lundi 11 avril 2016

Promosport Lédenon, 2 et 3 avril - épisode 1

Wow !
Je ne commence pas habituellement par une onomatopée, mais là c'est tout ce qui m'est venu.
Je n'arrive pas à jouer les blasés lorsque je me trouve au bord d'un circuit de vitesse. Le bruit des moteurs, les odeurs caractéristiques de gaz brûlés, de gomme, les positions des motos, les angles... parfois même le regard des pilotes en piste, tout concoure à créer une ambiance particulière, grisante.
Ce premier weekend d'avril j'ai bâté Mamy ZRX et je me suis rendu sur le circuit de Lédenon, dans le Gard, où avait lieu l'ouverture des Coupes de France Promosport [Lien site
Ces coupes s'adressent aux pilotes amateurs comme aux plus chevronnés, en permettant  à tous de pouvoir participer. 
Le principe est de proposer à chacun une séance qualificative et au moins deux courses dans le weekend.
Les catégories sont nombreuses :  400cm3, 500, 600 et 1000.
On y trouve également les side-cars ! Répartis en deux groupes : les F2, châssis courts, moteur avant limité à 600cm3, et les F1, châssis long, moteur arrière de 1000cm3.

Les concurrents du Sportwin se rendent à l'entrée de la piste...
Outre les trois roues, une catégorie en particulier a motivé mon  déplacement : le SPORTWIN
C'est un format réservé aux moteurs bicylindres, et dans laquelle on retrouve 3 catégories : Twinstock, machines proches de la série (kawasaki ER-6, Ducati 600/800 SS ou Monstro, Suzuki SV 650 ...) Twinfast, prototypes ou de série à moteur 2 soupapes de 600 à 900 cm3, et 4 soupapes de moins de 700 cm3. Enfin,  Twinmax: machines prototypes ou de série de 900 à 1250 cm3.
Tu me diras que la 500 Cup est elle aussi composée de bicylindres (Honda ou Kawasaki) mais elle reste majoritairement l'affaire de "spécialistes", et de cylindrée inférieure.
Le Sportwin défend une idée de l'accessibilité de la course qu'il partage pleinement avec l'esprit du Promosport, il y a donc toute sa place.


Si tu en as l'occasion, il faut te plonger dans cette ambiance, entrer dans le paddock et y vivre quelques heures. 
J'ai rejoint sur place Thomas, concurrent Sportwin, et Christophe et Krystell, respectivement pilote et singe en side-car F2. Tous trois forment l'équipe SPECK MOTOS

Après avoir planté discrètement ma tente dans un coin, j'ai consciencieusement arpenté le 
secteur à la rencontre de ce petit monde.
C'est un milieu technique, extrêmement dépendant d'aléas mécaniques, météorologique ou même organisationnel mais dont le pivot reste l'Humain. 
C'est ce qui semble faire la différence avec la course automobile à 4 roues : à moto ou en side-car, le pilote fait corps avec la machine et il est à la merci des éléments. Il peut embrasser la planète à peu près n'importe quand, et se désolidariser de sa monture indépendamment de sa volonté. Une notion de risque mesuré mais néanmoins permanent    confère au pilote moto une certaine aura, qui entraine une compréhension mutuelle tacite et du respect. Même l'observateur le plus étranger le ressent.
De fait, en dehors de la piste, la majorité de ces trompe-la-mort expose une décontraction et un réel plaisir à être là, ensemble, à partager leur passion. L'humour et la bonne humeur règnent en maitres !

L'apéro le briefing des concurrents Sportwin. Je précise qu'une bonne nuit de sommeil les attend ;-)
Malgré cela la compétition n'est jamais loin. Tous sont là pour faire la course. 
De longues discussions autour du matériel notamment, ou des conditions météo par exemple, dominent les débats. 
Des points de réglementation font l'objet de briefing quotidiens par l'organisation, relayés par les responsables des différentes catégories. 
Chacun s'affaire alors en fonction, pour présenter une moto conforme aux nombreux contrôles imposés par les instances de la FFM (la Fédération Française de Motocyclisme) 
Pour un oeil extérieur le paddock ressemble du coup à un joyeux bazar. Mais un bazar organisé !
Les concurrents de chaque catégorie créent de petits quartiers par affinités (ou heures d'arrivées sur les lieux!) et restent ensembles pour le weekend. 
Ces petits quartiers forment finalement un village, une sorte de grand camping émaillé de ci de là d'ateliers improvisés, de monteurs de pneus, de caravanes et autres camping cars. Des "barnums", sorte de petites tentes télescopiques, protègent les motos et leurs accessoires des intempéries ou du soleil... 
Bref, un petit monde de passionnés s'installe pour trois jours !

Donc, en ce premier weekend d'avril l'adage est à suivre : "ne te découvres pas d'un fil".
La pluie et le froid se sont invités sur le circuit de Lédenon. Disons plus la pluie que le froid d'ailleurs. Mais lorsqu'il pleut quasiment sans discontinuer comme ces jours là, on ne sait plus comment s'habiller.
On ne sait plus non plus comment chausser les motos avant d'entrer en piste.
Pleut-il assez pour monter les pneus pluie? Ou doit-on rouler en "sec" ? 
Difficile de faire un choix pour Thomas au moment des qualifications: il pleut, mais pas encore assez pour "soulever de l'eau" sur la piste. Les pneus "slick" (sans sculptures, pour le sec) seront malgré tout à leur limite d'adhérence... 
Finalement, de l'avis général, on monte en "pluie".
L'entrée en piste se fait d'abord par le regroupement des concurrents dans un espace dénommé "la prégrille". Une fois que chaque pilote et machine sont signalés présents, on les invite à gagner l'entrée de la piste en remontant la voie des stands. Enfin ils se lancent sur la piste elle même, pour 20 minutes d'essais qualificatifs. Chaque tour est chronométré informatiquement au moyen d'un transpondeur installé sur chaque moto. Le meilleur temps de chaque pilote permettra de lui attribuer une place sur la grille de départ de la première course.  L'ordre d'arrivée et le meilleur temps en course détermineront alors la place du concurrent sur la grille de départ de la finale. Simple non ? 
Ce 2 avril est la première fois que les "qualifs" se déroulent sous la pluie. Du coup beaucoup de pilotes ne s'y sont pas retrouvés, tant le pilotage dans ces conditions réclame des aptitudes ou pour le moins un entrainement particulier. 
Thomas se classe tout de même 3ème de la catégorie Stocktwin, ce qui le place en sixième ligne ligne, juste derrière les Twinmax et Twinfast plus puissantes et plus rapides. Sa Kawa a fait le job, ses réglages se sont avérés efficaces et, pour une première sous la pluie, c'est encourageant et rassurant.

Thomas dans ses œuvres au guidon de sa Kawasaki ER-6
De leur côté les side-caristes Christophe et Krystell, avaient préféré "assurer" pendant des qualifications également sous la pluie, ce qui les a conduit à prendre un départ loin des avants postes. Il faut souligner que l'on trouve à cet endroit des concurrents de premier ordre :  les Vinet, sur un F1 LCR/Suzuki, Estelle Leblond et Thomas Quintré sur F2 SGR/Suzuki ou encore Rémy Guignard et Frédérique Poux sur F2 SGR/Honda. Du beau monde !
Nos deux amis ont pris le départ de leur première finale avec une motivation intacte et n'ont cessé d'améliorer leurs chronos jusqu'à établir leur meilleur tour au quatrième passage. Ce chrono leur conférait une honorable 14ème place... Hélas ! dans le cinquième tour le demi-guidon gauche cédait dans un contre-braquage, obligeant Christophe à rendre la main puis à abandonner.
De retour au paddock, la pièce défectueuse a été prestement ressoudée et l'attelage apprêté pour prendre le départ de la seconde finale, le lendemain dimanche.

Christophe et Krystell, #510, au départ

Le samedi soir, tous les concurrents se demandaient si la pluie allait de nouveau frapper...
Cela n'a pas raté. Après une détestable nuit, je pouvais sentir l'eau s'écouler sous le tapis de sol de la tente, il a fallu se rendre à l'évidence : ce dimanche serait parmi les pires de la saison, c'est certain !

A 8 heures le speaker a réveillé le paddock en douceur, en lançant le départ de la Coupe de France d'Endurance. 
Sur des machines allant de 600 à 1000 cm3, les pilotes s'affrontent pendant quatre heures... C'est un véritable spectacle ! Bien entendu ce qui se déroule en piste est prenant, mais ça l'est encore plus vu des stands. Voire les mécanos s'affairer, prendre la tension des équipes, surprendre les stratégies sont autant d'histoires dans l'histoire.
J'y ai même croisé Vincent, mécano motivé de l'équipage n°39 et inénarrable arpette chez Speck Motos dans le civil.  
En endurance, le suspense tient au fait que le chrono n'est plus le seul juge. Le nombre de tours parcourus en un temps donné compte également, et des exigences réglementaires sont à respecter : terminer la course bien sûr, mais pour être classé il faut avoir réalisé 75% du nombre de tours du premier. Pas simple ! 
Il y a aussi le type d'association choisi par les équipages : car il faut être deux pilotes pour rouler durant ces quatre heures.  
Donc, soit les deux se partagent une moto et effectuent des relais "classiques", comme en courses de 24h, soit ils roulent chacun avec une moto mais n'ont qu'un seul transpondeur à leur disposition. Il faut démonter l'appareil de la moto qui rentre pour le monter sur celle qui part. Ce format est dit "à l'américaine"
L'endurance est une course stratégique, et d'autant plus compliquée que ce dimanche les quatre heures sont courues sous une pluie battante. 

Arnaud Simon, pilote de l'équipage #39 en Endurance (Yamaha R1)

A midi, l'endurance terminée, les concurrents de la catégorie Sportwin se tenaient prêts à entrer en piste lorsque la direction de course a annoncé l'annulation des épreuves en raison de la météo. La visibilité réduite à 30 mètres par endroits sur le circuit ne permettait pas aux pilotes de courir en toute sécurité.
Beaucoup des finales prévues n'ont pas eu lieu, dont la première course de Thomas, et la deuxième de Christophe et Krystell

Nous avons donc démonté le bivouac, rangé tout le matériel, plié des tentes mouillées... bref, bien galéré au milieu des rafales de vent et de pluie pour finalement reprendre la route. Même Mamy ZRX a accepté de voyager en camion, pendant que ma pomme se pliait en trois dans la voiture de Vincent ... et sans regrets, tant les intempéries étaient persistantes.

Une excellente expérience que je te conseille, même si pour le coup il faut se concentrer sur la météo avant de partir !
Je dois remercier ici tous les acteurs de la catégorie Sportwin pour leur accueil chaleureux, ainsi que Thomas, Christophe, Krystell, Vincent, Amandine et Gabin  ! 

Des photos ? des tas !


Le secret d'une course réussie ? Des pâtes au thon !




Un pneu "pluie"... parmi d'autres !





Thierry Blasco #65, inspecte sa belle Ducati ...


   

Axel Debiolle, en Stocktwin sur Kawasaki ER-6



Encore Thierry Blasco ! "tout sur moi hein !"



La 500 cup



Christophe et Krystell (de gauche à droite ! ;-) )



Stéphane et Valentin... Gaz !



Madame et Monsieur Descours ... le side-car de course est souvent une affaire de couple ! (et des histoires de singes...)



Pierre Sambardier, Promo 600 sur ZX6-R
 




La course moto, quel plaisir !





Vincent, à droite, se penche avec ses collègues sur un ZX10-R mal en point






Le panneautage, c'est tout un art !





En endurance, Christian Haquin s'est fait une belle glissade ...mais repartira !





Thomas, confiant sous la pluie






Le panneautage, c'est tout un art ! (bis)


Ne rate pas le deuxième épisode ! >  promosport-ledenon-2-et-3-avril-episode 2


dimanche 10 avril 2016

Backpacker

Mamy ZRX... Gaz !



Je me fais rare ces jours-ci...
Je te prépare un topo "racing" ! Héhé ...
Stay tuned ... ;-)

mardi 5 avril 2016

Kawasaki 1100 GPZ de course, par AGZ !

La pluie n'arrête pas le pèlerin. 
Elle n'arrête pas non plus l'amateur de belles mécaniques.

C'est pourquoi en ce petit matin frais de fin mars je me suis dirigé vers un recoin paisible de la grande banlieue lyonnaise.
Paisible ? assurément. En béquillant Mamy ZRX dans une petite rue pavillonnaire, il n'y a guère que le ruissellement des gouttes à observer. Mais, à mieux écouter, les rires et les éclats d'une conversation animée proviennent de la porte entrebâillée du sous sol de la maison voisine.
Point de suspense ! tu ne peux plus attendre.
Cette maison, ou plutôt son sous-bassement, est l'antre de Monsieur G ... 
Oh oui, je t'en ai déjà parlé ! tu as déjà pu observer ici quel génie créatif et passionné hante les lieux, piqué au sang vert de la Kawasaki Motors Corp.
Descendre dans son atelier c'est comme entrer en religion. 
Cette caverne recèle de trésors frappés de la lettre K, accompagnée de trois lettres désormais incontournables : AGZ. 
Pour y accéder il faut s'enfoncer sous la maison. Un temps d'adaptation, et la rétine accroche d'abord le 900Z1 raide de neuf béquillé là, luisant dans la pénombre. Puis la 1300Z préparée du maitre des lieux. Elles sont exposées presque négligemment.
Des draps suspendus comme des fantômes couvrent d'autres machines, des projets entamés, des tronçons de motos. Les machines outils se partagent le reste de l'espace. 
Une lumière me guide ensuite vers le fond, vers le Saint des Saints. 
J'en pousse la porte, et se dévoile l'Atelier.
Un établi, une table élévatrice. Un adorable fatras à l'organisation personnalisée révèle la méticulosité de l'occupant. Chaque chose à sa place, chaque place à sa chose ! (même si on jurerai que c'est le chantier)
Un aquarium prend place sur l'une des faces de ce lieux atypique, un 700 litres au moins, comme pour canaliser les énergies qui se dégagent ici. C'est apaisant.
La porte se referme derrière moi tandis que trois mines joviales m'accueillent. Il y a là l'ineffable Monsieur G, le maitre des lieux, Monsieur Z que l'on ne présente plus, et Max, ami et client du premier cité.
C'est justement pour admirer la progression de travaux réalisés sur la moto de Max que Monsieur Z et moi sommes venus. Ça, c'est la version officielle. 
La vérité serait plutôt de dire que les "barrettes" et l’œil pétillant de Monsieur G nous manquaient ! Mais la pudeur nous l'interdit certainement. Heureusement, nous nous sommes bien rattrapés et avons fait le plein  de douceurs mécaniques, fait augmenter notre taux de glucides et celui de nos gamma GT, mais c'est une autre histoire ... 

Kawasaki 1100 GPZ B1 par AGZ... superbe !
Chez AGZ, donc (soit à ce qu'on dit) on ne vient pas contrôler l'avancement des travaux, mais "admirer leur progression".
C'est donc ce que Max est venu faire ce matin. L’œil mis clos, attentif au delà du possible, il détaille sa commande.
Surveillé par un banc de poissons, trône sur la table élévatrice au centre de l'atelier ce qui était autrefois un Kawasaki 1100 GPZ B1 de 1983.
Oui, et alors ?
Comme tu le sais maintenant, Monsieur G ne fait pas les choses à moitié. La machine va être sacrifiée sur l'autel de la performance. Pas de bricolage ou d'améliorations "tuning". Pas de travail repris derrière quelqu'un d'autre. C'est 100% ou rien.


Kawasaki 1100 GPZ B1 par AGZ
Alors voilà. Le vaillant GPZ a donc été entièrement démonté. Pas une rondelle, pas une vis n'a été épargnée.
Le cadre mis à nu, il a été décapé, puis renforcé. Des goussets ont été soudés, ainsi que des pattes d'ancrage permettant le réglage en inclinaison des amortisseurs. Le tout a ensuite été zingué puis traité à l'époxy, couleur de finition gris mate.
Un bras oscillant et une roue de Zéphir 750 prennent place à l'arrière, pendant que le train avant se voit équipé d'un ensemble provenant d'un 1100 ZRX. Les tubes de fourche ont été rallongés pour proposer une assiette convenable à la future moto. Ils font également l'objet d'une préparation interne AGZ, pour assurer un mariage parfait -et complètement réglable- avec une paire d'amortisseurs EMC sur mesure.

Kawasaki 1100 GPZ B1 par AGZ - platine d'ancrage et amortisseur EMC

Le moteur quant-à lui est revu en profondeur. Entièrement refait à neuf, il est réalésé pour obtenir une cylindrée de 1166 cm3. L'équipage mobile est donc neuf, équilibré et doté de pistons forgés. Les arbres à cames ont été usinés pour offrir le meilleur rendement à cette mécanique, dont la puissance est estimée (avant passage au banc) à 130 chevaux.
Tu noteras que le carter d'alternateur, à gauche, présente une découpe qui permettra de descendre sur l'angle maxi sans le faire frotter... superbe !
Nourri par une rampe Mikuni RS36 équipée des cornets souhaités par Max  (Monsieur G ne te conseilleras pas l'emploi de ce genre de produits... mais le client est roi ! )  le moulin souffle dans une ligne courte Moriwaki au ramage métallique extraordinaire. 
La transmission secondaire se fait à l'aide d'une chaine en 520 sur une couronne racing en aluminium. 

Kawasaki 1100 GPZ B1 par AGZ - découpe du carter d'alternateur en vue d'angler sans arrières pensées !

Le poste de pilotage n'est pas en reste.
Max, pilote heureux propriétaire de la belle, profitera pleinement des commandes reculées taillées dans la masse, imaginées et conçues par Monsieur G. Elle sont bien entendu réglables. 
Il usera pleinement de sa science du contre-braquage grâce au large guidon, pourvu des inévitables commandes Beringer largement plébiscitées chez AGZ. Le barillet de gaz à tirage rapide en aluminium promet d'instinctives montées en régimes... 
L'assise reste conventionnelle, avec une selle proche de l'origine. 

En effet, le brave GPZ doit se conformer aux exigences des règles en vigueur pour courir en catégorie "classique". La ligne générale est préservée, tandis que des éléments notoires sont conservés.
Par exemple le freinage avant doit être assuré par des étriers à quatre pistons, comme à l'époque. Monsieur G a choisi ici des étriers Brembo série or, tout à fait modernes mais pourvus des quatre pistons réglementaires. Les durites sont tressées, évidemment.
Dans le même esprit, si les bobines d'allumage se doivent d'être d'origine, elles sont néanmoins secondées par des fils haute tension et des antiparasites modernes. L'avance, le retard et la rupture d'allumage sont réglables via un boitier électronique commandé par un plateau de calage spécifique. Et la batterie ? elle est au lithium et ne pèse que 340 grammes... 
Cerise sur le gâteau : toute la visserie (entretoises, supports moteurs etc...) de la machine  est en titane !
De quoi largement alléger la bête d'une manière extrêmement efficace et discrète. 

Le plus dingue est que cette liste pléthorique n'est certainement pas exhaustive... Cette moto destinée aux courses de gentlemen n'est pas terminée.

Si tu as la chance de te rendre au prochain Sunday Ride Classic sur le circuit du Castellet (16 et 17 avril 2016) tu pourras l'admirer dans le paddock, la voir fendre l'air dans la ligne droite du Mistral, et l'entendre empiler les glinches avant de rentrer dans Signes plein angle, avec au guidon un Max aux anges, maîtrisant une cavalerie aussi docile que puissante...

Du Nurburgring à Spa-Francorchamps, de Aragon à Magny-Cours, en passant par Le Paul Ricard, n'en déplaise à certains Savoyards ;-) les Kawasaki AGZ ne sont jamais en retard !

Héhé ... des photos ? Quelle question ! 


Kawasaki 1100 GPZ B1 par AGZ - train avant

 
Kawasaki 1100 GPZ B1 par AGZ - Etrier Brembo série Or monté sur une platine maison



Kawasaki 1100 GPZ B1 par AGZ - La rampe de carbus Mikuni RS36


Kawasaki 1100 GPZ B1 par AGZ - les cornets alu de Max !




Kawasaki 1100 GPZ B1 par AGZ - redonner son lustre à une rampe trentenaire n'est pas simple !



Kawasaki 1100 GPZ B1 par AGZ - En rouge, la batterie. En bleu le boitier d'allumage.



Kawasaki 1100 GPZ B1 par AGZ - En rouge, la batterie. En bleu le boitier d'allumage.


Kawasaki 1100 GPZ B1 par AGZ - le récupérateur des vapeurs d'huile et son reniflard



Kawasaki 1100 GPZ B1 par AGZ - le récupérateur des vapeurs d'huile et son reniflard. Au premier plan la vis de support moteur et son entretoise, tous deux en titane.



Kawasaki 1100 GPZ B1 par AGZ - platine de réglage et amortisseur EMC



Kawasaki 1100 GPZ B1 par AGZ - Bras oscillant et roue de Zéphir 750, étrier de frein Beringer sur un disque maison.



Kawasaki 1100 GPZ B1 par AGZ - mandoline alu taillée dans la masse supportant un étrier Beringer avec sa biellette de maintien montée sur rotule uniball



Kawasaki 1100 GPZ B1 par AGZ - couronne racing en aluminium




Kawasaki 1100 GPZ B1 par AGZ - couronne racing en aluminium, et chaine en 520





Kawasaki 1100 GPZ B1 par AGZ - le "silencieux" Moriwaki - le montage de la platine de repose pied droit



Kawasaki 1100 GPZ B1 par AGZ - train avant ZRX 1100 modifié

Kawasaki 1100 GPZ B1 par AGZ - poste de pilotage. Reste à finaliser, équiper et régler selon les desiderata du pilote.


Kawasaki 1100 GPZ B1 par AGZ - détail de la fourche



Kawasaki 1100 GPZ B1 par AGZ - support compte-tours




Kawasaki 1100 GPZ B1 par AGZ



Kawasaki 1100 GPZ B1 par AGZ - sélecteur




Kawasaki 1100 GPZ B1 par AGZ - repose pied gauche, sélecteur et carter d'alternateur modifié



Kawasaki 1100 GPZ B1 par AGZ - détails du cadre



Kawasaki 1100 GPZ B1 par AGZ




Malgré les apparences, on ne bulle pas chez AGZ ...

samedi 2 avril 2016

Mise en bouche ...

AGZ ... héhé ... ;-)
Ci-dessus une petite mise en bouche, un "teaser" si tu préfère l'anglois... Aujourd'hui j'ai eu la chance, que dire ! le privilège, de détailler une bête de course comme on les aime  ;-)

Il s'en trame des choses quand on cravache sur plusieurs fronts !
Ce weekend, chargé, me verra arpenter un circuit de vitesse -ou pour le moins ses abords- pendant que mes disques durs digèrent la dernière prépa de l'ineffable Monsieur G.

Je peaufine tout ça, je gamberge,  et on en reparle très vite !
Gaz !