La Vieille Bécane Beaujolaise (VBB) persiste, et signe !
Pour la deuxième année, l'association a réussi un tour de force : réunir 94 pilotes motos et side-caristes pour gravir le Mont Brouilly dans le soleil et la bonne humeur.
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| Terrot, Moto Guzzi et Suzuki ... éclectisme et qualité sur le Mont Brouilly ! |
Au cœur du Beaujolais, cette côte est célèbre pour sa production viticole. C'est aussi un lieu escarpé, propice à l'organisation d'une démonstration moto. Les municipalités des deux villages qui se partagent ce territoire l'ont bien compris : Odenas d'un côté, et Saint-Lager de l'autre, ont donc donné leurs autorisations pour la tenue de l'évènement. Qu'ils en soient remerciés ! (et pourvu que ça dure !)
La VBB avait donc le feu vert pour concocter une réception dont elle a le secret. Ambiance motarde, passionnée mais sans à priori, contact amical de l'entrée sur le site jusqu'au dialogue avec les commissaires de piste, sans parler de la buvette !
C'est juste impec', chaleureux et convivial.
Je me demande si le Mont ne serait pas à l'origine de cet état d'esprit...le paysage est somptueux, la vue porte jusqu'à la Dombes ou le Lyonnais. Baigné par un soleil magnifique rivé dans un ciel bleu de carte postale, on s'y sent bien.
D'ailleurs parmi les anonymes cuirassés, deux pilotes de renom ne s'y sont pas trompé : Alain Genoud sur la Kawa à cadre Doncque qui a remporté le Bol d'Or 1975, et Maurice Maingret sur ce qu'il m'a semblé être un Yamaha 500 SR bien tapé.
Arrivé le matin avant la première montée, j'ai parqué Mamy ZRX près de la chapelle Notre Dame aux Raisins située tout en haut, rejoint l'ami Vincent (venu en voiture, le traitre !) et ensemble nous sommes partis arpenter les vignobles à la recherche de bons spots photo.
Tu l'auras compris, le côté atypique de l'évènement est que tout se passe au sommet du Mont Brouilly. Les stands, la buvette, la sono, le paddock, bref, tout ce qui fait le sel de l'évènement est inversé par rapport à une course de côte traditionnelle. Seul le départ est matérialisé par une ligne blanche au sol, au pied des 2200m de piste à la sortie du village de Saint-Lager.
Comme tout est concentré en un point, l'organisation a particulièrement soigné le paddock, avec tout le confort pour les participants et, pour le public, de nombreux points de vues débroussaillés et faciles d'accès.
De plus, le haut du parcours traverse un bois dont les ombrages sont les bienvenus, car il a fait très chaud pour cette démo, avec plus de trente degrés.
Ce n'était pas simple pour les pilotes: s'équiper de cuir et protections par ces chaleurs n'est pas très agréable. Mais tous on joué le jeu, toujours avec une bonne humeur communicative.
Sur le paddock, situé au sommet après l'arrivée, on pouvait visiter le stand GMP et, venu en voisin, celui de la société Beringer. Dans l'ombre de ce dernier on pouvait croiser, presque incognito, le pape du Z1300 Kawasaki, l’inénarrable Monsieur G (AGZ), en compagnie d'Etienne, le Dir' Comm de la maison.
Au fait ! je ne sais pas qui a eu l'idée de planter des fraises des bois, juste mûres, sucrées et délicieuses tout près du tracé, mais c'est une idée à retenir (et, non, je ne dirai rien, les coins à fraises des bois, c'est comme les coins à champignons: c'est du sérieux)
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| Un des secret les mieux gardés du Mont Brouilly : déguster des fraises des bois en regardant monter les motos de la montée historique ... génial ! |
D'un autre côté, une journée comme celle là ne serait pas complète sans une surprise : je me suis retrouvé par le plus grand des hasards à tailler une bavette avec un monsieur qui avait posé son appareil photo pourvu du même objectif (Nikkor 80-200 2.8 "à pompe") que moi. La discussion va bon train et après quelques minutes ce monsieur se présente : "je suis Bernard Salvat" me dit-il tranquillement. Quel plaisir, et quel honneur !
Auteur de nombreux livres, photographe émérite, collaborant à de nombreuses publications (LVM, Moto Légende, la revue Le Motocycletiste qu'il anime ...) il est une figure qui fait l'unanimité dans le monde moto. Et en plus il connait Le Galipomètre !
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| Avec Bernard Salvat ! |
Tout ça, c'est grâce à Bernadette, qui a malicieusement entamé la conversation... Elle aussi qui m'a permis d'emprunter le camion d'assistance pour rejoindre le départ en début d'après-midi. Mille merci !
L'an passé je concluais mon article en espérant que cette montée historique puisse avoir lieu tous les ans. Je crois pouvoir dire que grâce à l'ambiance et vu l'affluence du public comme des pilotes dont le nombre augmente, la Vieille Bécane Beaujolaise tient là une recette efficace et pérenne.
On en redemande !
J'ai consciencieusement bourré mes cartes mémoires de photos ... les voilà !
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| Un basset grandes roues à moteur BMW au milieux des ceps |
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| Jacques, le Président de la VBB |
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| Un Kawa 1135 GG à l'attaque |
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| Sandrine sur son Honda 125 CG coursifié |
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| Le LOCteux est né pour souder ! |
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| Reconnaitre le tracé impose de faire frotter ... alors sur une route fermée, faut pas se priver ! ;-) |
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| Alain Genoud sur la Kawasaki à cadre Doncque 1975 |
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| Yannick à l'attaque ! |
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| La Voxan Café Racer qui a terminé 49 lors du TT 2005 avec Marc Dufour à son guidon |
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| Maurice Maingret |
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| L'arrivée, la buvette. Incontournable par cette chaleur ! |
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| Les LOCteux en réflexion intense ... la petite Suz' leur a fait le coup de la panne ! |
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| Aermacchi Harley Davidson 250, ex-école de pilotage Tony Smith |
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| Finalement, la P'tite Suz' de Leyment a bien voulu craquer ! |
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| Détails d'un Z1000R équipé de freins Béringer. Il porte la griffe de Monsieur G > AGZ Team ! |
A suivre !
