vendredi 16 mars 2012

La grande évasion...

Tu vois, je ne tarde pas à reparler de mes coups de cœurs ! car voici venir un florilège de quelques photos d'une "brêle d'atelier" ;-) qui m'a tapé dans l’œil.

Mais d'abord un peu de culture gé, voire de culture moto, ce qui ne manquera pas de te changer de la motoculture... ah ? je te l'ai déjà faite? 
En 1963, John Sturges, cinéaste Américain célèbre -entre autres- pour avoir réalisé "règlement de compte à OK Corral"  > profite ! tu me remercieras plus tard, en allant à la médiathèque pour t'instruire un peu.
Donc, Monsieur Sturgis, ayant les faveurs des plus grands scénaristes et producteurs Hollywoodiens, décide d'adapter un roman intitulé "la grande évasion", "The great escape" dans la langue de Shakespeare. 
Ce titre sera conservé, d'ailleurs, car il illustre finalement bien le sujet du film, qui traite de l'évasion d'officiers Alliés prisonniers  dans un stalag du nord de l’Allemagne, pendant la seconde guerre mondiale.


Pinaise ! mais dans quel état j'erre me diras-tu ? je ne m'égare pas, il faut comprendre que ce film deviendra une icône du monde motard dès sa sortie...

Et pour cause ! d'une part la distribution déchire carrément : James Coburn, Richard Attenborough,  James Garner, Charles Bronson, mais surtout le premier rôle principal (au cinéma) d'un certain Steve Mc Queen, qui crève l'écran.

C'est bien lui qu'il faut avoir à l’œil sur la question motarde puisqu'il est à la ville un pilote émérite, membre de l'équipe des USA de motocross,  coureur de désert en Baja California, concurrent remarqué des 24h du Mans (en auto) et collectionneur de véhicules à moteurs de tous poils. 

Tout l'intérêt motard de ce récit ne se dévoile que dans la dernière partie, lorsque le capitaine Virgil Hilts surnommé "le roi du frigo" alias Steve Mc, après avoir traversé l'Allemagne nazie en trombe avec bien entendu  les SS aux trousses, se retrouve au guidon d'une moto volée de la vermarcht, face aux barbelés infranchissables de la frontière Suisse. 
Comment va-t-il passer ? va-t-il y parvenir ? le suspense est insoutenable, tu t'en doutes ! 

Surpraill-ze ! au nez et à la barbe des militaires qui le chassent, "le roi du frigo" effectue quelques aller-retours le longs des barbelés, repère une bosse exploitable qui va lui permettre avec un peu de vitesse de sauter le rempart !

le cascadeur Bud Ekins, dans ses oeuvres.

Bon, l’atterrissage sera des plus douloureux, le malheureux finira accroché dans les barbelés.
T'inquiète ! c'est du cinéma !

Dans la vraie vie, l'ensemble des cascades moto du film sont suggérées, proposées et réalisées par Steve Mc, sauf une : le saut de la frontière. Cette dernière est réalisée par son pote Bud Ekins, cascadeur pro,  collectionneur et pilote averti (également membre de l'équipe US motocross)  la distance parcourue est de 20 mètres, avec une hauteur d'environ 4. 
Une paille ! tu parles... avec une katoche d'origine tu le ferais avec un bras dans le dos ! mais à l'époque...
La moto est une Triumph Anglaise (la vraie hein ! dans le film, c'est censé être une brêle volée aux nazis) montée "cross" selon les standards de l'époque.

Le capitaine Hilts, grimé, vient de réquisitionner l'engin... ce style de moto sera immortalisé sous le nom de "scrambler"
 Et voilà, tout l'exploit est là. La cascade effectuée a scotché d'emblée tous les cinéphiles motards de la planète, en cette année 1963, et propulsé Steve Mc Queen au firmament des acteurs couillus et d'office porte étendard de la cause motarde sur toute la planète.


Détendu, coulisses de tournage




ça pique, mais Virgil est passé !


Suite au prochain numéro, là je me suis coincé l'index entre la touche Alt et espace... je vais le soigner direct avec un magnum almond et je reviens !!!

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