la marque dans cette épreuve devenue mythique.
Equipée comme ça elle donne bien envie de prendre la poudre d'escampette par monts et par vaux... non?











samedi 2 août 2014

Barcelona

Une Montesa 250 Route perdue dans une foule de plastique


Revenant d'un petit trip Espagnol, disons plutôt Catalan pour ne froisser personne, j'espérais mettre l'objectif sur un tas de motos du cru vu que la région est un berceau du deux roues Européen avec des marques emblématiques comme Bultaco, Montesa (détenue par Honda), Ossa ou Sanglas... certes anciennes mais dont l'aura perdure. 
De même, les champions du Moto GP sont omniprésents dans la pub et autres visuels publics et l'homme de la rue peut citer leurs noms sans se tromper.
Le HRC y prendra ses quartiers bientôt, non loin des locaux de Dorna, le promoteur du MotoGP...

Et bien non ! Pire: il faut constater l'hégémonie du scooter toutes cylindrées.
Barcelone en est un exemple criant. Les emplacements de parkings deux roues sont légions, et envahis à perte de vue. Mais il faut compter environ (à vue de nez hein !) 3 motos pour 10 scoots. 

Via Laietana


Baste ! le quidam s'en contrefiche et peut-être faut-il mettre en avant que Barcelone, en métropole mondiale forte de près de 6 millions d'habitants, fonctionne assurément mieux en scoot/cravate qu'en bottes/moto.

Un "détail" pour le moins intéressant :  en Catalogne et à Barcelone en particulier, les autorités ont bien compris l'intérêt du deux roues dans la circulation moderne et appuient son utilisation. Cela peut paraitre parfois plus contraignant (contrôle technique ...) mais somme toute logique et fort agréable à vivre (parkings et voies dédiés... )




Montesa 250 Route (elle se nomme ainsi car toutes ses soeurs sont "cross" ou "trial")

Non loin de la Plaça de Catalunya.

Je sais !  ce point de vue est réducteur, certes. Mais c'est aussi celui du touriste lambda que nous sommes tous à un moment, ou un autre. Bien sûr la région regorge de spécialistes dont les œuvres abondent instagram, les blogs et autres publications... mais est-ce cela le plus marquant ? A voir. Moi, je défend le point de vue pragmatique. Mais tu le savais déjà !

Je sais !  je ne t'ai pas parlé de l'excellent musée de la moto de Barcelone... c'est parce que je n'ai malheureusement pas pu y aller. Je vais donc devoir y retourner !