lundi 25 janvier 2016

l' Apprenti ;-)

Quelque part à l'assaut du Mont Pilat ... Vince et sa Suzuki SV650


Vincent vient d'avoir son permis, youpi !

Et cela fait déjà quelques jours qu'il me demandait gentiment (me tannait ? :-) ) pour aller faire un tour, une mise en jambes, une balade quoi !
Comment s'y prendre, du jour au lendemain pour satisfaire un petit scarabée, pardon, un jeune padawan (faut se mettre au goût du jour!) qui débute à deux roues ?
C'est simple : notre belle région a déjà fait la moitié du boulot avant même de mettre une roue dehors. On a en effet l'embarras du choix parmi les très nombreux itinéraires à nos portes. 
Pour l'occasion nous avons mis le cap sur le Mont Pilat, pour une balade bien connue des Lyonnais. Je t'y ai d'ailleurs déjà emmené en ces pages plusieurs fois. 
Lyon > Givors > La Croix Régis > Les Haies > Condrieu > Chavanay > Pélussin > Le Crêt de l'Oeillon > Sainte Croix en Jarrez et retour, au choix, via la vallée du Gier ou les Monts du Lyonnais.
C'est simple, avec de belles routes, des points de vues superbes et une longueur d'environ 200 kilomètres idéale pour débuter sans s'épuiser.
Car il ne faut pas oublier que lorsqu'on débute à moto, la fatigue peut se faire sentir rapidement.

Le héros du jour, un Suzuki SV650 et Mamy ZRX

Notre road-book de derrière les fagots a tout de même mis à rude épreuve ce cher Vincent ! Je ne l'ai choisi pas tout à fait innocemment, car si ce parcours est super agréable en été, il peut s'avérer fort compliqué en cette saison hivernale. 
En effet, la concentration est plus que nécessaire pour aborder les différentes qualités de revêtement, le mouillé, le gras mouillé, les feuilles, le sec avec ou sans gravillons ... et même le verglas ! Oui, car nous avons roulé parfois à plus de 1000m d'altitude.
Sans parler de la multitude de virages qui caractérise cette virée.
Et bien qu'une sorte de sensibilité voire, disons, une certaine politesse, a poussé notre ami à écouter les conseils d'un "vieux routard" sans rechigner, c'est peut-être avec un peu de condescendance (bien dissimulée!), qu'il a joué le jeu.  
Je dois dire, avec plaisir, qu'il roule plutôt bien pour un débutant. Bien sûr, après avoir appris à passer le permis et un petit peu à conduire, il reste beaucoup de boulot ! M'enfin, l'essentiel est là.
Trajectoires soignées et prudence de bon aloi lui permettent d'apprécier les qualités de son brave Suzuki SV650, dans toutes les situations. Même un épais brouillard (un nuage oui !) ne l'a pas rebuté. C'est dire ! Et les quelques pauses que j'ai instauré pour faire le point l'ont trouvé avec la banane, quoique légèrement frigorifié. La banane aussi, figée. Quel plaisir ! Si tu penses à autre chose qu'un sourire niais, tu te goures ! 

Vince va poser le genoux ? pas sûr ...

 Alors voilà, il fallait vérifier si le Vincent était un homme de guidon. 
C'est fait ! Il a bravé les frimas, le verglas, les routes pourries de ce mois de janvier avec succès. Il lui faut maintenant acquérir l'expérience qui nous caractérise toi et moi : l'art du pilotage tous temps, toutes saisons. Et pourquoi pas un peu de piste un de ces jours ? Mon petit doigt me dit que cela ne va pas trainer ... 

Gaz ! et bonne route Vincent !  ;-) :-) 

Voilà ce qui a arrêté notre progression : de la glace !



La chartreuse de Sainte Croix en Jarrez en hiver, c'est trèèès calme ! mais qu'est-ce que c'est chouette !



Vue du belvédère de la Faucharat : en bas le Rhône et au dessus de l'étendue nuageuse, les Alpes. (clique sur l'image pour agrandir)

6 commentaires:

  1. Une belle tranche de vie!
    Chacun se souvient de ses premières virées avec un permis tout neuf en poche.
    On avait l'impression d'être le roi du monde.

    Daniel

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  2. C'est vrai ! c'était grisant ... quel plaisir !

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  3. Mouais.... et bien en 1986.... Cahors-Paris en 125 Honda Twin... je peux te dire que je ne me sentais pas du tout le roi du monde !

    Pierre

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  4. Ah bah vu sous cet angle ... c'est sûr que le roi du monde aurait choisi une autre monture ! mais tout de même, quelle balade ! Cahors-Paris... En privilégiant les petites routes ça a dû être sympa ? Quoique ... ;-)

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  5. En Septembre 1974: Bourg-en-Bresse/Le Mans en 125 Gauthier pour assister au Bol d'or.
    Aller le Samedi matin, retour le Dimanche soir. 1100 bornes dans le week-end!!!
    Le derrière en feu, mais la tête dans les étoiles.

    Daniel

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  6. Ah la vache ! j'imagine que pour un Bressan la Gauthier était de rigueur ! mais faire l'aller retour au Mans dans le weekend avec ce genre de machine, chapeau !

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