stuntrider in the sky

Toujours entre les gouttes ces derniers temps, j'ai cette fois mis le cap en vallée d'Azergues, à la frontière de la Calade, dans le pays des pierres dorées.

Ah ça en jette hein ? ça donne envie d'y aller...

Voui, bon.

Là bas j'ai croisé Nono, un vieux pote, dans le sens ancien car il n'est pas vieux bien entendu, vu qu’apparemment il a même du mal à grandir !

Son problème majeur ? et bien là ou d'autres ont un ptit vélo dans le tête, lui il a une moto à l'envers au même endroit.

en plein réglage de pression pneumatique, avec du matos de pointe...

Môssieur pratique le "stunt", en angliche in ze texte. In french, il faut prononcer [steu-n'te] et cela se traduit pompeusement par "cascade", et donc cascade à moto. Bien sûr, ce terme s'applique à beaucoup de domaines, notamment le skate-board, assidument pratiqué par de nombreux stunters moto.  Mais pas Nono. Non. Nono, le skate, y s'en fout, c'est tout.

Alors bon, la cascade moto se divise en plusieurs familles telles que le drift, le flat (lent), le rapide... et d'autres encore.
Notre ami, dont je t'entretiens ici, maitrise plutôt bien la partie rapide de la catégorie et s'entraine maintenant à rentrer les même figures lentement cette fois.

J'y reviendrai régulièrement, car cette cession là n'était qu'une mise en bouche totalement improvisée ayant pour but de peaufiner les réglages de la bécane.

Cette dernière, pour info, est une honda CBF 600 bien préparée pour la discipline. Note dans un coin que ce type de brêle est équipée de "crash cages" (sorte de pare-choc) d'un frein arrière commandé au guidon et au pied droit, de modifications internes au moteur afin de ne pas déjauger la pompe à huile (pour éviter les problèmes de lubrification lorsque la moto est en wheeling prolongé, ou lorsqu'elle tombe)  d'un guidon spécifique, d'une barre de "curling" (c'est le machin qui dépasse derrière la selle, et qui permet de poser la moto à la verticale en roulant...) et de bien d'autres modifs dont la liste est trop longue pour être étalée ici.

L'oeil vif, le poil brillant, le stunter est fin prêt.

Le pilote, quant à lui, se doit de sortir couvert. La pratique du stunt ne souffre aucun oubli concernant la protection. Il est de bon ton de s'équiper comme suit : des bottes, ou baskets moto souples (selon ses goûts) un pantalon qui résiste bien à l'abrasion, des genouillères, un gilet de protection comme sur la photo ci-dessus, une protection dorsale efficace (ça, ça veux dire qu'elle coûte un demi-bras) des gants souples et bien entendu, un casque (mais pas souple) ainsi qu'une bite et un couteau. Ces deux derniers objets étant facultatifs, mais fortement conseillés. Nono utilise un couteau par exemple. Hum !, passons.

J'ai fait plein de photos, que je vais te livrer ici.

Mais, cerise sur le cageot, j'ai filmé avec la go-pro de Nono. 

C'était top ! j'ai in-té-gra-le-ment tout filmé avec cette top caméra HD de folie. 

J'ai par contre une toute petite remarque à l'attention des concepteurs géniaux de cet attirail :  je souhaiterai vivement qu'ils indiquent clairement quel est le bouton déclencheur, ce qui éviterai avantageusement de filmer avec une caméra éteinte, merci.

Bon bref !  enjoy !

Hop ! sans les mains !

Un élément n'a rien à faire dans ce cadre bucolique... bien vu ! c'est le mec en moto !

I'm a poor lonesome cow-boy (air connu...)

un stoppie... t'as compris ?

L O C... tu aimes les bracelets ?

Bouges pas j'arrive !

Voilà. Ce week-end, entre les gouttes, je suis allé me promener du côté de la plaine de l'Ain, jusqu'à Leyment.

Charmante bourgade juste avant Ambérieu en Bugey en direction de Genève, à environ 50 bornes de Lyon, Leyment héberge depuis de nombreuses années le Leyment Ô Cycles, (LOC) moto club local dont les membres se dénomment -eux mêmes ;-) - les "locteux".

La particularité de ce club, outre l’extrême sympathie de ses membres, est de nourrir une passion immodérée pour le style café racer. 

Cette année, avait lieu le deuxième rassemblement café racer du LOC, sur deux jours.

ça, c'est le super autoc' remis à l'entrée au possesseurs de cafra et de brêles atypiques comme mon attelage

 Pour ma part, je m'y suis rendu le samedi. Je ne peux donc jurer de ce qui s'est passé dimanche, mais le ramage était à la hauteur du plumage, c'est à dire une petite manifestation des plus agréables, comptant peut-être 150 bécanes de tous horizons et origines, et au moins autant de visiteurs.

L'évènement était organisé autour de quelques stands expo dont l'amicale Honda Four,  l'expo des machines du club et l'inévitable scène rock avec concert en fin de journée. Bien entendu, l'ensemble des machines stationnées par leur proprios constituaient le gros de l'attraction.

La visite s'effectuait donc sur fond de balances des groupes, reprenant les standards d'AC/DC entre autres.

A noter que le club avait mis en place une tombola à but caritatif, avec une superbe prépa à gagner :

Un mini dirt-tracker sur base de 125 RDX de 79, à la finition irréprochable. Mimi non ?

Beaucoup de cafras bien sûr, mais aussi des choppers de tous poils, bobbers et autres prépas toujours intéressantes et décalées dans ce paysage franchouillard.

La bonne humeur était de rigueur !

Je sais que tu attends les photos, alors voilà :

l'entrée du site, accueil nickel et sympa !  2 euros le week-end, oui Môssieur !

un joli cb500

"Chef" du moto club pirate des bras cassés... #159 en VMA,  sur kawa, manœuvre le cafra honda de son pote Sylvain.

Fin avril on peut encore sourire sans craindre d'avaler un moustique...

inévitable "Le Mans"... ce style lui va si bien !

Laverdaaaaaa ! 

SO. CAL  Staïle !

SO. CAL Bis

Tu l'auras compris, les LOCteux sont à suivre ! nul doute qu'on les croisera à nouveau bientôt !
En attendant, tu peux les retrouver là > le site du LOC

A taaaable !

Alors là, tu vas pas être déçu.

Toi qui ne sais jamais où aller le week-end, je met en ligne là, juste pour toi, un de mes nombreux road-books de derrière les fagots.

Avec les copains nous l'avons testé il y a déjà quelques années et en avions tiré de gastronomiques enseignements.

Dans ma grande bonté (et puisque j'ai déjà mangé !) le voilà :

Pour le retour, une fois arrivé à Vienne, tu peux passer par l'autor' mouais bof... ou alors tu suis Pont-Evêque, Serpaize, Chuzelles puis Saint Symphorien d'Ozon, Feyzin...

Ou encore tu rejoins Heyrieux depuis jardin en suivant Estrablin, Septème, Oytier Saint Oblas. Ensuite, suivre Mions, Saint Priest.

Pour les ceusses qui font garder les gones, ce road-book est idéal, car en partant vers 8h30/9h00, on est largement de retour vers 17h/17h30 sans forcer, et même en prenant le temps des arrêts café.

Enfin, si tu testes à ton tour, je te remercie par avance de laisser un commentaire ici  !

Bonne route !

Pépite

Tiens, je suis entrain de ranger mes archives personnelles (oui bon, le grenier du garage...) et voilà que je tombe sur un document oublié.

Faut que tu saches que depuis trèèès longtemps, je m'intéresse à la moto. Ah bon ? sans blagues !

Avant de faire des photos en dilettante et de bloguer, j'ai eu l'outrecuidance juvénile de n'en faire qu'à ma tête pour le choix de mes études. Avec des conséquence que je garderai pour moi si tu le veux bien.

J'ai donc pratiqué la communication audiovisuelle (je tenais la caméra pour être clair) et cela m'a amené à travailler pour différentes sociétés de productions dont une, dissoute aujourd'hui, dont le boss était féru de moto.

C'est ainsi que je me suis retrouvé à faire des images pour une toute jeune société dénommée Voxan, dont le slogan était "les motos pour connaisseurs".

J'ai eu le privilège d'assister au rodage sur banc d'essai d'un des premiers blocs V72 dans les locaux de la SODEMO, à deux pas du circuit de Magny-Cours et, plus tard, j'ai filmé les tous premiers essais routiers du roadster.

C'est à cette occasion que la photo ci-dessous à été prise, en mai 1997, alors que j'avais timidement demandé à Marc Fontan, alors directeur commercial de la marque, l'autorisation de m'assoir dessus. A ce moment là c'était le seul proto roulant, d'où le regard de Monsieur Fontan (en chemise blanche)... qui couvait son bébé. Dire que quelques minutes auparavant nous achevions les prises de vues par quelques wheelings réalisés par ses soins !

dans la cour de l'usine, à Issoire.

1000 RX SUPERBIKE

J'aurais pu intituler ça "AAAARRRGGH !" 

M'enfin, bon.

Voilà une de mes photos préférées, qui représente ce que j'aurais voulu faire de feu ma 1000 RX de 1987... (ben quoi ? on peu toujours rêver !)
Les connaisseurs apprécieront !

Snif !

terrible non ? quand même ! hein ?!

Régulateur de vitesse (pis j'me la pète un peu !)

Héhé ! voilà de quoi jaser en photo. Pour ces dames, je suis déjà en main hein ! pas d'histoires...

Blague à part, voilà mon bon vieux casque jet.

'Parait que chaque motard possède 2,5 casques en moyenne (source moto journal cette semaine) et qu'il préfère en majorité le modèle intégral.

Personnellement, j'ai une flopée d'intégraux, et un seul jet. Et encore, depuis pas plus d'un an. Je m'en sert d'habitude au guidon du side-car en mode "pépère".

Ce type de chapeau est décidément dans l'air du temps. 

Pour piloter le gros Z  c'est pas franchement sécure, surtout en cas de plat ventre à haute vitesse. D'ailleurs, en général, je laisse ce genre de figure à des spécialistes qui obtiennent à coup sûr les félicitations du jury et, dans le cas d'un Nono que je connais bien, la meilleure note artistique possible.

Bref ! non, là ou le jet s'impose comme l'objet du moment, c'est tout simplement qu'au delà de 110 kmh les poils de mon nez (qui frisent) s’emmêlent avec ceux de ma moustache (qui frisent aussi) et provoquent une douleur prompte à brider la vitesse de l'équipage...

Du coup, Oh surprise ! je roule finalement bien dans les limites, relax.

Merci le jet !

Ce qui m'amène à rebondir sur le verre plein de la fin de mon précédent message, où l'on voit que rouler le nez au vent prend toute sa signification... surtout quand le nez en question dépasse franchement.