Orcal 125 Astor |
Edit du 04/11/2016 > Une superbe prépa sur base Orcal !
C'était mieux avant ?
Je ne sais pas.
Mais en matière de deux roues motorisés, nous avons pour beaucoup fait nos premières armes sur de petites cylindrées, qui nous ont marqué et refilé le virus de la moto.
A l'époque la case "deux temps" était inévitable et il faut bien reconnaitre que la performance mécanique était mise en avant, souvent au détriment de la fiabilité.
Puis les temps ont changés. Les automobilistes ont eu de nouveau le droit de conduire un 125 cm3 sans formation spécifique, puis une formation leur a été imposée. Le permis A1, pour l'accès au 125 cm3 dès 16 ans, a peut-être du coup un peu moins de succès.
Dans le même temps la réglementation a évolué, le cycle du moteur deux temps à vécu et il a fallu développer d'autres alternatives, parfois électriques.
Le moteur quatre temps a été remis au goût du jour pour des questions écologiques et notamment de consommation, au détriment cette fois de la performance (pour le moins assez éloignée de ce que nous avons pu connaitre, nous z'ôtres amateurs de cylindres à trous)
Mais je me dois d'ouvrir mes chakras et de réfléchir à la question d'un point de vue actuel.
Fais comme moi : pense que l'utilisateur de petite cylindrées (scooter ou moto) est d'abord un conducteur automobile. De fait, son niveau d'exigence est comme son âge: plus élevé.
Il ou elle attend un produit bien fini, au fonctionnement simple, accessible et qui présente bien.
La cylindrée ne doit plus être rédhibitoire -comprendre: peur du ridicule- et notre automobiliste entend et attend qu'on les respecte comme un usager de deux roues à part entière. Un motard quoi !
Il ou elle lui faut donc un véhicule à la hauteur de ses espérances.
Depuis quelques années certains distributeurs l'ont bien compris. Notamment la SIMA, qui a entrepris d'implanter sa marque, Mash, qui surfe sur la vague néo-rétro et tente de s'imposer là ou les ténors du marchés restaient sur des acquis : face à la Honda 125 CBF ou la Yamaha 125 YBR qui sont les plus représentatives de ce qui existe comme motos utilitaires (parmi les plus vendues dans le monde) mais sans réelle saveur, ni esthétique particulière.
Orcal 125 Astor |
Arrive aujourd'hui celle que tu découvres ici : la ORCAL 125 ASTOR.
La marque ORCAL est mise en avant par la DIP, un autre distributeur renommé sur le marché moto en France. A l'origine tournée vers le scooter, cette marque entend bien prendre sa place sur ce marché très concurrentiel de la moto typée néo-rétro, ou finition et personnalisation sont les fers de lance. De plus, des tarifs agressifs permettent au plus grand nombre d'accéder à ces modèles : il s'échelonnent de 2000 à 3000€.
Donc j'ai pu approcher et même rouler notre modèle du jour, l'Astor 125.
Je dois reconnaitre qu'il y a longtemps que je n'avais pas prêté attention à ce type de machine.
Je dois avouer également (je suis à deux doigts de me repentir !) que jusqu'à présent les petites brêles surfant sur la mode rétro, café racer i tutti quanti de cet acabit me chagrinaient un peu à cause de leur fabrication asiatique. Voir plus à l'Est que l'Est.
Mais aussi sûr qu'il n'y a que les imbéciles qui ne changent pas d'avis, il faut reconnaitre que l'Empire du Milieu progresse également.
C'est donc avec un regard plissé que j'ai observé la bête.
Bon.
A la manière d'un "vieux motard" (que jamais!) voilà ce que j'en dit, moi, de cette 125 Astor.
Je la trouve jolie.
Même pas mal du tout ! d'abord, tout est planqué. Il n'y a pas de fils qui trainent. Tout juste du côté droit on peut se demander pourquoi le système de dépollution n'est pas un peu plus caché. Mais il est assez bien intégré, compte tenu de la place disponible.
La ligne générale de la moto est typée rétro, fin des années soixante, avec un chouette réservoir en tôle. Dans son prolongement la selle est fort accueillante et sa mousse est juste ferme comme il faut. Le duo est confortablement envisageable. Sa hauteur culminant à 78cm du sol satisfera tous les gabarits.
La position de conduite est conventionnelle, le guidon est réglable et les repose-pieds bien à leur place. Même mon mètre quatre-vingt douze s'est senti à l'aise à bord !
La partie cycle est flatteuse : de belles roues à rayons chaussées de pneus de larges section (110/70-17 avant et 130/70-17 arrière) donnent fière allure à l'ensemble, cependant qu'elles sont reliées à la moto via un bras oscillant conventionnel arrière doté d'une paire d'amortisseurs chromés, et à l'avant une fourche de bon diamètre (37mm) protégée par d'esthétiques soufflets en caoutchouc.
Entre les roues on trouve un cadre simple berceau largement dimensionné qui confère à notre Astor une homogénéité dynamique rassurante dès les premiers tours de roues.
Bien sûr elle est peut-être un poil plus lourde que ses concurrentes. Mais c'est pour la bonne cause : ses garde-boues sont en métal, elle offre de larges poignées passager elles aussi en métal chromé, elle propose une béquille centrale ... bref ! elle met en avant de nombreux atouts.
Mais si il y en a un qui m'a séduit je dois le dire: c'est le moteur. Ton œil avisé aura reconnu la silhouette familière d'un bloc Yamaha, le 125 YBR pour être précis. Et bien ce mono quatre temps simple ACT qui développe environ 8 chevaux, en est une émanation très ressemblante. Il conserve son kick très pratique, sa boite contient 5 vitesses et c'est encore un bon vieux carbu qui le nourrit.
Orcal 125 Astor, moteur, kick déplié et joli échappement à contre-cône. |
C'est là qu'opère la magie sino-japonaise: la capacité des uns à reproduire efficacement la réussite des autres. Cela se ressent à la conduite. Le caractère pétillant de l'YBR se retrouve avec plaisir, et procure de sympathiques sensations au guidon de l'Astor. Pour un peu je m'imaginais parcourir la campagne le nez au vent !
Car les performances sont au rendez-vous, toutes proportions gardées. Le petit mono t'emmènera aux vitesses légales à deux chiffres avec enthousiasme, et continuera son ascension jusqu'à ... ce qu'il faut pour emprunter le périph' sur la file de gauche.
Le confort global est bon, l'amortissement correct. La tenue de route est tout à fait convaincante, eu égard aux pneus larges. La direction reste légère, mais l'empattement assez long offre une sensation de précision et de stabilité insoupçonnée de prime abord.
Bien sûr, les appuis aux repose-pieds sont très sensibles cependant que le guidon mono barre de section variable permet un ressenti très agréable de l'avant.
Quant-au freinage, il est largement suffisant et rassurant pour le gabarit de la moto.
Je te vois sourire !
J'assume ! j'ai vraiment apprécié ces quelques kilomètres au guidon de l'Orcal 125 Astor.
En ville, rien à redire, c'est un outil : faufilage, parking facile etc... A la campagne ce sera la reine des pique-niques via les petites routes !
En plus elle arbore une jolie petite gueule. Les plus malins trouveront à la personnaliser facilement. Son look vintage supporterai bien les artifices racing des sixties (carénage repose bras, selles à dosseret, commandes reculées, bande thermique sur l'échappement ...) Mais sa selle biplace ne demande qu'à être pourvue de jolies sacoches en cuir non ?
Dans tous les cas, il y a de quoi affoler les candidats à la branchitude comme les amateurs de motos, sans avoir à passer le permis !
Quel plaisir !
Merci Thomas !
Hop ! une tournée de photos histoire de jeter un oeil ...
Orcal 125 Astor, tableau de bord |
Orcal 125 Astor, commodo droit |
Orcal 125 Astor, commodo gauche (commande de starter manuelle) |
Orcal 125 Astor, poste de pilotage ! |
Orcal 125 Astor > le bouchon de résé aviation ! |
Orcal 125 Astor |
Orcal 125 Astor, cache latéral : rien à envier à une Ducat' sport classic ! ;-) |
Orcal 125 Astor |
Orcal 125 Astor |
Bonjour a Florent et ..a tous ...c est ...très attirant tout cela !! affaire à suivre ...
RépondreSupprimerbon début de semaine à tous
Une voisine de garage ..
Merci ! oui, il ne faudra pas hésiter à essayer, reste ce fichu stage... mais ce ne sera qu'une formalité !
RépondreSupprimerUne chouette petite moto qui a tout d'une grosse.
RépondreSupprimerVraiment sympa.
Daniel
Bonjour
RépondreSupprimerj'ai la chance d'en avoir une depuis 2 mois ,300km c'est ma première moto difficile de faire des comparaisons mais je prends un réel plaisir à la conduire
... et c'est bien la moindre des choses à moto ! ;-) Se déplacer en prenant du plaisir, c'est le principe à retenir.
RépondreSupprimerLes comparaisons arriveront plus tard, ce qui est sûr c'est que sa première moto (125 ou pas) on s'en souvient toujours.
Bonne route !
Voilà c'est grâce à tous ces éloges à sa ligne féminine et racée aux divers essais très positifs que je suis là très heureuse proprio d'une petite astor noir à qui je vais juste changer le feu arrière et la plaque. ... ma 1e moto mes premiers 700 km je suis plus que ravie et j'ai bcp de compliments pour son look étant moi membre d'un club moto vintage sur le 13 Un régal je l'adore
RépondreSupprimerFélicitations ! et bonnes routes !
RépondreSupprimer:-)
Hello
RépondreSupprimerBonjour à tous . Toujours satisfait de la petite Orcal? Le modele Euro 4 va etre disponible en concession à la fin de ce mois. Si vos retours sont positifs je fonce
Merci à tous
j'ai appris par un concessionnaire sur le 31 que l'importateur DIP etait en litige avec le fabricant , donc plus d'importation jusqu'a nouvel ordre .
RépondreSupprimersi vous avez des infos
Bonjour,
RépondreSupprimerRenseignement pris ce jour, je confirme cette information. Je ne connais pas la nature exacte du litige entre la DIP et son fabricant, mais il y a fort à parier sur un problème de maintient de tarif en rapport avec l'application des normes européennes (problème surmonté par Mash, dont les machines proviennent d'un proche fournisseur, et qui devrait généraliser l'injection)