vendredi 8 mars 2013

Tranquilitude et concentrature

Tu vas croire qu'il n'y a plus que ça.
Sois tranquille, je ne fais que surfer ! 
- Ah ? 
- Oui.

La vague en question est celle de cette curieuse mode dont je t'ai déjà parlé : le stunt.
Je fais ici un aparté nécessaire car cette pratique est devenu une discipline, un sport à part entière dans le monde moto. Je tâcherai de t'expliquer cela au travers d'épisodes ponctuels, comme j'ai déjà pu le faire (je te laisse fouiller les archives ;-) )

Je ne te présente plus Nono, qui abandonne lâchement sa famille les dimanches de beau temps pour aller rouler dans une zone au grip aléatoire, où on se les pèle sévère mais où certainement Belle Maman n'aura jamais l'idée de se pointer... même par hasard ! Bien vu !





Il s'agit pour lui de s'entrainer d'abord pour le plaisir et, ensuite, pour percer sur la scène locale.
Bien sûr, je lui souhaite toute la réussite possible ! tu le suis avec moi depuis quelques temps et je peux te confirmer qu'il progresse à vue d’œil. 

La notion de plaisir doit rester prépondérante à mon avis car lorsque l'intéressé chute il doit avoir envie de s'y remettre rapidement pour ne pas rester sur un échec.
Cela m'évoque quand même un peu, outre l'aspect cavalier de la situation, un petit côté masochiste non dénué d'intérêt ! 
La majorité des motards passe sa vie à esquiver la chute, à se prémunir contre le mauvais sort, les embrassades de planète, la pizza aux gravillons alors que ces acrobates tiennent pour nécessaire de se gaufrer pour progresser.

Logique.

Mais à l'opposé d'un pilote lambda qui n'aura de cesse d'accuser la défaillance du matériel pour expliquer le fait d'être descendu en marche, le stunter ne peut se cacher : il a foiré un truc dans sa chorégraphie, la précision du geste n'était pas là, un instant d'inattention et patatras !  Le voilà avec le pâté collé au fond de la boite. En plus il ne peut pas vraiment se défiler car il évolue à quelques mètres du public.

Bien sûr, le matériel peut faiblir, comme dans tout sport mécanique. 
Mais lorsque qu'il est au point, mécaniquement pour la moto et physiquement pour le pilote,
 le stunt relève peut-être plus du cirque ou de la danse désormais, et nécessite une tranquillité d'esprit et une concentration sans faille. 

Le trick ultime est alors à la portée du stunter... 


Alors que le Bull et moi revenions des 1000 roues dimanche passé, nous avons retrouvé Nono sur son spot et pris quelques images pour toi !  








ça, c'est une figure que je maitrise ! (c'est bien la seule !!!)






















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