lundi 10 septembre 2012

La voie de la vitesse... épisode 1

Furie !


Découverte totale... une claque. Paf !

Je me suis rendu aujourd'hui à Sancé, près de Macon, pour assister aux courses de speedway organisée -de main de maître-  par l'Association Moto Club Macon (AMCM).

Mais qu'est-ce donc ?

Cela se courre à moto (sans blagues ?!) sur un anneau de terre, par quatre coureurs sur quatre tours.

C'est très court et intense. Une manche dure environ 2 minutes ! 
Le but est de marquer des points, en fonction de l'ordre d'arrivée: 
- 3 pts pour le premier
- 2 pts pour le second
- 1 pt pour le troisième
- 0 pt pour le quatrième et dernier.

 On multiplie donc les manches, le public, les officiels et les team managers comptent les points.

Pas le temps de s'ennuyer !


Comme je suis de nature très sociable, j'ai évidemment choisi d'aller tailler une bavette dans le paddock.

Quel plaisir ! tout ce petit monde de la glisse est des plus abordable et sympa.  Point de cordons austères et de barrières occultantes... on peut évoluer au plus près des machines, mettre -poliment- sont nez dans une cloche d'embrayage sans susciter d'animosité de la part du mécano, qui de plus est ravi de te faire l'article sur son matériel ou sa petite trouvaille.
Moi qui aime dénicher "la petite touche racing", j'étais servi ! et puisque je le fus, tu l'es maintenant.

Donc ! comme je suis de nature très sociable, mais un peu timide quand même, j'ai soigneusement cassé le câble d'embrayage de mon fidèle attelage en arrivant sur place.
La guigne me diras tu ! et bien presque, puisque c'était sans compter sur l’extrême gentillesse du "razorback team gaujac". 
Le paternel mécano M.Muratet, tout en gardant un oeil sur sa progéniture -Xavier- issue d'une graine de champion, m'a donné un serre câble qui m'a permis de réparer, d'une part, et donc d'entrer en contact avec le milieu du speedway, d'autre part.

Xavier Muratet, dans ses oeuvres
Ainsi introduit, j'ai appris pleins de détails croustillants sur la vie de bohème de la famille speedway.

D'abord la moto.
70 kilos pour 65 chevaux ... ça cause ! 
Le moteur est un 500 cm3 d'origine Jawa (Tchèque), ou éventuellement d'une marque Italienne.
C'est un mono 4 soupapes qui fonctionne au méthanol, par carbu. L'injection n'est pas autorisée.
En speedway il n'y a pas de boite de vitesses. Juste un embrayage à sec, en prise directe sur le vilebrequin via une chaine primaire. 
Pas d'amortisseur arrière, juste un petit à l'avant secondé par des élastiques...
Pas de freins !

Séance de mécanique chez Muratet.  Quel réglage ?



Tension de chaine...



A moins que ce ne soit l'embrayage qui colle un peu !




Autant de couronnes que de types de terrains, de réglages moteurs, de pignons de sortie...

La mécanique est ultra présente. Chacun peaufine sa moto, la prépare aux petits oignons. Certains peuvent mettre le méthanol au frais pour préserver sa stabilité et être plus performant en piste... En effet le méthanol n'aime pas la chaleur. Il s'évapore facilement, le rendant plus explosif et donc moins facile à "digérer" pour les moteurs...

Mais voilà de quoi contenter -j'espère- ta rétine pour aujourd'hui !

Technique Tchèque !






La même, habillée. (la moto hein !)


Des Allemands, gaz en grand



Florent " le marquis"' Du Roure, sociétaire de l'AMCM, sur son terrain, donc.



Que dire ? 



Comme quoi, on sait rigoler en Europe de l'Est !

Un départ... bien sûr, faut éviter de lever : on perd du temps...



Que dire ? et bien que même sur les buttes de terre qui servent de tribunes on reçois son lot de cailloux.


A suivre !





vendredi 31 août 2012

Lecture (s)

Ah, chui content.

Je viens de recevoir par voie postale le dernier Dice mag, #45.
Outre l'envie de t'en parler, cela soulève chez moi une réflexion (tout arrive...) qui me trotte depuis quelques temps.

Dice n°45, avec la première de couv' que j'ai choisi parmis 4 possibles. Sympa !

Tu vois, je me disais que bien que utilisant, usant, roulant et pilotant ma chère Mamie ZRX et sa cousine attelée aussi souvent que possible, il se trouve tout de même quelques laps de temps ou ce n'est pas le cas.
Diantre ! mais alors me diras-tu, comment assurer le trait d'union légitime ? reconstituer ce cordon invisible qui me lie à mon fidèle destrier ?
Aussi sûr que le fumeur invétéré recherche sa dose dans les bureaux de tabac, je trouve la mienne... au même endroit, tant que le débiteur de tabac débite également de la presse.

Bien sûr, tu me vois venir. 

Ce trait d'union, ce vecteur passionnel, celui qui me permet d'assouvir cette soif d'info, ce courant continu, ce sont les différents magazines et autres revues sur le sujet.
Si ! tu vois, elles sont rangées en général juste sous l'étagère que tu affectionnes particulièrement -ne raconte pas de bêtises- (hein Bruno !) baisse les yeux ! là ! c'est ça.

Je ne rate jamais "moto journal" chaque semaine pour l'actu, achète régulièrement "moto légendes" ou encore "café racer". Je te les conseille, l'intérêt est je pense de recouper, de prendre vraiment le truc intéressant, de suivre une tendance (?) bref, de se tenir au jus, d'avoir envie de rouler, actuel ou différent ou de donner envie... 

Plus récemment, j'ai découvert deux autres magazines ou plutôt "magazines" puisqu'ils sont d'origine Grand Bretonne: "sideburn", qui traite de dirt-track et tout ce qui en découle, de la plus loufoque réunion circuit au préparateur le plus pointu avec une dose de commentaires léchés, parfois franchement décalés, et des photos qui vont bien. L'actualité est en prise directe avec le web... bref, du tout bon.

L'autre est celui qui j'introduis ici, à savoir "dice magazine". Je l'ai découvert en surfant, car je n'ai pas au départ l'érudition "custom vétouine de Milwaukee" qui me l'aurait fait rencontrer plus tôt.
C'est maintenant chose faite, et sans regrets. Bien qu'il transpire encore un peu trop le rock-à-billy à mon goût, cet excellent petit format sur papier glacé et dos carré offre le must de la kustom kulture. Heureusement, les "black tibetans", veillent en produisant une stimulante sorte de punk rock néo billy (enfin je crois) et dont les concerts rythment les "dice partys" (fêtes dont on peut voir les pubs dans le mag et sur le net)

A travers une ligne éditoriale éclectique, dice traite du monde chopper et custom (même hot rod) entre la Californie, la "perfide Albion"...( perfide car sa législation permet de rouler avec tout et n'importe quoi, pourvu que l'on s'acquitte de lourdes taxes... ) et le reste du monde car beaucoup d'articles proviennent des quatre points cardinaux . Les photos sont à l'avenant, et la culture web également. Tu y trouves  aussi de cafés corsés, de yougtimers tapés jusqu'à l'os, et quelques pépées bien dans le ton...

Précisont que ces deux mags sont produits à l'étranger, qu'il faut les commander sur le net et qu'ils sont rédigés dans leur langue natale, celle de Shakespeare... ça te ferais du bien tiens !
J'ai eu du mal au début, car my taylor isn't rich at all, but i read now very fluently ... bref ! tu l'auras compris, la passion prend des chemins qui pourraient faire sourire certains profs de ma connaissance!

Pinaise ! quel plaisir de s'évader, de voir un peu comment les voisins  traitent le sujet. Où l'on voit que l'état d'esprit véhiculé par le genre deux roues motorisé est incroyablement communicatif.

Et bien que le motard se veuille un poil rebelle, on se rend compte que c'est un animal grégaire et que sa communauté est ... planétaire !



A toi de voir ! (ci-dessous les liens)











samedi 18 août 2012

Comment tondre et labourer de manière ludique

A la demande générale ( hein Fab !), je reviens aux affaires...  :-)

Bien entendu la période estivale est propice au farniente, d'où mon absence ces derniers temps.

Tu te souviens, au printemps dernier tu avais découvert l'enduro du p'tit frère -Le pouic- qui était en cale sèche. La bécane, pas lui !   (Rappel, ICI )

Elle est remontée, mais toujours fâchée avec le jet d'eau.

Les joints spis sont neufs, le moulin révisé. Il s'agit bien d'un kit "big bore" qui porte la cylindrée de 250 à 280 cm3.

Le regain de vitalité est bien présent, et a pu propulser mon quintal (hum!) à bonne allure, avec force travers et wheelings dans les champs aux alentours de Wallnut Grove.
D'où le titre de cet article. En effet, rien de plus simple que de s'acquitter  des tâches rébarbatives de jardinage avec la banane:

1/ tu kickes, un bon coup, le moteur s'ébroue sans problèmes.
2/ tu enclenches la première, (ou la deux selon le terrain)
3/ tu essores la poignée droite en veillant à ne pas perdre l'équilibre (sinon, après jardinage tu fais immédiatement course à pieds puis spéléologie dans la foulée. Mais faut être en forme)
4/ en alternant essorage de la poignée et patinage de la roue arrière tu mèneras à bien le nettoyage de plusieurs centaines de mètres carrés de pelouse en un clin d'oeil.
5/ le tout avec la banane, si ! tu verras !
6/ poste un commentaire pour me remercier. 
7/ de rien ! avec plaisir !
 

Voilà ci-dessous quelques clichés statiques de la bête. 

Les photos d'action sont... plâtrées ! > Ma Chère et Tendre ayant cru bon de se casser un bras, le farniente a été écourté ;-)  bon rétablissement Valou !

Cette Honda 250 XR-R est née il y a 22 ans !









La dedans, ya un gros piston, avec une grosse chemise, et une grosse cravate. Quoi ?

dimanche 5 août 2012

En vacances... on largue les amarres ?!



Je sais ! c'était facile ... n'empêche, si parfois le custom peut faire penser à un chalutier (!!) , ça donne aussi envie d'enrouler sur la corniche, le nez au vent... boarff !  je vieillis ?