samedi 31 mars 2012

Allez hop ! on y va, en route pour l'aventure ..!


 C'est partiii !

Dimanche dernier, à l'occasion d'une cousinade gastronomique dans la région, les conditions étaient réunies pour faire tester le "nouveau" side façon roadster à Valérie.

Valérie, Val ou encore Valou, c'est comme l'on dit ma "chère et tendre". 
A ce titre, je me dois de lui faire valider mes choix mécaniques et esthétiques concernant le matériel motorisé à deux ou trois roues.
Et attention ! Elle a l’œil. On ne lui fait pas . Si ça ne convient pas, elle te le fait savoir en brisant menu de petites spécialités Italiennes déshydratées conditionnées en sachets plastiques... oui ! elle casse les nouilles quoi !  :-0

Les quarante bornes de l'aller  s'étant bien passées, avec dépassements courtois, jolis paysages,  routes choisies en fonction de la qualité du revêtement pour préserver nos fondements respectifs, je décide d'emprunter un autre chemin pour le retour.

Toujours avec un œil en coin sur ma passagère, prompt à modifier ma conduite en cas d'intolérance brutale (!!) je hausse le rythme pour rouler de manière plus soutenue.
D'autant que depuis quelques instants un motard me suit, sans me doubler.
Bizarre mais bon, je ne m'étonne plus de rien ! je lui laisse pourtant la place de passer, mais il semble que les virages rapides qui s'enchaînent ne lui plaisent pas. 

De mon côté, je m'applique pour le confort de Val. Gaz dans les virages à droite, juste ce qu'il faut, coupe léger dans les gauches, relances progressives en sortie, j'essaie d'adopter un style "coulé".  Cela dit, avec une bonne vitesse de passage, les sensations sont au rendez vous !
On traverse un petit bled, la route devient rectiligne et c'est le moment ou mon suiveur décide d'ouvrir... bien entendu il me gratte avec facilité et bien 80 bornes de mieux.
Oooouuuuuuuu ! j'ai le temps de voir un zx6r vert de la fin du siècle dernier, avec un pot carbone qui chante haut dans la campagne. 

Bon, vu le temps qu'il lui a fallu pour se décider à doubler, je vais le recoller dès que ça va se remettre à tourner !
Et bien, cher ami, ça n'a pas loupé. Le kawasakiste du dimanche qui vient de me passer à fond de trois est dans ma ligne de mire, à 150 mètres, à l'entrée d'un grand droit qui devrai passer avec les boisseaux collés aux chapeaux des mikuni. Au lieu de cela, je le remonte tranquille et vient le talonner ! mais la route se redresse et l'autre ouvre, et disparait au loin.

Bof ! et Val ? elle n'a pas bronché, sûrement trouve-t-elle que le fâcheux est bien incompétent avec un tel coup de guidon. 

Tu m'étonnes !

Quelques kilomètres plus loin, je retrouve mon apprenti pilote sur le bord de la route. Poli, je ralenti et lui fait signe, au cas ou il soit dans le besoin. C'est une tradition motarde séculaire qui veut que l'on se prête assistance entre nous, au cas où (cette dernière précision est pour toi, lecteur égaré, le site que tu cherches est  >    )

Meuh non, notre jeune fan de vitesse est juste en train de jouer avec son smartphone ! pinaise ! mais on aura tout vu... Il fait beau, ya de quoi limer de la gomme à gogo, il est outillé pour ça et le gars, en jean/basket/sweet à capuche sous un ptit cuir mode été compulse sa page fesse de bouc comme ça, au bord de la chaussée.
Non mais tout se perd !  qu'en pense Val ? je tourne la tête et voit qu'elle n'a pas bronché, tout juste un petit hochement de la sienne, de tête. Bon, je suppose qu'elle trouve le jeune homme très présomptueux.
Préoccupé par ce que je viens de voir, je sort du rond point suivant sur deux roues (pour rappel, un side-car qui se respecte en possède trois) et repose la troisième en douceur, sur l’accélération. Bon, je plaisante, j'ai fait exprès. Qu'en dit Valou ? Walou ! alors ok, je continue, 
a rouler coulé mais tonique.

Encore quelques kils, je m’enhardis. Plusieurs virages serrés passent en légère dérive cependant que le panier prend les airs à l'accèl sur les sorties droite... Val n'est pas encore formée à faire le singe de compète, alors que, par exemple, elle fait très bien la courge !  en gratin ou en potage, évidemment. J'essaie quelques trucs car je ne roule pas souvent "lesté". Le comportement de l'attelage n'est bien sûr pas le même, une stabilité étonnante s'impose.
Ma passagère s'en offusque-t-elle? pas le moins du monde ! héhé ! chouette !

Alors que nous arrivons à la maison, je me gare devant le portail en dérapage, pour rigoler. Le pneu arrière couine d'aise, le moulin ronronne, l'admission gargouille et le pot d'échappement...fuit ! (mais c'est normal) .
J'actionne la télécommande, le portail coulisse. Quelques mètres puis c'est le silence.

J'attend le verdict de Valérie, la validation suprême !
- "Alors, Val, qu'est-ce que t'en dit ?"
- "hein? on est arrivés ?
Elle a dormi tout le long du trajet !

avant la sieste !

2 commentaires:

  1. excellent! j'adore la chute de l'histoire :)
    a peluche

    BULL

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  2. Ouaip ! ça ne rate jamais ! que ce soit la mère ou le fils, ils dorment dans le panier. On va croire que je roule comme un papy ! hum ?!

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