mardi 26 mai 2015

Bivouac, épisode 3

Rebelote !
Une tradition s'installe.
Pour mettre un point d'honneur à entretenir une relation père-fils constructive, j'ai commencé il y a maintenant deux ans à emmener le fiston camper dès que la météo le permet, une ou deux fois l'an.
Bien entendu, l'expédition n'a vraiment d'intérêt que si elle s'effectue à dos de bécane. 
Tu penses bien que le gone insiste lourdement ... ;-) c'est même à se demander qui l'est , le gone, dans ces cas là. 

Merci Valou !


Nous avons un point de chute invariable quelque part en Isère, un lieu de retraite idéal puisqu'il possède tous les attraits d'un endroit sauvage, offrant de plus une possibilité de repli stratégique : l'antre de la Tante Antoinette.
Mille grâces !  comme on le dit en Italie, ce qui n'a rien à voir ici, pour cette base arrière faite d'amour et de croissants chauds, apte à regonfler tout enfant de huit ans après une nuit sous la toile en compagnie des bruits de la nature (incluant d'hypothétiques ronflements paternels; enfin, paraît-il)
Oh bien sûr avant d'en arriver là, il aura fallu charger mamy ZRX, la bâter convenablement pour bénéficier de tout le confort nécessaire une fois sur place. Les duvets, la tente, quelques vêtements de rechange, de quoi allumer un feu ... le minimum quoi !

Nous avons ensuite roulé près de deux heures, arpentant les contours de la plaine de l'Ain, évitant les grandes routes pour nous concentrer sur les petites. Plutôt bucolique, notre balade nous a permis de gagner notre but tout en traversant la Vallée Bleue, le pays de Mandrin et celui des lauzes. 
Les contreforts du Bugey et leur moutonnement bleuté à perte de vue se sont offerts sous un soleil superbe. Nous avons profité de paysages printaniers somptueux.
Pinaise ! et les odeurs ! je crois que c'est le plus marquant en cette saison à moto. Le foin coupé, les acacias, les sous bois... chaque "nappe" traversée apporte son lot de parfums et d'effluves prenantes et majoritairement agréables.
Pas besoin de radio à dos de Mamy ZRX, nous avons chanté et sifflé notre répertoire à fond les manettes, en nous marrant comme des baleines.  Génial !
Tu auras remarqué que je ne te parle pas de trajectoire, de grip, et de ressenti des appuis. Évidemment, sois à ce qu'on dit ! Transmettre sa passion (ou pas, d'ailleurs) passe par de nombreux compromis, et le réseau secondaire. 
Les routes choisies étaient pratiquement toutes blanches sur la carte. De vraies routes à trail-bikes, globalement en bon état, sur lesquelles les gravillons se disputent la palme (d'or) avec les trous en sortie de virages ... mais quel plaisir !  le nez au vent, avec le gone coincé entre mon dos et la tente, un pied dans chaque sacoche... héhé, non quand même, ya pire.

Je te passe les détails du montage de l'engeance toilée qui nous a servi d'abri. Le reste c'est du bonheur. Pour l'occasion, Valérie, Antoinette et Eulalie nous on rejoint autour du feu pour apprécier quelques saucisses et profiter de cette soirée presque estivale. 
Merci à elles pour ce super moment ;-) 
Et nous avons -comme il se doit- terminé en faisant rôtir des guimauves au feu de bois.
Alors, hein, tout de même !


On est pas bien là ? à faire le zouave ?! Mmmh ?







 

4 commentaires:

  1. Hehe super... Pas de visiteurs nocturnes? Mis a part ce sanglier? Ah non c t tes ronflements... Hehe

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  4. moi je dis : il a bien de la chance ce fiston !!!!

    Pierre

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